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Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Un tout autre sujet ... quoique !
Cette photo de "Bienfait" (le cheval) m'a beaucoup impressionné !
L'histoire avait fait l'objet d'une devinette sur mon forum regroupant des passionnés du cheval Frison ("Amicalement Frison")
Comme c'est une photo du site de l'Apphim, Pierre aura sans doute des choses à nous dire là-dessus hormis ce que l'on peut y lire comme :
"En avril 1966, bienfait est le dernier cheval des HBNPC (Houilllères du Nord-Pas de Calais) remonté des galeries d’Oignies à l’âge de 19 ans. Il finira sa carrière en 1971 dans une pâture.
"Une bande de cuir protège ma tête..." : "... on lui protégeait le dessus de la tête par une bande de cuir afin d’éviter qu’il s’assomme sur le toit des galeries. Les chevaux ont souffert. Ils étaient souvent blessés par les parois, les accidents notamment lorsque le train de berlines s’emballait et déraillait. En outre, les "meneux d’quévaux" du 19ème étaient plutôt rudes avec les chevaux car leur salaire dépendait de la rapidité des trains de berlines."
"Hagenbeck faisait figure de quatre étoiles pour mes copains..." : Cet indice fait un rapport entre le régime de beaucoup de chevaux qui descendaient au fond de la mine pour de longues durées, voire leur vie entière, et le régime des mines de "...la Ruhr (Allemagne), dans la mine du Hagenbeck, les chevaux descendent le matin et remontent à midi pour être remplacés par d’autres chevaux après huit heures au fond." (http://www.traitsensavoie.fr/spip.php?article249)
"1960 : nous ne sommes plus que 130 en France ..." : en 1960 il ne restait plus que 130 chevaux dans les mines françaises "
Cette photo de "Bienfait" (le cheval) m'a beaucoup impressionné !
L'histoire avait fait l'objet d'une devinette sur mon forum regroupant des passionnés du cheval Frison ("Amicalement Frison")
Comme c'est une photo du site de l'Apphim, Pierre aura sans doute des choses à nous dire là-dessus hormis ce que l'on peut y lire comme :
"En avril 1966, bienfait est le dernier cheval des HBNPC (Houilllères du Nord-Pas de Calais) remonté des galeries d’Oignies à l’âge de 19 ans. Il finira sa carrière en 1971 dans une pâture.
"Une bande de cuir protège ma tête..." : "... on lui protégeait le dessus de la tête par une bande de cuir afin d’éviter qu’il s’assomme sur le toit des galeries. Les chevaux ont souffert. Ils étaient souvent blessés par les parois, les accidents notamment lorsque le train de berlines s’emballait et déraillait. En outre, les "meneux d’quévaux" du 19ème étaient plutôt rudes avec les chevaux car leur salaire dépendait de la rapidité des trains de berlines."
"Hagenbeck faisait figure de quatre étoiles pour mes copains..." : Cet indice fait un rapport entre le régime de beaucoup de chevaux qui descendaient au fond de la mine pour de longues durées, voire leur vie entière, et le régime des mines de "...la Ruhr (Allemagne), dans la mine du Hagenbeck, les chevaux descendent le matin et remontent à midi pour être remplacés par d’autres chevaux après huit heures au fond." (http://www.traitsensavoie.fr/spip.php?article249)
"1960 : nous ne sommes plus que 130 en France ..." : en 1960 il ne restait plus que 130 chevaux dans les mines françaises "
Jeanjarre- Pilote
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Comme ça à vue de nez je pencherai plus pour une SW, en rapport à la hauteur de pots des ressorts de tension des perches et aux deux barres tubulaires sur l'avant.
Mais la photo est trop contrastée pour être catégorique.
SW Maginot:
pernowel- Résident permanent
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Salut pernowel,
Je pense que tu as raison (je t'entends déjà dire "comme d'hab"), d'où mon point d'interrogation car je n'avais pas comparé avec les locos de la Ligne Maginot. Mais ce qui est assez inhabituel, c'est que le conducteur paraît être au milieu...
Je pense que tu as raison (je t'entends déjà dire "comme d'hab"), d'où mon point d'interrogation car je n'avais pas comparé avec les locos de la Ligne Maginot. Mais ce qui est assez inhabituel, c'est que le conducteur paraît être au milieu...
pierre1942- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Salut Jeanjarre,
Cette photo émane des archives des Charbonnages de France et tout le monde l'a plus ou moins publiée, ce qui est le cas de l'Apphim.
Ce que je crois avoir écrit beaucoup plus haut sur Oignies, c'est qu'il m'y a été rapporté qu'un de leurs chevaux ne laissait passer que le mineur qui lui donnait un morceau de pain, sinon il mordait systématiquement la fesse de celui qui avait oublié d'acquitter son passage. On m'y a aussi raconté l'histoire d'un autre (ou du même ?) qui, une fois remonté, n'a plus jamais voulu redescendre pour reprendre son service. L'ancien porion qui m'a narré ces faits les situait effectivement autour de 1960.
