Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (3ème partie)

Bonjour
Des locus pneumatique de chez Berry?
Amicalement

Bonjour ,magnifique vidéo du travail sous terre et boisage de galerie !!! ils auraient bien eu droit à la prime de risque ,de salissure , de travail pénible ,de nuit etc. je ne suis pas sûr que nos jeunes aujourd'hui irait au fond comme eux !!!

honore jm a écrit:Bonjour
Des locus pneumatique de chez Berry?
Amicalement

Non, Berry n'en a pas construit, l'époque était déjà révolue.

Aux Houillères de Lorraine, les Deutch-Luxembourg DL 100 (fabrication Creusot-Schneider ?) étaient surtout utilisés sur voie de 570 de Merlebach-Vouters.


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bricoulou 07 a écrit:Bonjour ,magnifique vidéo du travail sous terre et boisage de galerie !!! ils auraient bien eu droit à la prime de risque ,de salissure , de travail pénible ,de nuit  etc. je ne suis pas sûr que nos jeunes aujourd'hui irait au fond comme eux !!!

Ils avaient ces "avantages" qui n'étaient en fait que des compensations, mais c'est sûr qu'ils en bavaient bien plus et étaient nettement moins rémunérés que ceux entre les mains desquels dépend le sort de notre pays et qui se comportent comme s'ils étaient en place jusqu'à la retraite et bien au-delà pour la plupart d'entre eux !

Amen !        J'amène rien, je garde tout !

Quant à nos jeunes d'aujourd'hui, sans aller jusqu'à descendre à 1000 m de profondeur pour nous permettre d'être chauffés et de faire tourner des centrales thermiques qu'il faudrait reconstruire, qu'ils apprennent déjà l'orthographe, à dire bonjour, à respecter les autres et le code de la route, à ranger leurs affaires, à écouter quand on leur parle, et un grand pas sera fait pour qu'ils abordent la vie sur de meilleures bases que les leurs.

à + / PO

 Bonjour. Bonjour Berry : Super la vidéo BRAVO
Je me sens un tout petit peu concerné en voyant cette vidéo : car je penses au fameux bois de mine que j'ai abattu et débardé , lorsque j'étais jeune (c'était mon gagne pain avec les lopins de terre ) et , qui partait aux mines d'Alès , La Grand Combe (30) et Saint Etienne (42) et surement ailleurs
a + gg 4369

En somme, tu abattais du bois pour protéger ceux qui abattaient du charbon ?     T'ont-ils remercié au moins ?  

Eh oui, c'était plus qu'indispensable et ça a duré jusqu'à l'élargissement des galeries, ce qui a nécessité l'emploi d'arceaux métalliques qui étaient plus costauds et bougeaient moins mais ne chantaient pas du tout et donc n'avertissaient pas quand le toit menaçait de s'effondrer.

Les 3 étapes de construction de galeries :




Dis donc, GG, reconnais-tu ton travail sur la photo du milieu ?    

à + / PO

Bonsoir,

Ces montages étaient affaire de spécialistes!?
JJR24

Oui, dans un cas comme dans l'autre, sauf que le boiseur risquait plus l'engueulade parce qu'il ne devait pas se planter dans la longueur du bois, l'endroit et la forme de l'entaile, etc...alors que l'autre faisait de l'assemblage mécanique à l'aide d'une clé et peut-être d'un marteau. 
D'une manière comme d(une autre, il n'y avait pas à les envier, ça ne valait sûrement pas un poste de coiffeur à l'Elysée... 

à + / PO

Bonjour
Oui boiseur c était très dur surtout à l époque où il s éclairait a l acétylène
Hache scie et surtout le savoir faire
Amicalement

Bonjour,

BOISEUR, charpentier des mines, voilà le nom que je cherchais!  

https://parc-explor.com/wp-content/uploads/2019/02/Muse%CC%81e-Les-Mineurs-Wendel-Visite-guide%CC%81e-Le-me%CC%81tier-de-boiseur.pdf
JJR24

JJR24 a écrit:Bonjour,
BOISEUR, charpentier des mines, voilà le nom que je cherchais!  
https://parc-explor.com/wp-content/uploads/2019/02/Muse%CC%81e-Les-Mineurs-Wendel-Visite-guide%CC%81e-Le-me%CC%81tier-de-boiseur.pdf
JJR24

Salut JJ,

Boulot tellement dur que sur la 2ème photo ils sont trois à tenir la scie...         

Mais ça devait être à l'EDF car il y en a une dizaine qui les regardent.   

Ben quoi ? Si on peut pu rire, fallait l'dire avant.   

