Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (1ère partie)

Merci Migoo pour la précision !
merci Pierre pour les magnifiques photos !

A+
JP

Salut,

Sympa ce sujet!

Par chez moi c'était plutôt carrière de granit mais une mine d'étain cependant à St Renan...

Je ne sais pas si j'ai fait bonne pioche sur Delcampe ? :


http://www.delcampe.fr/items?language=F&searchString=train+mines&cat=0&searchOptionForm[searchMode]=extended&searchOptionForm[termsToExclude]=&searchOptionForm[searchTldCountry]=fr&searchOptionForm[searchInDescription]=N&page=3&useAsDefault=






http://www.ot-bourganeuf.com/activites/dossier.php?val=2_musee+mine


Depuis le site de l'INA
http://www.ina.fr/video/VDD09016108/dans-les-mines-d-europe-video.html
http://www.ina.fr/video/VDD09016197/procedes-modernes-d-extraction-du-charbon-video.html

à+,
Yo

Bien sûr que si, Aztek29, très bonne pioche même !
Celui de St-Clair-de-Halouze est un Thomson-Houston MJ ? sur voie de 600. Il est électrique alimenté par perche. Après restauration par un lycée professionnel (leur ancien prof vient même souvent sur PME), il est exposé dans la cour du Musée de Molay-Littry.

Celui exposé près de la gare de Bosmoreau est un Berry 3735 T2 qui provient des HBNPC. En voie de 600, il devait tracter dans une mine du Pas-de-Calais. En fait, c'est quasiment le frère jumeau du loco rouge présenté tout en haut. Bien entendu, c'est un diesel (30 ch) et fait 6 tonnes. Une sucette de haut de gamme à qui me donnera son numéro de série à 3 chiffres qui est sur la plaque rivée sur la cabine ou sur le capot (si elle n'est pas volée car elle est en alu).

Celui du milieu est à batterie mais je ne le connais pas. Peut-être un Fenwick mais sans grande conviction... En tous cas, merci pour ta participation !

Bingo ! Celui de Bosmoreau vient bien du Pas-de-Calais, et plus précisément de Oignies où circulait le même loco ci-dessous. Il suffit de comparer les calandres pour s'en persuader car elles ne sont pas d'origine mais de construction maison. D'ailleurs, j'ai retrouvé plusieurs locos de cette mine exposés à d'autres endroits et identifiés grâce au numéro peint sur les capots ! Quoi de plus agréable que de savoir que certains ont échappé au massacre à la fermeture des puits ? C'est le cas de celui de Bosmoreau mais aussi de son pareil ci-dessous puisque je l'ai retrouvé sur le carreau d'une ancienne mine  la fosse 3 de Vermelles ! Il y rouille peu à peu mais le numéro 5515 y est toujours lisible (numéro d'inventaire des HBNPC).

Le Berry 3735 T2 n° 5515 au fond d'une galerie des mines de Oignies (62)

Le même Berry 3735 T2 n° 5515 retrouvé 25 ans plus tard sur le carreau de la Fosse 3 de Vermelles (62)
Il a encore sa plaque de série (pas dans la cabine mais rivée sur le capot côté droit) malheureusement elle est illisible.

Bonjour
Je suis impressionné par tous les rajouts très intéressants depuis ma dernière visite !
BRAVO les gars !

a+
JP

Bonjour,

merci à vous! C'est un grand plaisir de découvrir les mines!
Chez moi, c'est plutôt les carrières de pierres calcaires! Désolé, je n'ai pas de photos de matériels; mais un village "fantôme"!  

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=6&ved=0ahUKEwi5rIiB493KAhWCChoKHWj-AawQFgg-MAU&url=http%3A%2F%2Fwww.sudouest.fr%2F2011%2F03%2F01%2Fle-breuil-le-village-fantome-de-pierres-329882-4608.php&usg=AFQjCNGauH1u2gl0aDybR78bJ5tF3jY8Jg
JJR24

GORDINI07 a écrit:Bonjour
Je suis impressionné par tous les rajouts très intéressants depuis ma dernière visite !
JP

Mais ce n'est que le début, cher ami...
Du millier de locotracteurs construits sur près d'un demi-siècle par Berry à Lille, j'en ai identifié plus d'une centaine en 5 ans. Il doit bien en avoir encore quelques-uns par-ci par-là, mais, et si beaucoup ont fini à la ferraille, combien d'autres sont restés à des centaines de mètres sous terre lorsque les mines de charbon ou de potasse ont arrêté leur extraction ? Quelques exemples :

CL 3758 T4 n° 821 de 60 ch et 9 tonnes - au Musée de la Mine à Noyant-d'Allier (03) mais provenant des HBNPC où une quinzaine est restée au fond.

