Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (4ème partie)

En voilà un qui a essayé et qui en est revenu avec une mauvaise mine.



PO

Toujours à la recherche des locos Berry livrés pour la Ligne Maginot et la voie de 60 cm qui devait la servir à partir des dépôts, voici une des locomotives à vapeur (non Berry, bien sûr) qui la parcouraient.

Celle-ci aurait pu être baptisée Elephant Man et, sur ce point, il est absolument impossible que quelqu'un se... trompe !


Il s'agit d'une Péchot-Bourdon, et on peut comprendre aisément que celle qui se faisait péchot par un tel engin était sûre d'avoir le bourdon.

PO

Bonjour à tous
Mais mine de rien Pierre comment faire pour savoir, on ne voit pas sa mine?
Alain

Quoi qu'il en soit, il avait un sacré marteau-piqueur qui devait même pouvoir aspirer les poussières. Déjà le progrès à cette époque...  

bonjour les cheminots ...

et ce tuyau ... je pensais que c'était pour alimenter les réservoirs en. eau a la station ?

bonne continuation ....

Pas question non plus de vouloir jouer au pompier (à moins d'avoir une sacrée gueule).  

Pierre je viens de voir il n'en reste que 2 de ces Péchot-Bourdon sur les 350 construites
Copie du texte:
<>
Ce tuyau c'est la conduite d'air pour les freins ou ça n'existait pas à l'époque?
Alain

La locomotive Péchot -Bourdon

La fameuse locomotive Pechot-Bourdon développée à partir de 1888 et qui permit la desserte de nombreuses fortifications, puis qui transporta hommes, blessés, munitions et matériel pendant tout le 1er conflit mondial. Elle tient son nom du colonel Prosper Péchot, qui fut à l'origine du développement des voies de 60 cm pour l'utilisation militaire, et de Charles Bourdon, l'ingénieur qui fera l'étude de la machine.

Elle a la particularité de disposer d'une chaudière double a fo…yer central, ce qui lui permet de circuler dans un sens ou dans l'autre sans avoir besoin d'être retournée. De plus, son centre de gravité très bas, son système de traction, lui permettent de gravir des pentes importantes, de circuler sur des voies à la géométrie dégradée, et avec un rayon de courbe faible.

Il n'en resterait que 2 sur les plus de 350 construites, une en Allemagne et celle ci, de 1916 et prêtée par la Serbie.
Cette locomotive a été construite par l'industriel américain Baldwin.

Cette machine exposée aux Invalides à Paris a été prêtée par la Serbie à l'association " Tacot des lacs" dans le cadre des commémorations du Centenaire.

En page 4 de cette 4ème partie, il y a une photo du dépôt de St-Hubert que deux militaires français ont fait sauter le 14 juin 1940 à 0h30 pour qu'il ne tombe pas aux mains des troupes allemandes qui s'en approchaient.
ll y a aussi la liste (source brochure Lagrange de 1993) des 35 locotracteurs qui y ont été détruits, dont !
- 1 draisine (prototype)
- 2 Schneider à essence
- 21 Crochat pétroléo-électriques
- 11 Péchot à vapeur

Rien de tout ce matériel, parfois absolument neuf, n'a été épargné, mais c'était le prix à payer pour qu'il ne serve pas à l'envahisseur.

Le grand oublié c'est le locotracteur que l'on voit à gauche sans moteur, que j'ai d'abord pris pour un Berry de 24 ch (moteur CLM CR2) mais que j'ai récemment identifié après avoir pris connaissance du cahier des charges établi par l'Armée pour un prototype de 100 ch formé de 2 locos diesel de 50 ch fonctionnant en tandem par dépression et possédant les caractéristiques suivantes :
- cabine blindée
- freinage par volant horizontal face auconducteur
- attelage automatique Willison
- traverses anti-déraillement

En fait, il n'y avait pas 35 mais au minimum 37 locos, dont les 2 Berry type 365 qui étaient sur les listes de livraison, mais sur lesquels je n'avais jamais rien su, sauf que l'un d'eux avait été longtemps vu au Fort de Sennecey-lès-Dijon avant d'être vendu par les Domaines en octobre 1962.
Equipé d'un moteur CLM LC2 de 50 ch, voilà qui correspondait tout à fait, et c'est heureux qu'il ait pu échapper à ce sabordage.
Quant au disparu, il venait de réapparaître alors que cette photo circulait depuis très longtemps mais pas dans les mains qu'il fallait...  
C'est qui l'patron ?  

à + / PO

aab a écrit:La locomotive Péchot -Bourdon

La fameuse locomotive Pechot-Bourdon développée à partir de 1888 et qui permit la desserte de nombreuses fortifications, puis qui transporta hommes, blessés, munitions et matériel pendant tout le 1er conflit mondial. Elle tient son nom du colonel Prosper Péchot, qui fut à l'origine du développement des voies de 60 cm pour l'utilisation militaire, et de Charles Bourdon, l'ingénieur qui fera l'étude de la machine.

