Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (3ème partie)

Tombé là-dessus, j'ai d'abord pensé que la photo avait été prise à la va-vite du fait de l'inclinaison du convoi et du toit de la galerie.
Que nenni ! Il s'agit bien d'un loco et d'une ou des berlines mais dont la rame est probablement tractée par câble ou autre système car la motrice seule ne saurait gravir une telle pente.


Mais son nom Goodman me disait quelque chose, aussi j'ai poursuivi l'article pour découvrir cet autre loco.


Et celui-ci, à perches, m'a rappelé les Goodman des Houillères d'Auvergne (à archets celui-là), qui étaient plus précisément à la Mine de Messeix (63).
Il a été question sur VSA du matériel que j'y ai trouvé lors de mon passage en été 2016, mais aussi de l'état d'abandon du dernier Goodman de ce site.


Il est vrai qu'on ne peut pas être et avoir été...

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Bonsoir
2016 le pauvre soit il est toujours là soit en restauration soit il a fait un dernier voyage .....
Dommage

Bonsoir Jean-Marie,

Son dernier voyage a eu lieu en 1978 car il a servi à entretenir le n° 7 qui a encore roulé durant plusieurs années.

En fait, il y avait 3 locos de ce type et le n° 6 a subi le même sort et à la même époque.

Je n'ai rien retrouvé des deux autres et pourtant j'ai eu l'occasion d'aller voir là où c'était absolument interdit.

Pour celui ci-dessus, je ne suis pas formel concernant son n° 8, juste par déduction, mais ce pourrait bien être le 7 qui a survécu.

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Très bel article sur les premières locomotives minières R&H (Ruston & Hornsby) utilisées en Grande-Bretagne.

http://ruston.avlr.org.uk/underground.htm

Première berline roumaine tout en bois sur rails en bois datée de 1500... et des brouettes.
 
La locomotive adéquate ? Euh... Elle est encore à l'étude.  

J'ai un copain qui a une Dacia sent-des-pieds , ça ressemble quand même beaucoup

Quelle motorisation ? Toujours en boeufs car les chevaux n'arriveront que plus tard...  

Quelle différence entre les deux photos suivantes ?




La première montre la livraison d'un loco Berry 3735 T2 en voie de 800 et d'origine H.B.Lorraine groupe de Faulquemont-Folschviller (57)
pour exposition au carreau du Puits de l'Etançon des Houillères de Ronchamp (71), site minier qui n'a jamais utilisé de locotracteur.

Voici cette machine à son emplacement définitif et que certains reconnaîtront car présentée à plusieurs rerises dans cet article.



La seconde montre, au contraire, la livraison d'un loco LLD qui était depuis longtemps aux Mines d'Ardoises de Noyant-la-Gravoyère (49)
mais qui provenait des Mines de Fer de Segré-Nyoiseau où il est retourné début 2021 pour être à nouveau exposé sur son site d'origine.

Le voici d'abord alors qu'il stagnait à la Mine Bleue de Noyant-la-Gravière, photo déjà parue ici-même il n'y a pas très longtemps...


puis enfin en exposition sur le Carreau des Mines de fer de Segré à Nyoiseau où il a franchement meilleure mine (jeu de mots cher à JP).


A noter que l'article du journal qui relate ce fait parle de Decauville mais il s'agit bien d'un LLD construit en 1956 sous le n° 5851.

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Bonjour
J'ai eu peur !
en effet, en voyant les 2 premières photos, je me suis dit :
"la différence c'est qu'il y en a un qui est sauvé et l'autre qui va au broyeur ! un va au paradis l'autre en enfer"

heureusement l'honneur est sauf ! les deux sont sauvegardés !  

merci à toi pour toutes ces photos et ces petites histoires de transferts de ces locos encore en vie !

Merci JP, mais, comme beaucoup d'autres d'ici ou d'ailleurs, j'aimerais que tu arrêtes d'abattre des arbres !  

Et ne prends surtout pas l'excuse que c'est pour t'en faire des allumettes ou des cure-dents, sinon je te dénonce aux écolos.   



C'est pas juste !

Le rôle d'un journal est bien d'informer et non d'allécher sans explication...

Le locotracteur ci-dessous est celui du musée de la Mine à Grande-Synthe dans la banlieue de Dunkerque (59).


Y a pas d'carbon dins ch'te coin de ch'tis, mais seulement des anciens mineurs revenus de plus bas, qui ont décidé de maintenir le souvenir de leur présence dans les mines du Nord-PdC, d'où ce Decauville TMB 25 à moteur Baudouin DB2 de 25 ch récupéré à Lens.

