Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (4ème partie)

Bonjour
Document sur les mines de fer...sans locotracteurs...
https://www.academia.edu/37487724/_Les_mines_de_fer_de_France_%C3%A0_l%C3%A2ge_industriel_in_ANGDM_La_mine_en_France_Histoire_industrielle_et_sociale_Serge_Domini_%C3%A9diteur_2018_p_48_55?auto=download&email_work_card=download-paper

Autant chargée d'histoire que l'"Opération Spéciale de P Routine car les assiégés recevaient déjà des bombes à fragmentation qui ne laissaient plus grand chose de vivant tout autour.

En vert, container britannique type C utilisé par les Alliés pour le parachutage d'armes à la Résistance en juillet 1944.
En beige, bombe allemande type AB.250 à sous-munitions incendiaires qui se déclenchaient avant d'atteindre le sol.

En fait, la Résistance dans le Vercors peut se résumer en ces quelques mots "Des balles contre des bombes".
Et puisque monter par les routes était devenu trop risqué, l'assaillant est venu par les airs et donc par surprise.

Carcasse de planneur allemand DFS.230 restauré pour rappeler l'ultime assaut du 21 juillet 1944 sur Vassieux.

Musée de la Résistance à Vassieux. Il y a des photos d'incendies, de pendus, d'hommes découpés à la scie à ruban.
A cette époque les gens parlaient de Mongols venus de l'Est. Nous annonçaient-ils déjà ce qui arriverait à l'Ukraine ?

à + mais pour parler d'autre chose que de la guerre à laquelle ne participe jamais le connard qui la déclenche.  

PO

.

GORDINI 07 a écrit:Bonjour
Document sur les mines de fer...sans locotracteurs...
https://www.academia.edu/37487724/_Les_mines_de_fer_de_France_%C3%A0_l%C3%A2ge_industriel_in_ANGDM_La_mine_en_France_Histoire_industrielle_et_sociale_Serge_Domini_%C3%A9diteur_2018_p_48_55?auto=download&email_work_card=download-paper

Bonjour JP,

Il y a autant de locotracteurs là-dedans que d'installations électriques dans les pyramides de Khéops, de Giseh ou de Toutencamion.  

Mais bon, il fallait bien un début, n'est-ce-pas ? Et puis, comme pour construire les pyramides, la main d'oeuvre était abondante et gratuite...

Pour en revenir à mes moutons locos BERRY :

SYRIE : je crois avoir fait le plus gros de ce qu'il y avait à démêler, sauf si mes contacts détiennent des infos encore plus prenantes.

PHILIPPINES : tout reste à trouver et j'espère que l'ingénieur pourra me suggérer des hypothèses ou approuver celle que j'imagine.

ACM de DIEPPE : cette filiale de BERRY détenait des éléments majeurs mais rien ne transpire parmi les archives déposées ça et là.
De plus, des projets et même des machines en production ont disparu, la guerre ne l'ayant pas épargnée dans cette ville ou ailleurs.





(source Berry - extrait d'une note d'activité datée de mai 1942)

Une autre note d'activité du 18-09-1942 mentionnait qu'avant l'Armistice du 18-09-1940 :

- Avaient été livrés 17 locos diesel de 75 ch spécialement étudiés pour une utilisation militaire dans le Sud-tunisien.
  Ces machines, qui n'ont jamais laissé aucune trace d'existence, sont aussi absentes de l'inventaire des livraisons.

- Etaient en cours d'exécution pour le Génie militaire français 130 locos diesel de 90 ch à transmission électrique.
  Faisaient-ils partie de ce que les ACM ont perdu pendant l'invasion allemande signalée dans l'article plus haut ?

Quant à BERRY, qui s'était replié sur Lyon, il y avait installé ses Services généraux et ses Bureaux d'études, ainsi
que la production de locotracteurs de mines, tandis que l'autre activité importante avait rejoint Beaurepaire (Isère).

Or cette histoire ne peut pas s'arrêter là car d'autres archives sont sûrement tenues quelque part, mais voilà...où ?

à + / PO

Bonjour
Pas simple de faire des recherches pour les périodes de guerre !
on avait autre chose à faire que de tenir des registres....
A+
JP

Qui on ? Tu a avoué plus haut que tu n'y étais pas...  

Avant la 2e GM, les ACM avaient distribué des locotracteurs de manoeuvre de marque Vermot qui se glissaient sous les wagons.


Type 3 n° 23 de 1926


Type 4 n° 56 de 1927


Type 4 n° 66 de 1928 - modifié dans les années 30

Après la 2e GM, les ACM avaient distribué (en avait-il construit ??) des locotracteurs de manoeuvres typiques conçus par Breuer.
Prévu pour voie normale, ce matériel était équipé d'un système qui le rendait solidaire de la rame de wagons qu'il devait déplacer.


Type V de 1950 - moteur diesel 6 cyl. 80 ch


Type V de 1952 - moteur diesel 6 cyl. 90 ch

Et ce fut en1949 que fut lancé le premier chalutier dont les suivants rendirent les ACM célèbres.au plan national.


