Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (5ème partie)

Je salue le l'irréductible duo digne d'Astérix et Obélix car ils ne sont pas fous nos Gaulois, bien au contraire !  

JP - Si j'avais déjà ta première photo mais sous cette forme à peine annotée,


je n'avais pas la seconde et t'en remercie car elle fait penser à cette autre des HB Lorraine mais plus récente :


JJ - Faut pas prendre les Chtis et les Lorrains pour des idiots. Tu te doutes bien que tout était prévu pour éviter
les accidents sinon ils auraient vite abandonné et n'auraient pas été les champions de l'extraction du charbon !

 P'tain, j'lai pas loupé le Périgourdin !     Mais merci quand même pour ta grande participation.

PO

RE,

Ben! j'ai loupé de savoir comment ils faisaient!?
Et vlan pour le cheminot!
JJR24

Mais les feux de signalements ne sont pas faits pour orner le toit et les parois des galeries. 

                                         M'en fous, son feu est rouge.

et puis à la vitesse où ça devait avancer , le télescopage ne devait pas faire de dégats ???

Un déraillement gênait la circulation et prenait autant de temps que le chargement complet d'un train de berlines.


Quand un 10 tonnes...
Rencontre un autre 10 tonnes...
Qu'est-ce qui klaxonne ?
Pas celui qui déconne !

PO

Je viens de recevoir des extraits d'une liste de matériels sur rails dont je ne connais pas le créateur mais qui me semble
être une sorte de "fourre-tout" vu que je ne vois pas du tout la cohérence qui pourrait exister entre les uns et les autres.

Tout d'abord, cette doc sur ce locotracteur baptisé Gmeinder de 138 ch mais qui est en fait un Berry 3598 P4 de 150 ch.


Ce Gmeinder HF 130 C était depuis 1939 aux Aciéries de Neuves-Maisons avant l'arrivée en 1958 des 2 Berry 3598 P4
Après la fermeture des aciéries en 1986, il a été récupéré et entreposé aux Ets Winkel dans la Z.I. de Neuves-Maisons.
Il s'agissait d'un dommage de guerre imposé à l'Allemagne après 2ème GM. Vendu à Forbach autour des années 2010.


Voici le Berry 3598 P4 à moteur Poyaud PXI.4 qui a fait tant couler de blablabla sur ce fil. Avouons qu'il n'y a pas photo !

Ce Berry a été vendu à son tour quelques années plus tard mais je n'ai jamais vraiment su à propos de son acquéreur.
Des deux, il reste celui ci-dessous, réparé en 1974 à la suite d'un accident qui a entraîné de très grosses modifications.


à +¨/ PO

Outre le document ci-dessus, j'ai aussi reçu deux schémas qui se rapportent justement aux premiers Berry sortis avant cette guerre
et sur lesquels je cherche très assidument, non seulement pour en retrouver mais aussi pour mettre de l'ordre dans ce qui constitue
une époque trouble d'où peu d'éléments subsistent et qui était surtout une période de lancement et d'adaptation aux futurs besoins.

Le type 371 dans sa 1ère version de 10 à 19 ch mais qui prendra vite le châssis du type 370 pour les puissances inférieures à 20 ch.
Ce châssis restera pour le 372 de 20 ch, en attendant d'être rallongé et alourdi pour passer à 24 ch et d'avoir une boîte à 3 vitesses.


Quant au 370 (appelé 3706 en 6 ch), je me demande s'il a vraiment existé car sa longueur peut faire croire que le conducteur devait
se laisser raboter l'entre-jambes par le volant-moteur qui tournait ou qu'il marchait à côté de sa machine ou qu'il était de Fort Boyard.
Sinon, comment pourrait-on comprendre cette hauteur totale de 1 m 20 alors que ceux que j'ai connus avaient au minimum 1 m 55 ?

C'est qu'une fois là-haut je ne tiens pas à tomber sur François BERRY qui m'eng... parce que j'aurais écrit des âneries sur son matos.

à + / PO

Et s'il n'avait pas de toit sur le poste conducteur ?

Beaucoup de conducteurs auraient perdu la tête car non seulement le plafond de la cabine les protégeait des chutes qui venaient
du toit de la galerie mais aussi les empêchait de se défoncer le crâne et, plus grave encore, de se le faire arracher par une paroi !

Mais je pense que ta question concerne la partie qui dépasse la hauteur du capot, et c'est en général de l'ordre de 20 cm environ.
Aussi, ces deux dessins sont erronés car sa hauteur calculable est de 30 cm pour le type 371 et de moins de 10 cm pour le 3706.

Voici ce qui, à mon avis, correspondait bien au type 370 minier mais dans sa version chassis extérieur et donc du type appelé 470.
La cabine dépassait du capot de 20 cm qui était le minimum pour avoir un maximum de visibilité et aussi de confort et de sécurité.


Je veux bien admettre que la longueur totale pouvait varier en fonction du moteur, or celui-ci n'avait pas d'incidence sur la hauteur.
De ce fait, il devait s'agir d'un plan de base modulable selon des besoins différents, mais avec des caractéristiques plus logiques.

Aux Houillères de la Loire, certains locos Berry n'avaient pas de toit car les galeries étaient assez hautes, mais ils étaient équipés
d'un gabarit formant l'espace à ne pas dépasser par la tête du conducteur et adapté à la forme de la paroi longeant la voie utilisée.


