Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (4ème partie)

Bonjour à tous
Entre deux pays qui n'ont pas le même écartement de la voie.
Alain

JJR24 a écrit:Bonjour,
Encore une histoire du transport, mais qui concerne 2 pays!
Doit pas avoir beaucoup de matériels restant de ce tunnel?
JJR24

Sa voie ferrée a été démontée pour que ce tunnel serve de secours au tunnel routier, dit aussi de Somport, construit de 1994 à 2001.

Entrée côté français du Tunnel routier du Somport

à + / PO

aab a écrit:Bonjour à tous
Entre deux pays qui n'ont pas le même écartement de la voie.
Alain

Peut-être qu'ils ne s'en sont jamais aperçu...  

Rien n'empêche de changer de train de l'autre côté des Pyrénées, mais à condition qu'il y ait une gare pour y faire le transbordement.

A moins de procéder au changement en pleine marche ? S'il y en a qui ont essayé, c'est sûr qu'ils ont dû avoir des problèmes. :  

à + / PO

Oh de toute façon tu t'en aperçois vite tout le monde dans le sable et terminus. au début c'était changement de train pour les voyageurs, pour les marchandises déchargement et chargement, mais il y a maintenant les essieux à écartement variable.
Alain

Ecartements variables ? Ah oui, comme les prix des carburants ou des marchandises entre l'année dernière et cette année ?

En voilà une idée qu'elle est bonne, surtout que s'il y a quelque chose qui ne varie pas c'est cette habitude de varier les prix à tout va !  

PO

Je ne dis pas à +, y en a déjà assez comme ça  

Autres locos mais cette fois du genre lilliput, utilisés sur voie de 400 pour la construction de tunnel sous Fourvière.

Produits par la Sté Parisienne de Matériels Roulants dans ses ateliers de Maizières, ils ne font que 900 kg.

Ci-dessous en décembre 2012, avant leur récupération par le Tacot des Lacs à Grez-sur-Loing qui les restaurera.


Ci-dessous après restauration, en compagnie d'un autre matériel en voie de 400 qu'ils tractent sur un petit circuit.


Ces deux locotracteurs étant dits motorisés en Bernard diesel de 8 ch, aux spéciallistes de exprimer là-dessus...



(source: photos PME)

à + / PO

J'aime bien le siege sur la derniere photo, ils l'ont récupéré sur une faucheuse ou une autre machine tractée par des juments ou des boeufs, avec les trous au moins quand il pleut l'eau s'évacue
Alain

Bonsoir
Sur le 96 , le moteur BERNARD Diesel WD13 ou WD 14 est facilement reconnaissable !

sur son voisin de droite c'est un Diesel 8 H1 !

Merci JP, je n'en attendais pas moins de toi.  

En résumé, on a deux spécialistes : l'un en moteurs de locotracteurs et l'autre en sièges d'engins agricoles. A qui le tour maintenant ?

PO

Bonjour à tous
Eh oui Pierre avant que les BERRYS entrent en action dans les mines c'étaient des chevaux qui tractaient le matériel, alors pourquoi ne pas prendre un siége qui traine par là pour mettre sur un locotracteur je ne pense pas que c'est ça qui va changer la puissance de l'engin mais le confort peut être que oui! Qu'est ce que tu en penses?
Alain

Mais il y avait très peu de place dans un loco minier où le conducteur avait tout juste comme siège une planche de 17 cm x 42 cm qui formait aussi le couvercle du coffre à outils.


Je ne sais pas si certains y mettaient un coussin, mais c'était connu que les conducteurs avaient les fesses en marmalade après 8 h de travail.

à + / PO

Bonsoir,

Je pense que les femmes de ces conducteurs prenaient soins du séant de leurs maris: coussins qui s'en dédit!
La Compagnie des Wagons-lits n'a pas été sollicitée!   Pulman encore moins!
JJR24

Bonjour,

Qui possède ou connaît un moteur diesel Baudouin DB1 (monocylindre de 15 ch) qui serait à vendre ?

C'est pour un collectionneur qui en cherche un pour équiper "comme à l'origine" son loco Decauville qui pourrait devenir une pièce très rare puisqu'il n'y aurait eu que 8 exemplaires construits en 1939.

D'avance merci.