Enfin, je me souviens bien d'avoir vanté l'expression de ce cheval dont l'oeil narquois semble dire "C'est moi le chef".
Cette photo émane des archives des Charbonnages de France et tout le monde l'a plus ou moins publiée, ce qui est le cas de l'Apphim.
Ce que je crois avoir écrit beaucoup plus haut sur Oignies, c'est qu'il m'y a été rapporté qu'un de leurs chevaux ne laissait passer que le mineur qui lui donnait un morceau de pain, sinon il mordait systématiquement la fesse de celui qui avait oublié d'acquitter son passage. On m'y a aussi raconté l'histoire d'un autre (ou du même ?) qui, une fois remonté, n'a plus jamais voulu redescendre pour reprendre son service. L'ancien porion qui m'a narré ces faits les situait effectivement autour de 1960.
Enfin, je me souviens bien d'avoir vanté l'expression de ce cheval dont l'oeil narquois semble dire "C'est moi le chef".
pierre1942- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
C'est gentil ... Merci Pierre !
Tout à fait cette impression dans le regard ...
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Jeanjarre- Pilote
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
bonjour
je crois qu'il y a une anecdote d'un cheval qui comptait les wagonnets, s'il y en avait trop il refusait de bouger !!!
salutations
je crois qu'il y a une anecdote d'un cheval qui comptait les wagonnets, s'il y en avait trop il refusait de bouger !!!
salutations
jean-jacques- Résident permanent
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
C'était dit dans la plupart des mines où ils étaient utilisés mais ça valait aussi pour les autres équidés. Comme point à ne pas dépasser, tantôt on citait le nombre de chocs des berlines chargées, tantôt on évoquait la masse totale du convoi à tracter. Il y a peut-être une part de légende dans tout ça, mais chaque puits de mine a certainement eu son histoire personnelle à raconter.
pierre1942- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
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GORDINI 07- Modérateur
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
C'est bien pour cela que le mineur implorait le bestiau de le laisser passer, d'où la réaction du quadrupède "Tu me donnes quelque chose en échange sinon tu vas le regretter".
pierre1942- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Sur la Mine de Gaude :
Découverte en 1780, son exploitation n'a évolué qu'à partir de 1831. Elle devint la principale mine du pays manosquin.
On y extrayait de la lignite à faible pouvoir calorifique mais suffisant pour certains besoins.
La galerie principale fut électrifiée en 1928, mais en 1940 les galeries secondaires détenaient encore une vingtaine de chevaux.
Une descenderie de 360 marches permettait alors aux mineurs d'accéder à la galerie qui était à - 100 m.
Photo présentée à l'envers dans le livre, d'où mon retard à le comprendre et à la mettre ici.
En 1956, un chevalement et sa cage d'ascenseur assurèrent la descente au fond atteint à - 310 m.
Sa production était essentiellement dirigée vers la centrale thermoélectrique de Ste-Tulle et l'usine chimique de St-Auban (04)
Son activité cessa en 1965 et le chevalement fut abattu avant la fin de cette même année.
Au plus fort de son rendement, la Mine de Gaude a employé jusqu'à 150 ouvriers.
sources : Robert Sausse - Claude Mesnil
Découverte en 1780, son exploitation n'a évolué qu'à partir de 1831. Elle devint la principale mine du pays manosquin.
On y extrayait de la lignite à faible pouvoir calorifique mais suffisant pour certains besoins.
La galerie principale fut électrifiée en 1928, mais en 1940 les galeries secondaires détenaient encore une vingtaine de chevaux.
Une descenderie de 360 marches permettait alors aux mineurs d'accéder à la galerie qui était à - 100 m.
Photo présentée à l'envers dans le livre, d'où mon retard à le comprendre et à la mettre ici.
En 1956, un chevalement et sa cage d'ascenseur assurèrent la descente au fond atteint à - 310 m.
Sa production était essentiellement dirigée vers la centrale thermoélectrique de Ste-Tulle et l'usine chimique de St-Auban (04)
Son activité cessa en 1965 et le chevalement fut abattu avant la fin de cette même année.
Au plus fort de son rendement, la Mine de Gaude a employé jusqu'à 150 ouvriers.
sources : Robert Sausse - Claude Mesnil
Dernière édition par pierre1942 le 31/7/2019, 19:52, édité 1 fois
pierre1942- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
bonsoir
j'ai vraiment les larmes aux yeux quand je vois la photo de ce cheval !!
j'ai vraiment les larmes aux yeux quand je vois la photo de ce cheval !!
jean-jacques- Résident permanent
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Il y a vraiment de quoi car on y sent toute sa soumission à ces mineurs auxquels il consacrera l'essentiel de son existence.
pierre1942- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Bonsoir,
La photo de ce cheval dégage aussi une impression de puissance, physique et psychologique! Preuve d'une grande intelligence à s'adapter au milieu! (sinon, le cheval peut se laisser mourir!);
pour ces photos et commentaires sur la vie de ces chevaux de trait!
