Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (1ère partie)

pernowel a écrit:

roland42 a écrit:Je suis de 61. Ecole à Roche et collège à La Varenne. Avec les polonais, marocains, italiens dont je fais partie (mon arrière grand père est venu bosser aux mines). J'habitais tout d'abord à l'école du centre (ma mère avait un logement de fonction), et ensuite, un lotissement sur la route de St Victor. Il y avait le Puits du Marais qui était encore en état, bien que ne fonctionnant plus. On y allait jouer ...

Mon père a bossé dès l'age de 14 ans un peu dans tous les puits en tant que piqueur, puis en formation interne il a passé un CAP d'électromécanicien pour terminer Ingénieur au moment de la fermeture. Je me souviens de lui au Sagnat, on était allé le visiter le jour de la Ste Barbe. Que de souvenirs.

Je suis de 72, mais j'ai débarqué à St Genest en 81. Je me suis sérieusement intéresser a la mine à partir de 83/84.
J'ai connu et visité le puits du marais, mais les ventilateurs avaient déjà été démoli et le puits de la Chana.
Mais je suis arrivé trop tard de quelques mois pour le puits Isaac et puits Charles.

Si tu as connus le puits du Sagnat, tu as due voir l'entre de la fendue du Tunnel (derrière la chapelle de la cote durieux)?
Te rappelles-tu de la fendue du Berlan, sur la route de St Victor à la roseriaie (maintenant)?

Je me souviens bien de l'entrée de la fendue à la Cote Durieu, mais pas de celle du Berlan. Il doit peut être rester quelques vestiges d'un Puits, qui se trouvait sur l'ancienne route du Chambon Feugerolles (en passant par la Piotière), après le Bessy. Ce puits était encore debout il y a quelques années. Je ne suis pas repassé par là depuis pas mal de temps, peut être prochaine balade en bécane.

Comme a dit JM, ça va trop vite... Attendez-moi tout de même !

à Pernowel - Peut-être plus AEG que SW, mais ça n'explique pas les pans coupés du dessus, sauf s'il s'agit d'une construction d'après la seconde GM où le matériel a été normalisé dans son aspect et ses dimensions comme ce fut le cas pour les locos diesel.

à Jean-Pierre - Exact. Le fameux 2PJ65 très présent sur la ligne Maginot. De lui dérivera le CR2 qui équipera les BERRY 3727 et 3728 dont il est question un peu plus haut.
Cet agrément du 3738 est pour moi le seul document qui parle enfin d'un moteur Renault sur du matériel BERRY, hormis les gros qui équipèrent certains des locotracteurs en service aux MDPA. Or, n'ayant connaissance de 3738 qu'en Belgique, il m'était difficile d'en trouver des preuves, et ta découverte me les apporte enfin. Un grand merci à toi.

Petite explication concernant l'existence des modèles à 3 puis 4 chiffres :
- le 1er indique l'écartement des rails : 3 = voies étroites avec châssis intérieur aux roues
- le 2ème indique l'utilisation : 6 = galeries ou milieux poussiéreux - 7 = mines grisouteuses
- le 3ème indique la puissance : 2 = 20 à 29 ch - 3 = 30 à 39 ch - 4 = 40 à 49 ch - ...
- le 4ème indiquera la transmission, nouvelle numérotation appliquée après la 2ème GM.
Bien entendu, la liste ne se limite pas à ces exemples mais elle serait trop longue à lire...