à + / PO

une question un peu hors sujet ici mais posée sur Facebook sur le groupe  du Mastrou
(j'ai vécu à Lamastre 4 ans et je suis toujours leur actualité)

Mon cher JP,

Tout ce qui roule n'amasse pas mousse.
Mais si ça roule... ça me trémousse !

Il s'agit d'un antique Pétolat type PE.5 en voie métrique, moteur essence Austro-Daimler 4 cyl. de 12 ch
Livré aux CFD Loire à Tournon-sur-Arroux le 9-07-1930, puis aux Forges de Gueugnon le 12-08-1930
Transféré au dépôt du Cheylard le 28-07-1954, puis au CFT du Vivarais fin 1968
Confié pour restauration au SGVA à Boucieu-le-Roi en 3-2020.

Ne demande pas l'âge de la femme du gars qui l'a conduit la première fois, je n'ai que son prénom.

à + / PO

Bonjour,

On dirait que c'est tout naturellement que Pierre donne les explications sur la vie de ces matériels antiques!
JJR24

Tu as raison JJR...il connaît tout sur tout ce qui roule sur des rails
de préférence ce qui est matériel industriel.
MERCI Pierre pour l'historique complet de ce Pétolat qui a été modifié par le CFV depuis cette photo : moteur plus puissant sous un capot allongé
a+
JP

Je savais pour le changement de moteur, car sous la seconde photo j'ai pour intitulé personnel "ex.Daimler essence 4 cyl.12 ch",
mais je n'avais et n'ai toujours pas aujourd'hui la moindre info sur celui de remplacement.

En ce moment, je ratiboise le début de la seconde guerre mondiale, à la recherche des locos envoyés et peut-être jamais arrivés.

C'est à croire que ceux construits pour la Ligne Maginot en France ou la Ligne Mareth en Tunisie ont été récupérés par l'occupant.

Mais, dans ce cas, pourquoi BERRY aurait-il confirmé leur livraison dans sa note d'activité du 18.09.1942 ? Il faut dire que l'avenir
n'était plus tourné que vers les houillères et que ce document était peut-être une façon de leur prouver sa capacité de production.

à + / PO

Bonjour,

Vu la rigueur militaire de l'époque, je pense que les machines ont été livrées! Arrivées, je ne sais pas?
JJR24

"A peine avions-nous déclaré la guerre qu'on attendit que l'on voulut bien nous anéantir".
Citation d'Antoine de Saint-Exupéry"

Daté de 1927, le cahier des charges du matériel militaire n'a été modernisé qu'en 1939, c'est-à-dire quasiment à la déclaration de guerre.
Le pays ne disposait alors comme tracteurs sur rail que de machines rescapées de 14-18 : Crochat et Schneider diesel, Péchot à vapeur.
Logique ce pamphlet quand on sait qu'entre ces dates il y a eu temporisation et report de crédits, rapports et études, enfin crise de 1938.

En 1937, Berry avait livré un prototype de 20 ch en essais à l'ouvrage de Molvange (Ligne Maginot) avant transfert à celui de Galgenberg.
Malgré ce qui a été dit sur lui, il a dû être approuvé puisque 40 locos de 24 ch auraient été commandés, dont 14 ont été fournis vers 1940.
Ceux-là ne figurent sur aucun document, aucun récit ni même souvenir. Sont-ils partis en Allemagne, comme énormément de machines ?

A la même époque, deux Berry de 50 ch, conformes au cahier des charges de 1939, ont été réceptionnés par le Génie au dépôt St-Hubert.
S'il existe des éléments écrits et des photos, et même s'ils furent livrés à destination, ils n'ont pas servi car l'envahisseur est arrivé trop vite.

Pour ceux de 75 ch destinés à la Ligne Mareth, Rail & Industrie cherche dessus depuis très longtemps et commence à devenir sceptique.
En effet, non seulement 17 machines de 75 ch ne se volatilisent  pas comme ça, mais en revanche il n'y aurait jamais eu de voie de 600.
D'ailleurs, cette note ne parle que de Sud-Tunisien et pas de Ligne Mareth, et à quoi auraient pu servir les locos dans ce désert de sable ?

Bref, les Berry auraient dû pédaler dans le sable, alors que moi je pédale dans la semoule !  

à + / PO

Et nous, nous continuons de manger de la semoule pour tenter de te désensabler !!!
Allez ! bon courage ! il n'y a que ceux qui cherchent qui trouvent !
a+
JP

pierre1942 a écrit:Je savais pour le changement de moteur, car sous la seconde photo j'ai pour intitulé personnel "ex.Daimler essence 4 cyl.12 ch",
mais je n'avais et n'ai toujours pas aujourd'hui la moindre info sur celui de remplacement.