JJR24
La photo de ce cheval dégage aussi une impression de puissance, physique et psychologique! Preuve d'une grande intelligence à s'adapter au milieu! (sinon, le cheval peut se laisser mourir!);
pour ces photos et commentaires sur la vie de ces chevaux de trait!
JJR24
JJR24- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Cette image fait sourire car elle se veut montrer le plaisir et la connivence éprouvé mais elle me glace le sang car j'imagine ou plutôt j'essaie d'imaginer la vie dans ces mines !
Difficile d'imaginer la vie de ces chevaux même si, j'en suis convaincu, les mineurs devaient être aux petits soins pour eux !
Quel traumatisme cette descente dans le filet quand on connait la sensibilité des chevaux ...
Difficile d'imaginer la vie de ces chevaux même si, j'en suis convaincu, les mineurs devaient être aux petits soins pour eux !
Quel traumatisme cette descente dans le filet quand on connait la sensibilité des chevaux ...
Jeanjarre- Pilote
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Sur mon forum "Amicalement Frison" j'avais organisé un concours de devinettes ayant trait au cheval ...
Je vous livre le message explicatif final :
Dès le XVI ème siècle, les chevaux étaient utilisés au jour sur « le carreau » de la mine.
Ils étaient attelés à un manège pour le pompage de l’eau( l’exhaure) et un peu plus tard pour la remontée du charbon avec des tonneaux. Les chevaux étaient condamnés à tourner en rond, toute leur vie autour d’un axe central …
A la fin du XVIII ème siècle, les frères Labarre de Roche se servaient de chevaux pour remonter les sacs de charbon à la surface d’une fendue.
Vers le milieu du XIX ème siècle, les chevaux descendent dans les mines et remplacent les « hercheurs », mineurs qui poussaient les berlines chargées de charbon.
Ce serait en 1821 que le premier cheval fut introduit dans un puits de mine à Rive de Gier, puis les suivants en 1824 à St Etienne et Firminy !
En 1920, leur nombre en France est estimé à 10.000.
Ils sont donc affectés à la traction des trains pour évacuer le charbon du lieu d’abattage vers le puits qui mène au jour…
Ces chevaux étaient des chevaux de race de trait breton .Ils étaient petits, trapus, robustes et résistants. Avant de les envoyer au fond, on leur faisait suivre un apprentissage : apprendre à marcher entre les rails, monter et descendre des plans inclinés et tirer des charges lourdes… Ils étaient descendus au fond à l’âge de 5 ans, une fois castrés (hongres).
Cette descente délicate s’effectuait en suspendant l’animal, sous la cage par des sangles et courroies, en position assis sur sa croupe et jambes repliées…Le cheval, paralysé de peur ne faisait en général aucun mouvement et reprenait peu à peu ses sens, une fois arrivé dans la galerie.
Plus d'infos :
http://amiproche.e-monsite.com/pages/les-chevaux-dans-la-mine.html
"Ces animaux sont introduits dans la mine de la manière suivante. On place sur le cheval un filet de cordes qui l’enveloppe de manière à ce qu’il soit assis sur sa croupe lorsque le filet sera suspendu par ses cordes principales au câble du puits. Après lui avoir bouché les yeux on attache à ses pieds des manchons en cuir garnis d’anneaux. On fait passer une corde dans ces quatre anneaux et on la tire brusquement de manière à étourdir le cheval et à le faire tomber sur un lit de paille. Alors les pieds étant réunis et étant liés ainsi que la tête aux cordes principales du filet on attache celles ci au câble du puits et le cheval descend jusqu’à la recette où il est recueilli Au besoin on le remonte de la même manière "(1)
"Huit à neuf hommes sont nécessaires pour mener à bien cette manière de faire.
Si les hommes qui pratiquent cette méthode ne sont pas bien entrainés et habiles les conséquences peuvent être catastrophiques pour les chevaux ( fractures, contusions...). L’arrivée est de nouveau un moment délicat puisqu’il s’agit de remettre le cheval sur ses pieds. Or dès qu’il est au fond, le cheval s’efforce de se relever avec des mouvements violents qui parfois le blesse ou blessent les mineurs chargés d’enlever ses liens."
"Dès que la taille des cages le permettra, les chevaux descendront par ce moyen.
C’est finalement l’équipement des fosses qui déterminera les moyens employés pour la descente des chevaux.
La descente dans des cages est signalée très tôt, par exemple en Belgique.
Des cages spéciales pour les chevaux sont explicitement désignées comme moyen de descente dans un article paru à Charleroi en 1856 .(3)
A.T. Ponson décrit ces cages : " Le mineur belge prévient ces accidents (à l’arrivée. Ndlr.) par l’emploi d un coffre en bois ou mieux en tôles de fer rivées sur un squelette de même métal. Les parois formant les petits côtés s’ouvrent entièrement et donnent passage au cheval qui pénètre par l’une des deux portes et trouve sur la porte opposée une échancrure dans laquelle se loge son poitrail ce qui permet de conserver à l’appareil une hauteur suffisante. Celui ci ayant ses quatre faces renflées vers le milieu de leur hauteur ou pourvues d appendices en tôles courbées ne peut s’accrocher aux parois du puits. La caisse attachée au câble d’extraction par quatre chaînes parvient à sa destination la porte s’ouvre et le cheval sort sans que ses pieds aient cessé un instant de rester en contact avec un support solide et par conséquent sans qu’il ait fait un seul mouvement. Ses yeux sont également couverts et un ouvrier placé sur lui dirige le vase pendant sa descente."