CL 3768 P2 de 75 ch et 10 tonnes - également à ce même Musée et provenant aussi des HBNPC où treize du même modèle sont restés au fond

CL 3768 P2 ci-dessus après restauration et toujours à ce même musée - c'est quand même autre chose pour les yeux et pour le souvenir, d'autant plus que c'est le seul survivant !

D 2794 F6 de 175 ch et 24 tonnes - aux Mines de Potasse d'Alsace qui possédaient 25 machines de ce type. Que sont devenus ces mastodontes ?

Bonsoir, chez moi nous avons une mine de bauxite encore en activer qui a était exploiter très longtemps en souterrain, mais je n'ai pas encore vus ou trouver le loco tracteur qui était utiliser sur le puits principal.Des photo avec des rail sont visible mais pas de loco.Et il ne reste plus beaucoup d'ancien mineur au village

Néanmoins j'ai des photos de la mine (sans loco) si sa intéresse.

Bonsoir Beru34.
Tu es près de Clermont-l'Hérault ? Qu'importe, envoie-nous tout ce que tu as, c'est toujours intéressant de découvrir ailleurs que chez soi...

pierre1942 a écrit:Bonsoir Beru34.
Tu es près de Clermont-l'Hérault ? Qu'importe, envoie-nous tout ce que tu as, c'est toujours intéressant de découvrir ailleurs que chez soi...

Bonsoir Pierre1942, oui je suis a 15km de Clermont et non loin du lac du Salagou et de sont ancienne mine d'uranium.

J'ai quelques photos de la mine de Villeveyrac qui es la dernière mine de bauxite en activité en France.

Je vais fouiner dans mon pc et je reviens poster tout ca.

Alors un peut d'histoire.

En 1873, les premiers mineurs travaillaient avec des équipements de fortune, sans électricité, treuil à la main, avec des futailles en bois servant à remonter l'eau lorsque les pluies noyaient les chantiers.

C'est à partir de 1920 que la production de bauxite s'y est développée, avant de repartir très fortement avec des moyen mécanique en 1954 avec l'arriver de Pechiney.

Les habitants du village étaient majoritairement agriculteurs . On comptait 500 exploitants agricoles mais ce nombre a chuté de moitié pour aller travailler dans la mine.

Elle a d'abord été destinée à la fabrication d'aluminium, essentiellement.

C'est donc sur le marché des ciments que s'est repositionné le site de Villeveyrac, fermé en 1989 puis relancé par la Sodicapei en 2008, la production a franchi le cap des deux millions de tonnes. Une prise de participation au capital de la Sodicapei  par le cimentier Vicat il y a 3 ans va relancer la production par le percement de deux nouvelles galerie.

La mine des Usclades a également joué un rôle prépondérant dans l'essor de l'agriculture de Villeveyrac puisqu'elle a contribué à libérer une ressource en eau permettant d'irriguer plus de mille hectares. En effet a forces de descendre dans les entrailles de la terre a plus de 170m de profondeur un tir de mine a libérer une énorme source d'eau douce.

La mine des Usclades occupe une vaste concession de seize kilomètres de circonférence.

Voila pour la petite histoire, place aux photos.

Première carrière historique de L'olivet 1873-1920 1930-1970



Même endroit de nos jours



Deuxième site dit de St Fariol 1954-1988 début en carrière puis ensuite galerie



Même site en 1970 ou 1980



Le viaduc ferroviaire a était équipé d'un tapis roulant a la fermeture de la ligne sncf



Le tri de la bauxite


Le soutènement














Construction qui servait au dépôt de dynamite.



De nos jour le deuxième site



Vu du ciel les deux lacs sont les ancien site d'extraction (aujourd’hui le plus grand lac 2 km de long a était assécher en prévision du percement des nouvelles galerie).