PO

J'ai omis de dire que ce 3738 faisait 35 ch et que j'ai longtemps pensé qu'il était à moteur CLM 3PJ65. Il y en avait 7 aux Charbonnages de Limbourg-Meuse (Belgique) http://www.nicau.be/eisden.html
Mais je n'ai toujours pas d'explication pour le 8 qui déterminait sa transmission, et soit il s'agissait encore de l'ancienne classification (basée sur quoi ?), soit c'était déjà la nouvelle et dans ce cas il était équipé d'un convertisseur de couple. Mais j'opterais plutôt pour l'ancienne à laquelle appartenait aussi la famille des 3628 et 3728.
Bizarre, ça fait un bail que la mine n'existe plus mais je n'arrête pas de creuser.

roland42 a écrit:Je me souviens bien de l'entrée de la fendue à la Cote Durieu, mais pas de celle du Berlan. Il doit peut être rester quelques vestiges d'un Puits, qui se trouvait sur l'ancienne route du Chambon Feugerolles (en passant par la Piotière), après le Bessy. Ce puits était encore debout il y a quelques années. Je ne suis pas repassé par là depuis pas mal de temps, peut être prochaine balade en bécane.

A la cote Durieu, il y a eu plusieurs fendues: La Chiorarie 1&2, Essarterie 1&2, Pangaud1&2, Tunnel.......Laquelle?

Celle du berlan se situait là ou il y a actuellement le pépiniériste devant le garage Rebaud, sur la route de Saint Victor
Le chevalement dont tu parles est celui du puits des combes à la Ricamarie. Avant il était dans un écrin de verdure, maintenant, il est au milieu d'un lotissement.....mais c'est devenu un monument classé.
J'ai pas bien compris la démarche.

pernowel a écrit:

roland42 a écrit:Je me souviens bien de l'entrée de la fendue à la Cote Durieu, mais pas de celle du Berlan. Il doit peut être rester quelques vestiges d'un Puits, qui se trouvait sur l'ancienne route du Chambon Feugerolles (en passant par la Piotière), après le Bessy. Ce puits était encore debout il y a quelques années. Je ne suis pas repassé par là depuis pas mal de temps, peut être prochaine balade en bécane.

A la cote Durieu, il y a eu plusieurs fendues: La Chiorarie 1&2, Essarterie 1&2, Pangaud1&2, Tunnel.......Laquelle?

Celle du berlan se situait là ou il y a actuellement le pépiniériste devant le garage Rebaud, sur la route de Saint Victor
Le chevalement dont tu parles est celui du puits des combes à la Ricamarie. Avant il était dans un écrin de verdure, maintenant, il est au milieu d'un lotissement.....mais c'est devenu un monument classé.
J'ai pas bien compris la démarche.

La fendue de la cote Durieu dont je me souviens est celle dont l'entrée donnait à proximité de l'ancienne route de St Etienne, sur la gauche en sortant de la Cote. On voyait le chevalement de l'entrée et le tunnel qui s'enfonçait dans la colline. Je crois qu'elle était bouchée un peu plus loin.

Je vais largement sortir du cadre des vielles soupapes, que les modos m'excusent.
Ci joint 4 vues d'évolution de la Cote Durieux entre 1967 et nos jours.
1-Puits du Sagnat (Cf photo)
2-Fendue du Tunnel 1, puis 2 (A l'origine, elle utilisait l'entrée de l'ancien tunnel de Dourdel, mais l'entrée a été largement modifié et une deuxieme fendue a été creusé)
3-Chapelle de la cote Durieux
4-Découverte de l'Essarterie Est
5-Fendue Pangaud 2, la une est à l'opposé dans l'ancienne carrière
6-Puits de Pommaraise, (ventilateur uniquement)
7-Fendue de l'Essarterie 2
1967
1970
1974
2019

Le chevalement du puits du Sagnat c'était ça: un chevalement métallique dans un gros bâtiment, puis la partie émergente a été dépouillée lors d'une campagne de travaux de modernisation dans les années 50.

bonjour
Magnifiques documents !
quant au "hors sujet", il n'y en a pas puisque nous sommes dans la rubriques des passions autres que les VSA et Pierre nous a bien prévenus par son titre "Tout sur les mines...."

a+
JP

Superbes photos. Sur la 1ere photo du puits du Sagnat, on voit le pont sur lequel je venais voir mon père quand il sortait

Puits du Sagnat vue coté entrée du tunnel


Puits du Sagnat après la modernisation de 1950 (la machine d'extraction a été tourné à 180° par rapport à l'ancienne), la recette d'extraction a été modernisée pour accueillir des bennes standardisées de 1000litres.
Bien que sur le trajet de l'important travers bancs qui conduit au puits Charles, il a été choisi de remonter les bruts de la cote Durieux (Dourdel - Grange neuve - villeboeuf) par ce puits.