Ces différentes manières de faire ne sont pas sans incidence sur le bien- être des équidés.
Au vu de la difficulté de la descente au filet, il semble malheureusement évident que les chevaux ainsi amenés au fond vont y rester, dans la majorité des cas, pendant la totalité de leur vie dans les galeries. Tout au plus les remontra t-on en cas de maladie et si c’est vraiment indispensable, car il faudra employer bien évidemment le même moyen de transport pour sortir.
C’est donc, la plupart du temps, vieux et usés qu’ils remonteront au jour."
http://www.traitsensavoie.fr/spip.php?article249
(1) : Sur le transport intérieur dans les mines de houille de Saint Etienne et de Rive de Gier Par M GERVOY Ingénieur des mines MÉMOIRE
Annales DES MINES RECUEIL DE MÉMOIRES SUR L EXPLOITATION DES MINES PARIS CHEZ CAR1LIAN GOEURY ÉDITEUR Ï IBRAIRE 1836
"Lors de la première descente du cheval, il était conduit à l’écurie du fond et il s’habituait à l’obscurité. Au fil des jours, le cheval s’habituait à son parcours."
Plus d'infos sur ce site :
https://mineurdefond.fr/articles.php?lng=fr&pg=100&mnuid=439&tconfig=0
"Les mules et les ânes, nous l’avons vu, furent utilisées à Epinac, mais aussi dans d’autres mines en France : dans le Gard, dans les mines de la Loire, à Decazeville, à Faymoreau, à Cruéjouls dans l’Aveyron......"
Cet article traite des effectifs et des races :
http://www.traitsensavoie.fr/spip.php?article257
Ici nous sommes en Pologne ...
"Les chevaux sont seulement apparus dans les mines de Wieliczka et de Bochnia au début du 16ème siècle. Ils ont travaillé à la fois en transport horizontal, en tirant des chariots avec du sel, et en transport vertical en alimentant des tapis roulants. À une époque, il y a eu plus de 100 chevaux dans la mine de Wieliczka."
"Une vie souterraine
Mais comment ont-ils été amenés dans la mine ? Initialement, de grandes boîtes ont été utilisées à cet effet, qui ressemblaient à des cages d'ascenseur. À partir du 19ème siècle, les chevaux portaient un harnais spécial. Le cheval était étroitement attaché et sécurisé de manière à ne pas pouvoir donner de coups de pied et se blesser, puis il était lentement descendu dans le puits. Les animaux, une fois descendus à la mine, y passaient presque toute leur vie. Très rarement, et seulement dans des cas exceptionnels, étaient-ils ramenés à la surface au cours de leur vie. Certains chevaux n'ont pu s'adapter à la mine et sont devenus fous ou sont simplement morts. En moyenne, ces animaux travaillaient pendant environ 10 ans, mais certains ont travaillé dans la mine pendant 24 ans.
Leur travail était difficile mais très utile et grandement apprécié. Dès le XVIe siècle, les autorités minières ont inclus dans les instructions minières des normes concernant la nourriture, les conditions de travail et de repos des chevaux. La surveillance générale de ces animaux était confiée à un palefrenier et le soin direct était assuré par les conducteurs qui dirigeaient le travail des chevaux attelés aux tapis roulants. L'accent était mis sur la protection des animaux, dans la mesure où la négligence était passible de sanctions pécuniaires et pouvait même entraîner le renvoi du fautif. Ainsi, les chevaux de la mine avaient des écuries confortables et sèches et les deux mines prévoyaient des routes favorables aux chevaux, appelées « routes des chevaux ». Des normes alimentaires minutieuses étaient respectées. Les chevaux bénéficiaient également des soins constants d'un vétérinaire et de forgerons. Les animaux étaient généralement en bonne santé et il s'est avéré que malgré de nombreuses années de travail souterrain dans un environnement sombre et salé, ils n'ont pas perdu la vue.
La fin d'une ère
Au 20ème siècle, le développement de la mécanisation minière a progressivement limité l'utilisation des chevaux sous terre. Ils n'étaient plus nécessaires au transport du sel mais aidaient les mineurs pendant les rénovations et dans les endroits où les appareils mécaniques ne pouvaient pas être utilisés. Dans les années 1970, il ne restait que deux chevaux et la dernière jument, Baśka, a quitté la mine de Wieliczka le 14 mars 2002 et a été le dernier cheval à travailler dans une mine polonaise. Kuba, le dernier cheval de la mine de Bochnia, est parti beaucoup plus tôt - en 1961. Officiellement, les chevaux des mines polonaises ont été retirés en vertu d'un règlement publié cinq ans plus tôt."