Elle a la particularité de disposer d'une chaudière double à foyer central, ce qui lui permet de circuler dans un sens ou dans l'autre sans avoir besoin d'être retournée. De plus, son centre de gravité très bas, son système de traction, lui permettent de gravir des pentes importantes, de circuler sur des voies à la géométrie dégradée, et avec un rayon de courbe faible.

Il n'en resterait que 2 sur les plus de 350 construites, une en Allemagne et celle ci, de 1916 et prêtée par la Serbie.
Cette locomotive a été construite par l'industriel américain Baldwin.

Cette machine exposée aux Invalides à Paris a été prêtée par la Serbie à l'association " Tacot des lacs" dans le cadre des commémorations du Centenaire.

A propos du Tacot des Lacs, ce site détient ou a détenu plus d'une centaine de locotracteurs et locomotives dont une partie est issue de la 1ère guerre mondiale.

Patrick Mourot, son président, m'avait tenu au courant de cette manifestation aux Invalides, mais je n'ai pas retrouvé la vidéo qu'il m'avait envoyée à cette occasion.

Néanmoins, voici quelques documents qui témoignent de son ardeur à reconstituer des éléments essentiels de cette époque pour les 4 principaux acteurs de ce conflit.




à + / PO

Bonsoir,

Merci MAÎTRE!  
JJR24

Eh oui l Je suis le seul maître à bord !  

Merci Patron, euh Maître, mais qu'est ce qu'il fait ton pantin Pierre il ait sécher le linge, dis lui de changer de moyen de transport plutôt un loco et il fera sécher le linge à la fenêtre
Alain

Pat'on ! Maît'e ! Quitte ton 'adeau et 'eviens vite ! On coule !!!

Ben quoi ? Pour les 4 petits jours qu'il nous reste à vivre en 2022...

Bonjour,

4 jours qui restent à vivre en 2022  
En revenant sur terre, et la vapeur, que signifie: renverser la vapeur!
JJR24

MACHINE ARRIERE TOUTE !
sauf que si on te dit que la vie est un long fleuve tranquille, rétorques que c'est faux : d'une part ce n'est pas long et ce n'est pas tranquille non plus !
et surtout, on ne peut pas renverser la vapeur !

a+
JP

Bonjour à tous
Mais si JP, parait il qu'on ressuscite!! Bon je n'y comprends plus rien?
Là on va, du moins je vais prendre un tir par le pat'on ou le maît'e pa'ce qu'on est loin des mines et des locos, je me protége je mets les mains sur la tête
Alain

Ben voyons, Alanus ?
Quand il a été dit, il y a 2000 ans, "Je suis la résurrection et la vie", il fallait comprendre "Je suis l'érection pour la vie", ce que des politiciens ont transformé en "Je suis pour l'élection à vie".

Et tu peux me croire, foi de Petrus !  

Pour la machine arrière toute de JP, c'était bien pour ça qu'on avait inventé la Péchot-Bourdon, sauf qu'il aurait fallu que les conducteurs s'entendent, mais ça n'a pas pu le faire car chacun voulait son propre sens de marche.

Voilà pourquoi Berry a conçu le tandem dissociable cité un peu plus haut, surtout qu'au point où la France en était, pour s'en sortir il fallait bien s'attendre à du chacun pour soi...    
  Salut ! Rendez-vous à la Libération !

Bonjour,

Le Maître a écrit!...
JJR24

Bonjour à tous
Le latin ça n'a jamais été mon fort, je connaissais la note avant de commencer.
Pour la machine arrière toute de JP, c'était bien pour ça qu'on avait inventé la Péchot-Bourdon, sauf qu'il aurait fallu que les conducteurs s'entendent, mais ça n'a pas pu le faire car chacun voulait son propre sens de marche

Comment ça ils devaient tourner les locos chaque fois?
Alain

aab a écrit:Bonjour à tous
Le latin ça n'a jamais été mon fort, je connaissais la note avant de commencer.
Pour la machine arrière toute de JP, c'était bien pour ça qu'on avait inventé la Péchot-Bourdon, sauf qu'il aurait fallu que les conducteurs s'entendent, mais ça n'a pas pu le faire car chacun voulait son propre sens de marche

Comment ça ils devaient tourner les locos chaque fois?
Alain

Pas du tout. Ils auraient dû couper la cabine en son milieu pour partir chacun de son côté, mais ils n'ont pas pu le faire car non seulement il aurait fallu une très grande scie à métaux mais en plus il n'y avait pas de pointillés pour les guider.

Si tu ne crois pas celle-là, je peux t'en raconter une autre.  

PO

Mais si je te crois Pierre, j'ai toujours cru le patron.
Aprés pour tourner les locos je connais deux solutions, le triangle, et le pont tournant, celle de la scie je ne la connaissais pas.
Alain

Dis-donc, Alain... N'aurais-tu pas oublié la boucle de retournement appelée aussi raquette ?


Pour la scie, on peut la remplacer par le chalumeau, mais moyennant beaucoup plus de précautions.  

PO