Autre vue de la cote Durieux - entrée du tunnel.
La fendue du tunnel 1 emprunte l'entre du tunnel sur quelques dizaines de mètres, puis plonge sur la droite pour atteindre une couche à proximité. Une deuxième antenne sera creusée elle à gauche pour doubler la fendue Pangaud 2.

Lors de l'exploitation de la couche par cette fendue, toute la partie de le voie ferrée sera remblayé par dessus une fausse galerie recouverte. Une deuxième fendue du tunnel sera creusée, tout de suite en plongeant à droite derrière l'église pour doubler le dispositif (entre/sortie d'air, issue de secours, déplacement du chantier). La couche sera exploitée ensuite en surface par découverte (cf photo avant).
Point de repère: la chapelle de la cote Durieux en bas à droite.

GORDINI 07 a écrit:bonjour
Magnifiques documents !
quant au "hors sujet", il n'y en a pas puisque nous sommes dans la rubriques des passions autres que les VSA et Pierre nous a bien prévenus par son titre "Tout sur les mines...."
a+
JP

Quand je disais que ce pitbull ne lâchait rien ! Là, il est parti pour rogner l'os jusqu'à la moelle, quitte à s'user les dents. C'est-y pas un plaisir de voir jusqu'où la passion peut mener ? Je suis content que l'on sorte un peu des bassins du Nord-Pas de Calais ou de Lorraine pour celui de la Loire qui est à l'origine de l'extraction du charbon en France, et si Persowel trouve ici de quoi s'exprimer, qu'il n'hésite pas, ce fil est à tous ceux qui savent ou veulent découvrir sur la mine, qu'elle soit charbonnière ou non.

à +
PO

comme dab

pierre1942 a écrit:Quand je disais que ce pitbull ne lâchait rien ! Là, il est parti pour rogner l'os jusqu'à la moelle, quitte à s'user les dents.

Pô du tout, je profite qu'il y ait un forumeux du coin, qui en plus a connut, pour lui expliquer ce qu'il a vu dans sa jeunesse
J'ai fait tous les bassins, mais je ne connais pas l'histoire de tous comme je connais ce qui s'est passé sur la concession 62 de la compagnie de Roche la Molière et Firminy.

C'est marrant comme les puristes ne parlent que de concessions et de compagnies, alors que moi je ramène tout aux Bassins et Groupes des Houillères Nationales vu que je n'ai connu que ça en 1958 quand je suis tombé dans la marmite où se préparait la future potion minière qui rendait... histérix.
156, c'est le nombre de puits et fendues qui trouaient le sol de la commune de Roche-la-Molière. Rien de surprenant que cela ait pu laisser des traces chez ceux qui étaient du coin, et tant mieux s'ils nous en font profiter.
Allez les Ligériens (Liger = ancien nom de la Loire). A vous souvenirs, vous avez 2 heures, ensuite on ramasse les copies !

pierre1942 a écrit:C'est marrant comme les puristes ne parlent que de concessions et de compagnies, alors que moi je ramène tout aux Bassins et Groupes des Houillères Nationales vu que je n'ai connu que ça en 1958 quand je suis tombé dans la marmite où se préparait la future potion minière qui rendait... histérix.
156, c'est le nombre de puits et fendues qui trouaient le sol de la commune de Roche-la-Molière. Rien de surprenant que cela ait pu laisser des traces chez ceux qui étaient du coin, et tant mieux s'ils nous en font profiter.
Allez les Ligériens (Liger = ancien nom de la Loire). A vous souvenirs, vous avez 2 heures, ensuite on ramasse les copies !