Dans la mine de sel de Wieliczka, les chevaux aidaient encore les mineurs à travailler à la fin du 20ème siècle. Le dernier cheval, Baśka, a quitté la mine cérémonieusement en 2002. – Rafał Stachurski
"Baśka a travaillé dans la mine de Wieliczka pendant 13 ans, principalement pour des travaux de sécurité dans des allées étroites. Son dernier lieu de travail a été la salle Gołuchowski. Quand elle a retrouvé la surface, elle avait 16 ans. Les mineurs lui ont dit au revoir "comme à un vrai mineur" avec la salutation traditionnelle des mineurs "Que Dieu te bénisse". Elle a été remonté à la surface pendant le quart de nuit afin que ses yeux puisse s'habituer lentement à la lumière.
Baśka a-t-elle été satisfaite de sa nouvelle situation ? Probablement pas. Tout lui manquait : l'environnement dans lequel elle se sentait en sécurité, les tâches qu'elle connaissait parfaitement et les gens qui s'occupaient d'elle et elle n'arriva jamais à s'acclimater à sa nouvelle demeure. Finalement, elle a été adoptée par une auberge de Jankowice, et après une année d'acclimatation difficile, elle a accepté ses nouvelles circonstances et nouveaux maîtres et a pu profiter de sa retraite bien méritée. Elle est décédée le 20 décembre 2015, mettant ainsi fin à l'histoire des chevaux de la mine de sel de Wieliczka."
https://visitworldheritage.com/fr/eu/limportant-rle-des-chevaux-dans-les-mines/280899cc-bbda-4213-956d-2c1e43faf69b
Ces recherches pour vous trouver des histoires à découvrir m'ont bien marqué ! J'ai lu beaucoup de choses, d'articles ... J'espère que cela vous a appris certains côtés de la vie de nos chevaux ...
C'était le dernier métier que j'avais envie de vous montrer ...
Tous les articles que vous avez découverts ont été copiés sur différents sites et à chaque fois les liens pour retrouver l'intégralité des histoires ont été placés. Si d'aventure les éditeurs des sites d'origine (que je remercie profondément car grâce à eux l'histoire se transmet) n'étaient pas d'accord pour que leurs articles soit placés ici, il leur suffit de me le faire savoir et je les retirerai sans aucun problème ! [/center]
Je vous livre le message explicatif final :
$ $ $
Les chevaux dans la mine
Dès le XVI ème siècle, les chevaux étaient utilisés au jour sur « le carreau » de la mine.
Ils étaient attelés à un manège pour le pompage de l’eau( l’exhaure) et un peu plus tard pour la remontée du charbon avec des tonneaux. Les chevaux étaient condamnés à tourner en rond, toute leur vie autour d’un axe central …
A la fin du XVIII ème siècle, les frères Labarre de Roche se servaient de chevaux pour remonter les sacs de charbon à la surface d’une fendue.
Vers le milieu du XIX ème siècle, les chevaux descendent dans les mines et remplacent les « hercheurs », mineurs qui poussaient les berlines chargées de charbon.
Ce serait en 1821 que le premier cheval fut introduit dans un puits de mine à Rive de Gier, puis les suivants en 1824 à St Etienne et Firminy !
En 1920, leur nombre en France est estimé à 10.000.
Ils sont donc affectés à la traction des trains pour évacuer le charbon du lieu d’abattage vers le puits qui mène au jour…
Ces chevaux étaient des chevaux de race de trait breton .Ils étaient petits, trapus, robustes et résistants. Avant de les envoyer au fond, on leur faisait suivre un apprentissage : apprendre à marcher entre les rails, monter et descendre des plans inclinés et tirer des charges lourdes… Ils étaient descendus au fond à l’âge de 5 ans, une fois castrés (hongres).
Cette descente délicate s’effectuait en suspendant l’animal, sous la cage par des sangles et courroies, en position assis sur sa croupe et jambes repliées…Le cheval, paralysé de peur ne faisait en général aucun mouvement et reprenait peu à peu ses sens, une fois arrivé dans la galerie.
Plus d'infos :
http://amiproche.e-monsite.com/pages/les-chevaux-dans-la-mine.html
"Ces animaux sont introduits dans la mine de la manière suivante. On place sur le cheval un filet de cordes qui l’enveloppe de manière à ce qu’il soit assis sur sa croupe lorsque le filet sera suspendu par ses cordes principales au câble du puits. Après lui avoir bouché les yeux on attache à ses pieds des manchons en cuir garnis d’anneaux. On fait passer une corde dans ces quatre anneaux et on la tire brusquement de manière à étourdir le cheval et à le faire tomber sur un lit de paille. Alors les pieds étant réunis et étant liés ainsi que la tête aux cordes principales du filet on attache celles ci au câble du puits et le cheval descend jusqu’à la recette où il est recueilli Au besoin on le remonte de la même manière "(1)
"Huit à neuf hommes sont nécessaires pour mener à bien cette manière de faire.