Bonjour C'était du pin ou sapin jamais très gros ,certaines billes étaient refendues , il y avait toutes les longueurs , dans mon coin les gens vendaient du bois des qu'il était profitable , d'abord ils triaient le bois de charpente , puis les poteaux EDF -Telecom c'était ce qui se vendait le mieux ,puis le bois de mine Ce bois était majoritairement expédié par la SNCF (ligne du Cévenol par trains d'une cinquantaine de wagons 2 fois par jour ) C'était l'époque des Ets Gaillard , siège à Béziers
Nostalgie de cette période!!!!
a + gg 4369

Bonjour, sur les mines de diatomite dans mon coin ,c'était du chêne pour boiser ,les billes arrivaient par wagons étaient rendues devant les galeries (horizontales) taillées par un des ouvriers de l'équipe (2 par galerie secondaire ,2 piqueur 1 boiseur ) d'autres étaient convoyeurs des wagonets remplis vidés dans une trémie par retournement dans une cage ! ils étaient (les ouvriers ! payés avec un fixe et un minimum de un mètre par jour d'avancement ) éclairés à la lampe au carbure !le minerai d'une densité voisine de la craie si piochait assez facilement ! la difficulté était que quelques fois la galerie aboutissait sur du basalte et là il fallait faire des trous et des tirs de mines !!!

Dins ch'Pas-d'Calais, eul Fosse 2 avec ch'Mine-Image qui chervaut d'école à ches tiots mineurs in formation.
In vot bin eul tas d'bos qui attind eul berlines qui vont les deschindre au fond d'eul mine pour les tailler et faire euch boisage.


Convoi de matériel et de bois tiré par un loco Berry remonté du fond et modifié pour ne plus travailler qu'en surface.


Chariot de bois provenant de la mine d'Aniche (en voie de 570) et exposé au musée de la mine à la Fosse 2 d'Oignies.

à + / PO

Bonjour,

Photos qui permettent de mieux  "...descindre au fond d'eul mine pour être taillé..."
JJR24

Ouais JJ, il y a l'accent chti des mines et celui d'Armentières qui passe par Lille et s'arrête avant Carvin-Oignies.  

Je comprends parfaitement Dany Bonn dans ses films sur le Nord mais ai parfois du mal avec mes cousins du Douaisis.

à + / PO

RE,

Et moi donc! Je pige (presque) que dalle!
JJR24

Passe donc 6 mois dans le Nord mais pas dans les beaux quartiers, plutôt à Wazemmes et Moulins qui sont dans Lille ce que Harlem est à New-York... Là tu y apprendras l'argot, mais en plus de l'accent, tu en reviendras avec des bosses et des coups de surin.
Cependant, tu en repartiras en chialant car les Lillois sont très sympathiques et ne te demanderont pas pourquoi tu es monté les voir. 
C'est pas comme ceux d'en bas qui croient qu'on y va pour prendre leur soleil... Par contre, le boulot qu'ils laissent, on peut le prendre !

Assez rigolé, je retourne aux autorails Berry que j'ai cités un peu plus haut et dont les quelques photos glanées après toutes ces années de recherche paraissent montrer bien autre chose que les caractéristiques relevées sur la doc technique du constructeur.
 
Leurs deux lieux d'utilisation étant accolés à la frontière luxembourgeoise, j'ai lancé des bouteilles à la mer (disons à la mare car le Luxembourg n’est pas très grand) et j'attends qu'elles me reviennent avec, autant que possible, des infos plus probantes qu’aujourd'hui.

Quand même une avancée à propos de la draisine PAB 28 déjà montrée dans ce sujet et que voici en photo prise en janvier 1998 :



et que voilà dans son habillage d’origine après l’arrêt d’activité de la mine d’Angevillers : (photo R.A. Bowden de mai 1982))



C’est bien la même base, la partie supérieure du caisson ayant été découpée pour faciliter l’évacuation du personnel en cas de montée rapide des eaux dans des galeries fortement inondables en période de pluies.

Une autre photo qui la montre en situation inondée :


i
Selon moi, ce matériel était le prototype qui préparait la construction de deux séries distinctes en voie de 700 pour ces mines de fer très voisines :
- Mine de Rochonvillers : 8 autorails diesel APB 38 de 30 ch – moteur MWM D 308/2 et convertisseur
- Mine d’Angevillers : 7 autorails électriques APB 810 de 23,5 ch – Unelec AR 200 LX en 500 Volts

Y a plus qu'à espérer le retour des bouteilles, mais pas vides sinon... 

à + / PO

ah oui ! il est temps que les bouteilles lancées à la mer reviennent ! le niveau est déjà bien monté !

C'est même à se demander si les rails étaient visibles, et surtout les aiguillages dont une mauvaise manoeuvre pouvait les envoyer à Pétaouchnock (je ne sais pas si je prononce bien car je connais mal le luxembourgeois).

Chez nous on dit à "perpette les oies" !

Donc femelles, car je n'ai jamais entendu dire "à perpette les jars".    

Tiens JP. 

Voici ce que je suppose comme entraînement des roues pour l'autorail devenu draisine APB 28 ci-dessus.



Imagines-tu qu'on puisse remplacer l'ensemble moteur-convertisseur par un équipement électrique ?
Perso, je pense que c'est très probable, contact par caténaire sur le toit quand celui-ci existait encore.

Imagines-tu qu'on puisse doubler l'équipement moteur-convertisseur par un équipement électrique ?
C'est là que ça commence à partir dans toutes les directions et que des points de vue divergent !

Les spécialistes à vos tables à dessins et vos règles à calcul, mais les autres... 

à + / PO