PO

JJR24 a écrit:Bonsoir,
Je pense que les femmes de ces conducteurs prenaient soins du séant de leurs maris: coussins qui s'en dédit!
La Compagnie des Wagons-lits n'a pas été sollicitée!   Pulman encore moins!
JJR24

Je crois surtout qu'avant de s'intéresser à ses fesses, la femme du mineur lui lavait d'abord le dos.


à + / PO

Bonsoir Pierre 1942 : pour le moteur Baudouin 15 cv mono cylindre ,j'ai connu des groupe électrogène équipés de ce genre de moteur (Maison de retraite ,élevage de poulets ) sont-ils encore en service ? ont-ils été ferraillés ? voir peut-être chez les ateliers de moteurs marine ?

Merci bricoulou 07,

Pas mal de locos Decauville à moteur DB1 ont été ferraillés, peut-être même sans chercher à savoir si les moteurs étaient tournants.
En tout cas, ceux qui existent encore sont chasse-gardée, mais j'espère finir par en trouver un car le loco en question en vaut la peine.

à + / PO

S'il en est un qui a bien l'esprit de conservation, c'est le patron de la société qui occupe une partie du carreau de la Fosse 3 de Vermelles (ex-Groupe de Béthune des HBNPC) et qui possède depuis 30 ans le loco Berry 3735 minier dont il est question en page 16 de ce fil.


En effet, non seulement il l'a sorti du taillis qui avait fini par l'entourer, mais il l'a aussi nettoyé et mis en évidence. C'est ainsi que mon contact de ce secteur est passé le voir et en a pris quelques photos, mais n'a pas pensé à prendre une petite brosse métallique pour gratter la plaque où apparaîtrait (peut-être) le numéro de série de cette machine déjà marquée 5515 (n° de parc du Groupe de Oignies qui serait donc son dernier détenteur avant son acquisition par son propriétaire actuel).

Cette plaque est juste sous le n° 5515 de la caisse de lavage des gaz au centre du loco, et elle a l'air bien amochée. On voit aussi qu'un récupérateur de métaux a tenté de la dériveter mais qu'il a échoué.

Mais il va vite y retourner car c'est l'un des plus grands passionnés de la mine que je connaisse et tous les mois il organise une conférence sur les mineurs et le monde qui était le leur. On a prévu de se revoir le mois prochain et je vais tout faire pour ça.

Pour ceux que le siège de cette machine intéresse (n'est-ce pas Alain et JJR ?),  celui-ci a disparu mais on voit bien son emplacement dont il ne reste que les charnières.


Et ne pensez pas que ça pouvait aussi servir de chiotte car, vu que les outils étaient dedans, sûr que le mécano aurait fait la tronche !

à + / PO

Bonjour à tous
Pierre le volant que l'on voit c'est "pour braquer dans les courbes" non sérieux c'est le frein à main?, et le gros tube coudé c'est quoi Stp
Alain

Volant : commande de la vis sans fin qui alimente les sablières, le sable étant dans la partie haute de la caisse de lavage des gaz située entre la cabine et le moteur.
Sur les deux tuyaux de sablières, un n'a plus qu'une partie et l'autre est coupé au passage dans le châssis.

Tube coudé : conduit d'échappement des gaz après qu'ils aient traversé l'eau de la caisse de lavage ainsi que l'empilage qu'elle contient.

Le frein à main est le double équerre fixé à l'arrière de la cabine avec son secteur denté. Il actionne toute la timonerie jusqu'aux sabots.

L'appareil qui est fixé sur la paroi du bac à outils est le commutateur d'éclairage breveté et agréé antidéflagrant (protection antigrisou)

Le rectangle au niveau du moteur est le dispositif d'aspiration lui aussi agréé antidéflagrant qui impose une visserie à tête pentagonale.