Si les hommes qui pratiquent cette méthode ne sont pas bien entrainés et habiles les conséquences peuvent être catastrophiques pour les chevaux ( fractures, contusions...). L’arrivée est de nouveau un moment délicat puisqu’il s’agit de remettre le cheval sur ses pieds. Or dès qu’il est au fond, le cheval s’efforce de se relever avec des mouvements violents qui parfois le blesse ou blessent les mineurs chargés d’enlever ses liens."
"Dès que la taille des cages le permettra, les chevaux descendront par ce moyen.
C’est finalement l’équipement des fosses qui déterminera les moyens employés pour la descente des chevaux.
La descente dans des cages est signalée très tôt, par exemple en Belgique.
Des cages spéciales pour les chevaux sont explicitement désignées comme moyen de descente dans un article paru à Charleroi en 1856 .(3)
A.T. Ponson décrit ces cages : " Le mineur belge prévient ces accidents (à l’arrivée. Ndlr.) par l’emploi d un coffre en bois ou mieux en tôles de fer rivées sur un squelette de même métal. Les parois formant les petits côtés s’ouvrent entièrement et donnent passage au cheval qui pénètre par l’une des deux portes et trouve sur la porte opposée une échancrure dans laquelle se loge son poitrail ce qui permet de conserver à l’appareil une hauteur suffisante. Celui ci ayant ses quatre faces renflées vers le milieu de leur hauteur ou pourvues d appendices en tôles courbées ne peut s’accrocher aux parois du puits. La caisse attachée au câble d’extraction par quatre chaînes parvient à sa destination la porte s’ouvre et le cheval sort sans que ses pieds aient cessé un instant de rester en contact avec un support solide et par conséquent sans qu’il ait fait un seul mouvement. Ses yeux sont également couverts et un ouvrier placé sur lui dirige le vase pendant sa descente."
Ces différentes manières de faire ne sont pas sans incidence sur le bien- être des équidés.
Au vu de la difficulté de la descente au filet, il semble malheureusement évident que les chevaux ainsi amenés au fond vont y rester, dans la majorité des cas, pendant la totalité de leur vie dans les galeries. Tout au plus les remontra t-on en cas de maladie et si c’est vraiment indispensable, car il faudra employer bien évidemment le même moyen de transport pour sortir.
C’est donc, la plupart du temps, vieux et usés qu’ils remonteront au jour."
http://www.traitsensavoie.fr/spip.php?article249
(1) : Sur le transport intérieur dans les mines de houille de Saint Etienne et de Rive de Gier Par M GERVOY Ingénieur des mines MÉMOIRE
Annales DES MINES RECUEIL DE MÉMOIRES SUR L EXPLOITATION DES MINES PARIS CHEZ CAR1LIAN GOEURY ÉDITEUR Ï IBRAIRE 1836
"Lors de la première descente du cheval, il était conduit à l’écurie du fond et il s’habituait à l’obscurité. Au fil des jours, le cheval s’habituait à son parcours."
Plus d'infos sur ce site :
https://mineurdefond.fr/articles.php?lng=fr&pg=100&mnuid=439&tconfig=0
"Les mules et les ânes, nous l’avons vu, furent utilisées à Epinac, mais aussi dans d’autres mines en France : dans le Gard, dans les mines de la Loire, à Decazeville, à Faymoreau, à Cruéjouls dans l’Aveyron......"
Cet article traite des effectifs et des races :
http://www.traitsensavoie.fr/spip.php?article257
A ces mines de charbon il faut également ajouter les mines de sel !
Ici nous sommes en Pologne ...
"Les chevaux sont seulement apparus dans les mines de Wieliczka et de Bochnia au début du 16ème siècle. Ils ont travaillé à la fois en transport horizontal, en tirant des chariots avec du sel, et en transport vertical en alimentant des tapis roulants. À une époque, il y a eu plus de 100 chevaux dans la mine de Wieliczka."
"Une vie souterraine
Mais comment ont-ils été amenés dans la mine ? Initialement, de grandes boîtes ont été utilisées à cet effet, qui ressemblaient à des cages d'ascenseur. À partir du 19ème siècle, les chevaux portaient un harnais spécial. Le cheval était étroitement attaché et sécurisé de manière à ne pas pouvoir donner de coups de pied et se blesser, puis il était lentement descendu dans le puits. Les animaux, une fois descendus à la mine, y passaient presque toute leur vie. Très rarement, et seulement dans des cas exceptionnels, étaient-ils ramenés à la surface au cours de leur vie. Certains chevaux n'ont pu s'adapter à la mine et sont devenus fous ou sont simplement morts. En moyenne, ces animaux travaillaient pendant environ 10 ans, mais certains ont travaillé dans la mine pendant 24 ans.