à + / PO

bonjour
Merci pour les précisions techniques !
je rentre la tête dans les épaules...

Relève ton menton sinon elle ne rentrera jamais. Attends, je vais t'aider !  

PO

Mine de bauxite dans le Var où il ne ferait pas bon de s'introduire en imaginant pouvoir y trouver des champignons de Paris.
Quoi que.... mais à la condition de ne pas oublier de laisser derrière soi des petits cailloux qui ne soient pas... de la bauxite.


Si les Gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête, perso je n'y entrerais pas même pour y ramasser des morilles.

PO

Bonjour,

PFFF!!! Moi aussi je ne rentrerais pas! Mais ça serait sympa à visiter!
Chez moi mon sol est dit "de gruyère", sous-sol karstique; il y a quelques années, une route s'est effondrée!
Plusieurs voyages de camion de pierres pour reboucher une grotte naturelle!
JJR24

Salut JJ,

C'est en Moselle que ça commence à s'afaisser sérieusement, il y a même eu un passage télé là-dessus où l'on voyait certaines
maisons dites de guingois, et d'autres dont l'entrée avait plus l'air d'une descente à la cave que d'un accès au rez-de-chaussée.

Mais on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs, sauf que je me demande si les préconiseurs de la voiture à 100% électrique
iront ramasser les batteries qui encombreront les fossés et les dépôts sauvages pour éviter les coûts propres à leur destruction.

à + / PO

Bonsoir,

Oui, pas d’œufs cassés, pas d'omelette!
N'empêche, les vieilles batteries sont reprises entre 10 et 15€/kg!
JJR24

Tu en es bien sûr ? A ce prix-là, c'est presque échanger sa vieille contre une neuve !

P'tain ! J'me suis fait bais... !

Bonsoir,

Désolé! je me mélange les billets! C'est le prix d'une batterie suivant son poids.J'ai oublié le prix au kg!
JJR24

Pas grave, JJ. Il n'y a que les imbéciles qui ne se trompent jamais.

Tiens, comme moi, par exemple.

   Pierre

Une fois de plus j'ai parlé trop vite car je viens de découvrir que l'épave de ce loco AEG, provenant de la Mine de Messeix et que je
croyais être son n° 3 de 1910 (conservé longtemps au Musée de la Mine de Noyant-d'Allier et disparu il y a 3 à 4 ans au maximum)
ne peut être celui-là puisque cette photo remonte à 1912. La Mine de Messeix disposait d'une voie de 580, ce qui était plutôt rare...


Il devait donc s'agir du n° 5 de 1910 car le n° 2 de 1909 était légèrement différent. A propos de celui n° 3 de Noyant, silence absolu !
Ainsi, il n'en subsiste plus que 2 au Musée de la Mine de Messeix sur les 5 utilisés, soit le prototype n° 1 de 1909 et le n° 4 de 1910.

AEG n° 1 de 1909 - prototype dans sa première configuration


AEG n° 1 de 1909 après sa modification en 1959 (freinage pneumatique et tôles latérales d'alourdissement)


AEG n° 4 de 1910 - également modifié en 1959

Le n° 1 est exposé sur le carreau près de l'entrée du musée tandis que le n° 4 est conservé à l'intérieur de celui-ci.

à + / PO

Bonjour
Difficiles à suivre ces locotracteurs.... quand on voit les changements qu'ils ont subis tout le long de leur longyue vie : carrosserie changée, voie changée...bref ! il ne reste pas beaucoup d'indices pour relier leur acte de naissance et leur dépouille actuelle !

Bonsoir JP,

C'est en grande partie ce qui donne du piment aux recherches. Ici, en l'occurence, ces 5 machines étaient toutes plus ou moins
légèrement différentes, sauf que je n'en connaissais que 3 soit la 1, la 3 et la 4. Vu que je savais que la 2 était de la même série
que la 1, il ne restait plus que la 5. Mais je ne conteste pas m'être planté en la confondant avec la 3 qui lui ressemble beaucoup.

Elémentaire, mon cher Watson, it's not ?

à + / PO

Ta remarque est d'autant plus pertinente que je viens seulement de comprendre que les 2 locos LLD types M 345 BE ci-dessous
sont bien les mêmes et que la preuve évidente ne tient qu'aux 2 petits bouts de tôle qui sont soudés à côté des grilles d'aération.

Ici au Musée MDB de Pétange (Lux.) où il est donné pour voie de 684 qui est celle de la Mine de Petite-Rosselle des HBLorraine.


Ici au fond de la Mine de Petite-Rosselle où il portait le n° 29 qu'il a perdu lors de sa restauration par le Musée MBD de Pétange.

En effet, ces ajouts de tôle n'exisent sur aucune autre photo de loco MD 345 BE dont il a été retrouvé des dizaines d'exemplaires.

à + / PO

Bonjour
Encore bravo Pierre !
pas facile de faire ce genre de rapprochement entre deux époque éloignées....
A+
JP

Bonjour,

Pas facile en effet! la loupe n'est pas suffisante, il faut aussi de la sagacité pour découvrir de si infimes détails!
JJR24

La loupe, c'est très bien pour les petits détails, mais il faut aussi parfois regarder ailleurs...

                                       

PO