Les balades en famille, le dimanche après manger, qui nous menaient à travers les campagnes mais surtout à travers les puits, bassins de lavage, canaux, lotissements de maisons des mines (cité du Marais, des Moulins, des Vialles, Beaulieu etc...). Avec le père et le grand père qui parlaient des puits, des galeries qui menaient de tel puits à tel autre..... les fumées noires des fourneaux à charbon chargés à grand renfort de boulets ou d'anthracite, cette odeur particulière.... le charbon rentré à l'aide de la grande pelle par les soupiraux de la cave pour chauffer l'hiver....les cicatrices bleues sur les bras des amis de mon père (le charbon lorsqu'il griffe laisse une trace, un peu comme un tatouage)... que de souvenirs. Fait chier, je deviens nostalgique. La neige si blanche qui noircissait vite avec la poussière. L'harmonie des Polonais, celle des mineurs de Roche. La caisse de secours minière (sécu des mineurs) ptain c'est pas tout jeune.

Dis donc, Roland, c'est pas bientôt fini de vouloir nous faire pleurer ? Et dire que durant des années j'ai traversé le bassin houiller du N-PDC sans jamais jeter un regard sur les molettes qui tournaient encore à fond de train, puis ceux de Provence et des Cévennes, plus tard ceux d'Auvergne et de Blanzy et jusqu'à celui de Lorraine alors que les hauts-fourneaux étaient toujours debout, tout ça dans l'indifférence totale parce que la potion minière étant en sommeil et que je n'avais pas le temps de regarder le paysage vu que j'usais une voiture tous les 18 mois en allant visiter mes clients sur 25 à 33 département.

pierre1942 a écrit:C'est marrant comme les puristes ne parlent que de concessions et de compagnies, alors que moi je ramène tout aux Bassins et Groupes des Houillères Nationales vu que je n'ai connu que ça en 1958 quand je suis tombé dans la marmite où se préparait la future potion minière qui rendait... histérix.

Les houillères nationalisées ont hérité de ce que les compagnies avaient bâti. Dans la Loire, les travaux de 1945 à 1955 ne sont que la mise en œuvre de ce qui avait été planifié avant.
Il y a quelques années, je faisais aussi l'amalgame entre les 2 périodes. Puis je me suis aperçu de toutes les conneries qui ont été faite par une gestion à dominante rouge.
Le prolétariat pensait avoir gagner au moment ou de toute façon la fin était inéluctable.

roland42 a écrit:.....Fait chier, je deviens nostalgique. La neige si blanche qui noircissait vite avec la poussière. L'harmonie des Polonais, celle des mineurs de Roche. La caisse de secours minière (sécu des mineurs) ptain c'est pas tout jeune.

Je n'ai absolument pas de nostalgie. C'est un monde que je n'ai pas connu. J'ai des regrets de ne pas avoir connu telle ou telle chose, de ne pas avoir pris plus de photo....mais alors aucune nostalgie.
Et sans compter que le monde "ouvrier" ne m'intéresse pas en tant que sujet. Mon crédo, c'est l'histoire, la géographie et la technique.