Repas partagé avec Kuba, un des chevaux travaillant dans la mine de sel de Bochnia dans les année 1950. – Władysław Gargul
Leur travail était difficile mais très utile et grandement apprécié. Dès le XVIe siècle, les autorités minières ont inclus dans les instructions minières des normes concernant la nourriture, les conditions de travail et de repos des chevaux. La surveillance générale de ces animaux était confiée à un palefrenier et le soin direct était assuré par les conducteurs qui dirigeaient le travail des chevaux attelés aux tapis roulants. L'accent était mis sur la protection des animaux, dans la mesure où la négligence était passible de sanctions pécuniaires et pouvait même entraîner le renvoi du fautif. Ainsi, les chevaux de la mine avaient des écuries confortables et sèches et les deux mines prévoyaient des routes favorables aux chevaux, appelées « routes des chevaux ». Des normes alimentaires minutieuses étaient respectées. Les chevaux bénéficiaient également des soins constants d'un vétérinaire et de forgerons. Les animaux étaient généralement en bonne santé et il s'est avéré que malgré de nombreuses années de travail souterrain dans un environnement sombre et salé, ils n'ont pas perdu la vue.
La fin d'une ère
Au 20ème siècle, le développement de la mécanisation minière a progressivement limité l'utilisation des chevaux sous terre. Ils n'étaient plus nécessaires au transport du sel mais aidaient les mineurs pendant les rénovations et dans les endroits où les appareils mécaniques ne pouvaient pas être utilisés. Dans les années 1970, il ne restait que deux chevaux et la dernière jument, Baśka, a quitté la mine de Wieliczka le 14 mars 2002 et a été le dernier cheval à travailler dans une mine polonaise. Kuba, le dernier cheval de la mine de Bochnia, est parti beaucoup plus tôt - en 1961. Officiellement, les chevaux des mines polonaises ont été retirés en vertu d'un règlement publié cinq ans plus tôt."
Dans la mine de sel de Wieliczka, les chevaux aidaient encore les mineurs à travailler à la fin du 20ème siècle. Le dernier cheval, Baśka, a quitté la mine cérémonieusement en 2002. – Rafał Stachurski
"Baśka a travaillé dans la mine de Wieliczka pendant 13 ans, principalement pour des travaux de sécurité dans des allées étroites. Son dernier lieu de travail a été la salle Gołuchowski. Quand elle a retrouvé la surface, elle avait 16 ans. Les mineurs lui ont dit au revoir "comme à un vrai mineur" avec la salutation traditionnelle des mineurs "Que Dieu te bénisse". Elle a été remonté à la surface pendant le quart de nuit afin que ses yeux puisse s'habituer lentement à la lumière.
Baśka a-t-elle été satisfaite de sa nouvelle situation ? Probablement pas. Tout lui manquait : l'environnement dans lequel elle se sentait en sécurité, les tâches qu'elle connaissait parfaitement et les gens qui s'occupaient d'elle et elle n'arriva jamais à s'acclimater à sa nouvelle demeure. Finalement, elle a été adoptée par une auberge de Jankowice, et après une année d'acclimatation difficile, elle a accepté ses nouvelles circonstances et nouveaux maîtres et a pu profiter de sa retraite bien méritée. Elle est décédée le 20 décembre 2015, mettant ainsi fin à l'histoire des chevaux de la mine de sel de Wieliczka."
https://visitworldheritage.com/fr/eu/limportant-rle-des-chevaux-dans-les-mines/280899cc-bbda-4213-956d-2c1e43faf69b
Bienfait d'un côté, Baśka de l'autre ... sacré vie de chien pour ces chevaux !!!
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Ces recherches pour vous trouver des histoires à découvrir m'ont bien marqué ! J'ai lu beaucoup de choses, d'articles ... J'espère que cela vous a appris certains côtés de la vie de nos chevaux ...
C'était le dernier métier que j'avais envie de vous montrer ...
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Tous les articles que vous avez découverts ont été copiés sur différents sites et à chaque fois les liens pour retrouver l'intégralité des histoires ont été placés. Si d'aventure les éditeurs des sites d'origine (que je remercie profondément car grâce à eux l'histoire se transmet) n'étaient pas d'accord pour que leurs articles soit placés ici, il leur suffit de me le faire savoir et je les retirerai sans aucun problème ! [/center]
Jeanjarre- Pilote
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Bonjour : quel reportage !!! oui les animaux ,chevaux ,bœufs ,chiens etc... ont été de bons compagnons et serviteurs il n'y a pas si longtemps !!! je pense que les hommes tissaient des liens bien aussi forts qu'aujourd'hui avec leurs animaux !!! on leur doit notre existence en milieu rural ,et notre progrès en milieu industriel !!!
bricoulou 07- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
L'histoire du cheval qui savait compter les berlines avant d'accepter de les tirer ne doit pas être une légende, sinon comment des mineurs qui n'avaient aucun lien avec d'autres très éloignés pouvaient-ils raconter la même chose et dans des termes quasiment identiques, d'autant plus que ça se passait dans la première moitié du siècle où la communication n'était pas encore en vogue ?