Voila ben j’espère que vous avez aimé ce petit reportage sur la mine de Villeveyrac.

bonjour
Merci pour ce dossier bien complet sur ces mines !
je suis passé toutes les semaines et pendant 17 ans à Villeveyrac, alors je ne connaissais que les camions sortant du site rougis par la couleur du sol !
alors, oui, j'apprécie ton résumé et tes photos!
a+
JP

Bonjour, ben merci avec plaisir.

Merci Beru34 ! Oui, complet car il retrace bien l'histoire du début à l'actualité et parle même du proche avenir de ce site. En effet, VICAT ne s'y est pas intéressé pour le fun mais bien parce qu'il y a encore un sacré potentiel (peut-être 15 à 20 ans ?) de production, et donc du travail pour la région.
J'avais aussi fouiné hier soir sur ces mines (car il s'agit bien de mines et non de carrières) et en avais conclu que les découvertes (mines à ciel ouvert) étaient arrivées au bout de leurs réserves. Ce serait donc pour cela que VICAT s'y serait intéressé, car non seulement il possède d'énormes moyens financiers alliés à une incontestable réussite minière en galeries, mais il a aussi besoin de bauxite pour la fabrication plus écologique de ses ciments.
Côté moyens anciens, les quelques tronçons de rails aperçus sur les photos doivent avoir reçu des berlines de petite capacité tirées par des mûles, mais pas au-delà. Quant à la voie remplacée sur le viaduc de Roquemale par une bande transporteuse, elle était au gabarit SNCF et se prolonge toujours vers le Sud-Est mais segmentée à tel point qu'il est clair qu'elle n'a pas vu passer de locomotive depuis des décennies... En est-il de même pour la partie allant vers l'Ouest de cette ligne ?

GORDINI07 a écrit:  je suis passé toutes les semaines et pendant 17 ans à Villeveyrac, alors je ne connaissais que les camions sortant du site rougis par la couleur du sol !
a+
JP

Même chose pour moi qui suis passé pendant autant d'années dans le Var sur la RN.7 du côté de Brignoles, interloqué par cette couleur qui imprégnait aussi bien les terres que la végétation du site et tout ce qui se situait dans son périmètre, jusqu'aux véhicules et les convois sur rails qui le traversaient. Et ce n'est que bien plus tard que je me suis rappelé que des locotracteurs dont j'avais autrefois assuré la maintenance, y circulaient encore tandis que j'étais pris par d'autres occupations. Je vais préparer quelque chose là-dessus.

Pour la ligne de chemin de fer la petite histoire.

Concessionnaires Midi (1863 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)

Longueur :41.5 km

La ligne est concédée à titre définitif à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le 1er mai 1863. Cette convention est approuvée par décret impérial le 11 juin 18631.

La ligne de Montpellier à Paulhan est ouverte le 8 novembre 1869 par la Compagnie du Midi, puis intégrée ultérieurement au réseau de la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (PLM).

Elle est utilisée dès l'ouverture pour le trafic voyageurs et de marchandises, notamment des produits viticoles entre les mois d'août et d'octobre.

La fermeture de la ligne au trafic voyageur a lieu le 15 novembre 1970. Des sections de la ligne ont des statuts différents : « ouverte au trafic fret » de Montpellier à Villeveyrac, « fermée » de Villeveyrac à Campagnan, et « neutralisée » de Campagnan à Paulhan.

Le trafic marchandises se réduit au fil des années, et seuls quelques trains de desserte parcours la ligne entre Montpellier et Saint Jean de Védas, pour finalement disparaître. La dernière section ouverte au trafic Fret a un statut unique en France, puisque c'est la seule à ne pas voir passer de trains.

Voici quelques cartes postale que j'ai.(année 1900)

[img][/img]

[img][/img]

[img][/img]

[img][/img]

Voila les copains

Chouettes photos et bonnes explications qui répondent à mon questionnement personnel. Mais fais attention, Beru34, car tes barriques de vin vont attirer les viticulteurs du fil voisin de celui-ci, et s'ils se mettent à parler pinard, on n'est pas près de repartir dans nos recherches minières...