à + / PO

Bonjour,

pour les précisions techniques qui éclaire le fonctionnement

La plaque a peut-être subi un choc? Qui a facilité son érosion, l'alu résiste mal aux produits chimiques et au temps!?
JJR24

Bonjour
Bravo Pierre pour les explications(eh oui, nous sommes des profanes malgré nos efforts !)

tiens ! celui-ci, tu dois en avoir parler sur VSA...mais où...?
Ce Deutz était en pot de fleur pendant bien des années dans Hussigny.
il a été restauré et mis en situation :



http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/05/22/une-visite-passionnante-a-la-mine-de-hussigny/?fbclid=IwAR1h1vlNdZbcVkku2dKc-FXfZPB4qrGnY1CMFxskqaLAJaM0Uw10ob1hImc



zoom

Une association fait revivre l’époque de l’exploitation de la mine de fer d’Hussigny-Godbrange, dans le Pays-Haut, fermée le 31 décembre 1978. Une véritable descente en enfer dans le bruit, la poussière et la fureur des galeries de cet univers souterrain, où les hommes passaient une grande partie de leur journée dans le noir. L’effet est surprenant. Les curieux embarquent dans des vieilles camionnettes poussiéreuses pour atteindre les galeries qui se découvrent à pied. Sur trois kilomètres, ils empruntent les anciennes voies de roulage, là où les wagons vides entraient avant de sortir remplis de minerai. La visite de la mine est ponctuée de démonstrations d’engins que les bénévoles entretiennent toute l’année. Chargement des pierres, perçage manuel des parois, vissage de boulons pour assurer le maintien du plafond ou encore schéma de tirs se succèdent dans le froid et le vacarme. Cette atmosphère permet aux visiteurs d’imaginer le ballet des monstres d’acier qui circulaient dans les galeries. Et pour encore mieux appréhender les choses, un tir de mine fictif, précédé du bruit assourdissant de la sirène chargée de prévenir les hommes, est effectué. De quoi en laisser songeur plus d’un, car si le tir avait été réel, le groupe n’aurait eu que 15 secondes pour filer. A chaque fois 550 tonnes de pierre tombaient au sol. Ou quand l’homme exploitait les entrailles de la terre …

Bonjour à tous
Merci Pierre je n'ai pas pensé à l'échappement, mais il y avait une suite aprés ce tube parce que un courant d'air et le mécano prend tout dans le nez
Alain

11 Février 2016
Fermées depuis le 31 décembre 1978, les mines du syndicat de Tiercelet, près de Longwy, n’ont pas fini de surprendre.
En effet, à deux kilomètres de l’entrée de l’exploitation, côté Thil, les membres de l’Association d’Histoire Industrielle de Hussigny-Godbrange ont découvert une galerie murée depuis le milieu des années 1970 renfermant une impressionnante bétonneuse allemande.
Celle-ci a été abandonnée là avant l’arrivée des Américains en septembre 1944.
Datant de 1939 et venant de Duisbourg, comme l’indique la plaque du constructeur, cette machine évoluait sur rails.
Ce monstre d’acier prouve que les Nazis n’ont pas eu le temps de mener à bien la construction d’une usine d’assemblage de fusées V1 dans les entrailles du Pays-Haut au cours de la Seconde Guerre mondiale.
L’engin a en effet servi à couler les dalles des ateliers dans lesquels devaient être montées les bombes volantes du IIIème Reich.
Mais il n’a pu aller au terme de sa mission puisque l’une des dalles demeure inachevée.
Non de là, un stock de sacs de ciment non utilisés a d’ailleurs été également retrouvé.

La bétonneuse devrait prochainement être extirpée de sa galerie pour être exposée dans le mémorial en cours d’aménagement à l’entrée de la mine.

8 septembre, 2019 à 21:59

Les bénévoles de l’Association d’Histoire Industrielle (AHI) de Hussigny-Godbrange s’attèlent à poser 600 mètres de voies ferrés jusqu’à l’entrée de la mine de Godbrange en respectant un écartement constant de 740 mm entre les rails. Une pose qui se fait l’ancienne, comme pouvaient le faire les Gueules Jaunes un siècle plus tôt.
Le chantier, qui se déploie sur le carreau de la mine, devrait être terminé en 2020. L’idée est que les visiteurs du site puissent débuter leurs parcours dans des wagonnets tirés par une locomotive Deutz au benzol. L’engin, qui date de 1920 et qui n’aurait plus tourné depuis les années 1950 selon d’anciens mineurs lorrains, a été retrouvé à environ 70 mètres de profondeur dans la couche noire de la mine de Hussigny.
Il est actuellement en cours de restauration.
Afin d’acheminer les curieux, les wagonnets de transport de minerai de fer seront découpés pour pouvoir installer des banquettes.
A noter enfin que l’écartement des rails était différent d’une mine à l’autre, surtout pour les exploitations voisines, pour éviter le vol de matériel.