Ci-dessous l'anecdote attribuée à la Mine de Bois d'Asson et relevée dans le livre de Pierre Bonnet "Recueil de photographies et de témoignages des mines du bassin Forcalquier-Manosque", (l'album que j'ai récemment reçu d'un passionné de la mémoire minière) :
Cette mine ayant fermé en 1949, le porion d'Oignies ne pouvait pas savoir ce qui se disait à près de 1000 km de-là, et il doit en être de même pour tous ceux qui ont rapporté de tels faits.
Ci-dessous l'anecdote attribuée à la Mine de Bois d'Asson et relevée dans le livre de Pierre Bonnet "Recueil de photographies et de témoignages des mines du bassin Forcalquier-Manosque", (l'album que j'ai récemment reçu d'un passionné de la mémoire minière) :
Cette mine ayant fermé en 1949, le porion d'Oignies ne pouvait pas savoir ce qui se disait à près de 1000 km de-là, et il doit en être de même pour tous ceux qui ont rapporté de tels faits.
Dernière édition par pierre1942 le 30/7/2019, 13:49, édité 1 fois
pierre1942- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Bonjour,
Compter le nombre de berlines, pourquoi pas!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_le_Malin
Ce qui est sûr, c'est que le cheval sait faire la différence de poids au moment il commence à tirer!!!
Je ne comprends pas le fait que certains chevaux tractent avec une bricole! alors que le collier d'épaules est plus efficace! Et plus confortable!
"...Le collier métallique réglable et ouvert répondait à ces problèmatiques en rassemblant de multiples avantages ; propreté, solidité, légèreté (de 4 à 10 Kg), peu d'entretien et surtout, il ne blessait pas les chevaux.
Cet article du journal "Nature" de 1890 détaille les avantages de ce collier et les raisons de son utilisation par les grandes compagnies de transport. .."
Depuis:
http://www.attelage-patrimoine.com
(Collier que j'ai eu le plaisir d'examiner de près!)
Grand merci Jeanjarre pour ces docs!
JJR24
Compter le nombre de berlines, pourquoi pas!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_le_Malin
Ce qui est sûr, c'est que le cheval sait faire la différence de poids au moment il commence à tirer!!!
Je ne comprends pas le fait que certains chevaux tractent avec une bricole! alors que le collier d'épaules est plus efficace! Et plus confortable!
"...Le collier métallique réglable et ouvert répondait à ces problèmatiques en rassemblant de multiples avantages ; propreté, solidité, légèreté (de 4 à 10 Kg), peu d'entretien et surtout, il ne blessait pas les chevaux.
Cet article du journal "Nature" de 1890 détaille les avantages de ce collier et les raisons de son utilisation par les grandes compagnies de transport. .."
Depuis:
http://www.attelage-patrimoine.com
(Collier que j'ai eu le plaisir d'examiner de près!)
Grand merci Jeanjarre pour ces docs!
JJR24
JJR24- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Merci à vous, Bricoulou 07 et JJR24 pour votre appréciation ...
Jeanjarre- Pilote
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
JJR24 a écrit:Bonjour,
Compter le nombre de berlines, pourquoi pas!
Ce qui est sûr, c'est que le cheval sait faire la différence de poids au moment il commence à tirer!!!
JJR24
Je serais plus partant pour la question du tonnage que pour celle du nombre. En effet, la traction de 10 berlines largement remplies demandait plus d'effort que pour 20 complètement vides.
Il ne faudrait tout de même pas croire le cheval moins malin qu'un homme, sinon on ne l'aurait jamais remplacé par un locotracteur...
pierre1942- Grand fan du forum
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pierre1942- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Bonsoir,
J'ai lu le texte ci-dessus, je suis sans lettre !!!...
JJR24
J'ai lu le texte ci-dessus, je suis sans lettre !!!...
JJR24
JJR24- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
ah oui quand même !!!!
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GORDINI 07- Modérateur
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
Eh oui, rien que ça !
Cette gravure datant de 1848 montre les conditions de travail des "enfants mineurs" de l'époque.
Mais pourquoi des enfants ? Parce que leurs pères étaient trop grands pour la hauteur des galeries.
Des dizaines d'années plus tard, rien n'aura encore changé si ce n'est le mode d'accès à du toujours plus profond.
Cette gravure datant de 1848 montre les conditions de travail des "enfants mineurs" de l'époque.
Mais pourquoi des enfants ? Parce que leurs pères étaient trop grands pour la hauteur des galeries.
Des dizaines d'années plus tard, rien n'aura encore changé si ce n'est le mode d'accès à du toujours plus profond.
pierre1942- Grand fan du forum
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Re: Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (2ème partie)
.....Quelle horreur! ....
Et dire que la mondialisation a déplacé ce travail "ailleurs" mais que les conditions, elles, n'ont guère changé !
a+
JP
Et dire que la mondialisation a déplacé ce travail "ailleurs" mais que les conditions, elles, n'ont guère changé !
a+
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GORDINI 07- Modérateur
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