Il faut bien reconnaître que c'est moins déplacé que d'installer une pâle copie de notre Tour Eiffel aux quatre coins du monde...  

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Bonsoir,

Je ne pensais pas aux ferrailleurs, mais à "une qui descend, l'autre qui monte"!
Maintenu dans son jus celui de Grande Synthe!
JJR24

Apparemment oui, mais sans charbon autour.

A noter que des maquettes y remplacent les éléments qui n'ont jamais existé entre Lille et la mer du Nord, et que le chevalement est de fabrication maison puisque ces anciens mineurs avaient retrouvé un emploi chez Usinor Dunkerque.

Comme quoi on est mineur dans l'âme ou on reste chez soi !  

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Une chouette photo que je n'aurais jamais pensé trouver sur le web. 


Depuis bientôt 10 ans je ne disposais que de celle-ci (et de quelques autres du même procédé) :


Même si le projecteur du bas n'a rien à faire là, on voit nettement dans quoi est garé le Berry 3635 T2 de la Mine Taurinya dont un autre exemplaire est aussi exposé pas très loin de là au Musée de la Mine d'Escaro (66).

Leur différence essentielle est que le moteur Piquand de celui d'Escaro a été remplacé par un Deutz, tandis que celui de Taurinya a encore le Piquand PT2 de 30 ch d'origine. 

4 locos de ce modèle avaient été livrés aux Mines de Prades, ainsi que 2 du type 3628 à moteur CLM CR2 de 24 ch sur lesquels rien n'a été retrouvé.

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Exemple de restauration française près de la frontière luxembourgeoise :


Loco Deutz MLH 232 F n° 9583 de 1929 - moteur au benzol - sur voie de 730 à l'ancienne mine de fer d'Hussigny (54)


Le même loco après remise en état avec moteur tournant sur voie de 730 au musée de la mine de fer d'Hussigny (54)

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Bonjour,

Revient de loin ce loco!!
Le démarrage du moteur se fait à la manivelle, mais la bombonne, je vois une sortie d'air, sert à quoi?
JJR24

L'échappement des gaz moteur... Peuchère !!!  
 
Montage certainement pas d'origine, mais vu que l'engin travaillait en milieu non grisouteux, ça pourrait s'expliquer ainsi.
Sinon, un dispositif antidéflagrant se trouvait à ce même emplacement sur les machines utilisées dans les mines de charbon.
Comme ci-dessous :

Deutz MLH 232 Gr n° 9315 de 1928 dans un musée en Allemagne

RE,

Ah! ça alors!
JJR24

Hein que ça te la coupe ? A ta place, je vérifierais...   

Autre exemple de restauration d'un loco Deutz plus que centenaire :


MLH 332 F de 1917 sur voie de 600 au Train Touristique de la Vallée de la Scarpe à St-Amand-les-Eaux (59)

Là aussi la sortie d'échappement a été bidouillée mais je ne connais pas la provenance de cette machine.

Ci-dessous montage avec système échappement antidéflagrant agréé pour les houillères :

Deutz MLH 220 de 1953 en voie de 600 au Musée de Gijon (Esp.).


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Sans vouloir couper votre conversation, je poste un négatif d'un mini-locotracteur équipé d'un moteur BERNARD W2
La question qui tue : qui était le fabricant ? (bien sûr, je n'ai pas la réponse !)

Peut-être construit pour des mines inaccessibles à l'homme ou alors pour le film "Les voyages de Gulliver" ?

Quoi qu'il en soit, c'est nain porte quoi !

Mais revenons sur terre ou plutôt sur le fer...

Un peu plus haut, il a été question de la mine de fer d'Hussigny (54).

Le sol de ce département de Meurthe-et-Moselle était riche de ce minerai que l'on retrouvait aussi au Luxembourg dont la frontière était si proche qu'il pouvait y avoir confusion dans la distinction des territoires.
De plus, chaque concession avait son propre écartement de voie et parfois plusieurs : 600 - 625 - 630 - 635 - 640 - 680 - 685 - 700 - 710 - 720 - 725 - 730 - 735 - 740 - 745 - 750 - 760 - 765 - 770 - 800 - 850 - 900 et 1000 mm. 

La mine d'Hussigny et sa voisine de Godbrange finirent par se regrouper et leur histoire est racontée ci-dessous de manière très claire et bien agrémentée :

http://l.berton.free.fr/histo.html

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