Très content que mes deux reportages sur mon village t'aient (ou vous ont) plu !
j'ai essayé d’être le plus précis possible.

Bonjour, voici une photo prise à Moulaine prés de Longwy.Je ne connais pas ce matériel.



Le site des hauts fourneaux de Longwy, il reste des réservoirs et un four couché je suppose



jlg

Salut Axeau26,
C'est une loco électrique à perche S.A.C.M. de Belfort sur voie de 725 des Mines de Longwy. Voir 1ère photo.

Mon dernier travail chez Berry à Lille a consisté à aller négocier les prix des pièces de rechanges au siège de Merlebach des H.B.Lorraine, mais aussi de proposer à la direction de Lorraine-Escaut la réparation d'un locotracteur diesel dont une bielle de transmission était détériorée. Ca tombait bien car on avait en stock depuis très longtemps une bielle très similaire qu'il suffisait de modifier et de leur livrer pour remettre d'aplomb cette machine qui tractait les wagons transportant les lingostières pleines d'acier en fusion. Il fallait faire très vite et c'était la solution la plus rapide. Voir 2ème photo.

Loco Berry 2587 K4 de 90 ch et 14 t sur voie métrique des Aciéries de Lorraine-Escaut.

Bonjour, merci pour l' info.

jlg

salut,
bon dans le var, les mines ça court pas les collines.

on a eut ça:

http://www.mine-capgaronne.fr/

ou ça:

http://www.museedesgueulesrouges.fr/

par contre, mon épouse étant de Valenciennes, quand elle m'a fait visiter sa région, nous sommes allés visités le centre historique minier de Lewarde.

vraiment passionnant, surtout quand elle me racontait sa mère a tels postes, son père à tels autres etc...

http://www.chm-lewarde.com/fr/index.html

d'ailleurs, j'invite tous les sudistes comme moi qui pense que le Nord c'est pas la peine. et bien au contraires, allez y. c'est une région magnifique, avec des gens très accueillants, des traditions et des cultures de la même aune.

Shalut Dajothéo,
Eut'femme est d'Valinchiennes ? Cha alors ! Mi j'sus d'Lille mais j'ai cavalé in peu partout dins ch'pays... Tiens, j't'invite à minger des frites de ch'Nord !

Trêve de rigolade, on est ici pour parler sérieusement. Lewarde ? Il faut y aller, c'est incontournable, mais attention car il n'y en a plus beaucoup d'anciens mineurs devenus bénévoles, et les jeunes "intérimaires" qui s'y collent ont appris leur leçon mais pas la pratique, alors ils sont parfois coincés quand on leur pose des questions auxquelles ils n'ont pas de réponses toute prêtes. Sinon, c'est un haut lieu de l'activité minière disparue, mais il faut aussi aller voir d'autres musées tels que celui de la Fosse 2 à Oignies, des fosses 9/9bis encore de Oignies, d'Auchel, d'Harnes (où tout est représenté en un minimum de place mais avec une passion difficilement égalable). Et il y en a bien d'autres, il suffit de taper "Musées de la Mine" et tout sortira, et il y en a même un à Grande-Synthe où il n'y a jamais eu de mines ! Voilà pour le Nord-Pas-de-Calais.
Pour ceux qui aiment l'Auvergne, il y a le Musée de la Mine de Noyant d'Allier qui possède la plus grande collection de locotracteurs de mines (hormis le Musée Wendel à Petite-Rosselle en Lorraine) et qui a aussi un dynamisme hors du commun. Mais des musées de la mine, il y en a partout, et il ne faut pas oublier que sans les mineurs la France n'aurait jamais eu l'essor industriel et donc économique qui fut le sien entre 1850 et 1950. Et le grandiose, c'est bien sûr Petite-Rosselle, mais à des conditions financières dont on se demande si elles correspondent bien à ce qu'en attendaient les mineurs lorrains qui souhaitaient pérenniser le souvenir de ce qu'ils avaient vécu et réalisé durant deux siècles.

Bonjour
Dans le Gard, nous avons le Musée de la mine à ALES
http://www.mine-temoin.fr/

Et aussi celui de la Grand-Combe :
http://www.lagrandcombe.fr/11/infos.php?cat=66-5&rub=129

a+
JP