En revanche, je comprends ceux qui éprouvent cette nostalgie, de l'enfance, de l'ambiance.......
Ma femme est ch'ti, avec des origines polonaises, et a grandi dans un coron chez ses grands parents.
La bière, les rires, les larmes, la fumée, le terril.........je connais bien

Bonjour
Je n'ai pas connu le monde minier, mais tout m'intéresse dans ce sujet !
alors allez-y sans retenue, que vous soyez nostalgiques ou pas !
a+
JP

Bien sûr que sa fin était inéluctable. Je suis tombé sur un document lorrain qui démontrait que le charbon était vendu au tiers de son prix de revient, les deux autres tiers étant compensés par l'Etat, c'est-à-dire par les contribuables qui en alimentaient les caisses. De même qu'électricité, fuel et gaz le remplaçaient peu à peu, mais qui pouvait le comprendre parmi ceux dont c'était le gagne-pain ? Il suffisait alors de ne pas leur parler vrai pour les rassurer momentanément, surtout quand des élections étaient en vue, mais si ça ne faisait que retarder l'échéance tant redoutée, c'était surtout sans espoir de survie.
Si tu as vraiment les ch'tis en souvenir, tu as pourtant oublié les frites, le potchelevch, la bistoule et le Vieux-Lille, fromage auprès duquel le Maroilles fait figure de pinard face à un grand cru... C'est mon avis personnel mais j'entends le défendre, foi de Lillois !

Bonsoir
Merci à Pernowel pour nous faire decouvrir ce bassin qui était dense au vue des photo et merci pour l indication des gisements non exploité
Pour ma,part comme vous avez put le voir j ai un attachement particulier pour les hbd et particulièrement pour la partie Susville le Peychaniard gisement creuse en galerie horizontal et le gisement des chuzins avec le puit du villaret et celui des rioux gisement de la meilleure ( soyons Chauvin ) anthracite du monde
A retracé l histoire des hbd est un travail de longue haleine et qui demande de ce dépêcher car beaucoup d acteurs ne sont plus la...
Oui a Susville a longtemps était un bastion rouge ou toutes l évolution des conditions a été une succession de combat pour exemple fermeture des houillère prévue en 1968 et fin 1997
Quand à la valeur du prix de la thermie il y aurait beaucoup à dire je me permettrai de mettre des articles la decu
Quand on veut tuer son chien il a la rage...
Merci pour ces échanges
Amicalement

Sans aller jusqu'à parler de rage, ce n'est pas que le prix de l'extraction qui, en France, a eu raison de la mine, c'est aussi et surtout qu'on y produisait le meilleur charbon de qualité ménagère dont les besoins se réduisaient à un point tel que la consommation n'épuisait pas les stocks. Quant au charbon de qualité inférieure pour un usage industriel, son exploitation coûtait tout autant car il fallait le chercher à de grandes profondeurs, alors que d'autres pays en sortaient presque au ras du sol avec leurs découvertes.
J'ai un fils agent technique chez Esso à Fos-sur-Mer qui se demande quand ce sera son tour car il sait très bien que les raffineries pétrolières sont elles aussi en sursis. Rien n'est immuable, tout se déplace ou se transforme...
Le jour où tu montes en Matheysine, n'oublie pas de me le faire savoir, je me ferai un plaisir de t'y rejoindre, mais attends au moins que j'aie ma nouvelle hanche et que je sois en état à reprendre le volant car pour le moment je traîne plutôt la patte.
Amicalement
Pierre

pernowel a écrit:En revanche, je comprends ceux qui éprouvent cette nostalgie, de l'enfance, de l'ambiance.......
Ma femme est ch'ti, avec des origines polonaises, et a grandi dans un coron chez ses grands parents.
La bière, les rires, les larmes, la fumée, le terril.........je connais bien

Je crois que c'est surtout ça, la nostalgie de l'enfance, surtout quand elle a été heureuse, ce qui a été mon cas. Merci à toi pour ce partage.

pierre1942 a écrit:Si tu as vraiment les ch'tis en souvenir, tu as pourtant oublié les frites, le potchelevch, la bistoule et le Vieux-Lille, fromage auprès duquel le Maroilles fait figure de pinard face à un grand cru... C'est mon avis personnel mais j'entends le défendre, foi de Lillois !

Je n'ai pas les ch'tis en souvenir, je les côtoie encore, puisque mes beaux-parents sont en vie et on monte régulièrement les voir. Tu as oublié le patois