à + / PO

le moteur de remplacement sur le PETOLAT est un Panhard 4HL
Je comprends que le capot ait dû être agrandi !!!

a+
JP

En 1981, après avoir restauré la draisine Campagne n° 1, Jean Ricaud envisage la remise en état du « Pétolat » avec remplacement du moteur à essence par un moteur diesel.
Les travaux sont réalisés en 1982 et, au second trimestre de 1983, il effectue des essais en ligne avec son «nouveau» moteur, un Panhard 4HL.
Malheureusement, un roulement de la boîte a cédé et l’engin reste immobilisé jusqu’en janvier 1984 où il assure les manœuvres des rames à Tournon
(NB : à cette époque, les locotracteurs CFD ne sont pas en grande forme : le X est HS depuis 1974 et le Y donne du fil à retordre aux équipes techniques ; la boîte de l’autorail De Dion Bouton n° 207 a déclaré aussi forfait en 1982 après une décennie de manœuvres au dépôt).
La morphologie du Petolat a changé ; le Panhard étant plus encombrant que le Daimler d’origine, la carrosserie a dû être adaptée :
- la plateforme avant s’en retrouve condamnée par le capot abritant le moteur, allongé et rehaussé pour intégrer aussi le nouveau radiateur,
- le capot arrière, abritant le réservoir de carburant, est également rehaussé,
- la cabine est plus largement vitrée.

Le moteur Panhard 4HL est celui qui équipait et équipe encore certains Billard T 80 P dont les premiers furent construits en 1945.

Leur père Jean était déjà décédé quand j'ai rencontré les frères Philippe et Jean-François Ricaud fin août 2015. Jean-François est parti à son tour en mars 2019. Resté en contact avec Philippe, que j'ai failli aller revoir fin juillet de cette année mais, tombé sur des travaux routiers. j'ai préféré abandonner plutôt de faire un détour dans cette région où la distance en voiture n'a rien d'un vol d'oiseau.

à + / PO

Bonjour JP,
Je t'avais parlé d'une autre photo de ce Pétolat PE.5, mais j'ai omis de la joindre. Quel c.. !


Voilà qui est fait.

à + / PO

MERCI pour la photo !

De rien JP. On voit nettement l'allongement du capot jusqu'à l'avant du châssis pour loger le nouveau moteur.

Mais passer de 12 à 80 ch, ça a dû drôlement étonner le conducteur si c'est bien celui d'avant qui est resté...

                          Arrêtez-le !

à + / PO

En intermède, documents publicitaires de constructeurs ou distributeurs belges. Source Annales des Mines de Belgique.

Ventilateurs hélicoïdes d'aérage principal Berry d'une mine de charbon. L'un des deux est à l'arrêt car de secours.

Pub Deutz vendu par Locorail qui était en Belgique l'équivalent de Marchak en France qui y a distribué cette marque.

Pub Ruhrthaler vendu par Koppel Belgique qui était peut-être une émanation d'Orestein & Koppel, grand concurrent.

Pub générale Moës distribué par lui-même et dont on peut dire qu'elle est extrêmement bien présentée car complète.

Pub La Meuse dont je ne connaissais que les locomotives à vapeur. preuve que JP déroge en disant que je sais tout.

à + / PO

Bonjour ! les ventilateurs d'aérage c'est ce qu'ils ont trouvé pour enlever les odeurs infectes des centres d'enfouissement de déchets,comme cela ça sent moins sur place et à 30km ils ont les bonnes odeurs !

bonjour
Merci Pierre pour toutes ces publicités !!!

a+
JP

Moi, je suis retourné à plus d'un siècle avec le locotracteur SCHNEIDER

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65673876.r=LOCOTRACTEUR?rk=21459;2

aubrit a écrit:Bonjour ! les ventilateurs d'aérage c'est ce qu'ils ont trouvé pour enlever les odeurs infectes des centres d'enfouissement de déchets,comme cela ça sent moins sur place et à 30km ils ont les bonnes odeurs !

Ben non ! Ils n'existaient pas que dans les mines mais aussi dans les centrales thermiques au charbon, et partout où il fallait amener de l'air frais pour que ça y soit respirable et donc vivable.
D'ailleurs, il y en a toujours dans les tunnels, les usines, les grands ensembles tels que les ateliers, les parkings souterrains, les hôpitaux, les administrations (peut-être pour les tenir éveillés).
Leur principe a bien évolué dans la retenue et la dénaturation, et donc la mise en inactivité des particules qui pouvaient être relâchées dans l'atmosphère, qu'elles soient poussières ou grisou..
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Il y a des lieux sous terre où il est interdit d'accéder en raison de la présence de gaz dangereux qui stagnent ou s'échappent tout naturellement et sans que l'homme y soit pour quelque chose.
Mais je suis bien d'accord avec toi quant à la façon de gérer les déchets, car il ne suffit pas de voter une loi, il faut aussi et surtout surveiller son application et sévir quand elle est contournée !
Le problème, c'est qu'elle est souvent l'oeuvre de personnes qui n'y connaissent rien ou qui interviennent pour faire bonne figure, tout en ménageant certains intérêts personnels ou collectifs...

PO