machine à vapeur HENRICH LANZ 1907 Restauration

Merci,
C'est pas bien grave tu sais... y'a bien quelqu'un qui sait et qui finira par me le dire, et sinon, au pire je finirai bien par trouver en faisant des tests en fonctionnement.
Bonne soirée

yanouch29 a écrit:au moins 50 ans de labeur journalier.. (1907 à 1953 date du dernier timbre) et sans doute sans aucun entretien sur la fin.
J'ai vu que d'autres les faisaient fonctionner à l'air comprimée sans certification, mais je ne vois pas en quoi c'est moins dangereux (enfin au lieu d'être bouilli, vous êtes soufflés... )
c'est une option cependant en attendant une mise en conformité de la chaudière. (Il y a un gars actuellement qui en vend une et qui m'a dit qu'un re-tubage lui avait couté 40 000 €)

Quand on fait fonctionner la machine à l'air comprimé , on ne passe pas par la chaudière , on se branche directement sur le moteur comme cela pas de risque d'explosion . pour la mienne qui ne fonctionnera surement pas à la vapeur j'avais pensé mettre dans la boite à fumée un générateur de fumée genre boite de nuit pour faire illusion .

Oui mais dans ce cas tu es obligé de condamner la chaudière ou d'installer un système de clapet anti retour.

En fait je ne suis pas très intéressé de la faire fonctionner à vide... je vois pas trop l'intérêt sauf peut-être pour expliquer son fonctionnement. Je comprends bien qu'une vieille machine peut prendre sa retraite et faire semblant de fonctionner mais je vais essayer de faire fonctionner la mienne à la vapeur, peut-être pas cette année en public si l Apave me refuse un certificat, mais je prends mes responsabilités: j'ai maintenant une bonne idée des tests à lui faire passer pour être certain de la faire fonctionner en sécurité au moins en privé.

Bonjour,

Je ne connais pas les locos vapeur, mais la pièce (je ne sais pas le nom) qui reçoit le papillon a un trou en forme évasée? Ou droite?
Si papillon étanche, peut-être y avait t-il un trou à l'origine?
JJR24

Bonjour,

Le vanne liée au régulateur a pour fonction de maintenir constant le régime de rotation.

Donc elle ne devrait pas être en position complètement fermée en utilisation normale.

Elle n'a pas fonction d'arrêter le moteur (sauf peut-être dans le cas d'une rupture de la courroie de régulation ?)

Une très légère fuite en positon obturée ne me semble pas critique.

Cdlt

plo53 : C'est l'idée que je n'osai exprimer...

bonjour,

merci de vos réponses,
je suis arrivé aussi à cette conclusion, j'ai demandé à Martin en Allemagne qui a la même machine de confirmer cette hypothèse

(Edit: il vient de me dire que ça va fonctionner très bien en l'état, donc je laisse la papillon tranquille et n'insiste pas sur la lime...)

Le passage des gaz est droit , le papillon fonctionne dans un cylindre (enfin je vais quand même vérifier...)

pour le trou au milieu du papillon je pense que c'est le logement d'une clavette conique. C'est aussi à confirmer mais je doute que les ingénieurs aient laissé cette pièce sans blocage. Et comme tout est claveté conique sur cette machine j'imagine qu'ici c'est pareil.

bonsoir,
aujourd'hui on met en place le support de vilebrequin.
Cette pièce repose sur deux tôles rivetés de 10mm d'épaisseur à la chaudière. Elles ont été tordues quand la machine est tombée vers 1996 lors de son transport.




En plus la rouille s'accumulant, elle les a poussé vers l'extérieur ce qui n'a rien arrangé.

bref je commence par nettoyer tout ça avec un vieux bout de lame de scie à ruban et une soufflette.
la place est prête !



Comme l'épaisseur est de 10 mm, inutile de vouloir ramené ça d’aplomb sans chauffer. Donc je fais un saut à l'atelier à la recherche de ma plus grosse buse. Je vous laisse découvrir la collection paternelle... En fait ce sont toutes les même, 400 est ce que j'ai de plus gros (c'est 400 quoi ? 0.4 mm ? Va falloir que je ressorte mes cours de chaudronnerie...)



et puis on chauffe !



Et on chauffe encore.... Et on chauffe toujours... Et les bouteilles d'un kg se vident... Et ça chauffe toujours pas assez...

Le coup de la chauffe est un echec, j'ai réussi à frôler les 400° mais que sur la moitié de la longueur, il gèle presque dehors et le temps de chauffer la suite la première partie à déja refroidie...

j’arrête les frais après avoir vidé la moitié de la bouteille d'oxygène, soit 40 € partis à chauffer les oiseaux...
On passe au plan B: On sangle, On coupe et on soude !

deux pieds de biches et ma meilleure sangle:



découpe au 2/3 de l'épaisseur et réglage à la masse (je choisis de renvoyer la pièce dans l'autre sens car il y aura beaucoup de retreint avec la soudure et une chaude de retrait sur l'autre face n'est pas envisageable)



Ouverture au disque à ébarber et soudure en 2 cordons à l'électrode rutile 3.2mm (un droit et un beurrage généreux pour finir)



Les électrodes défilent et le poste finira par se mettre en sécurité thermique de l'autre coté (oui les deux cotés de la machine sont à redresser.

après un bon nettoyage, je fini au disque à lamelle et l'opération devient presque invisible;

le retreint n'a pas été aussi violent que j'imaginais... du coup les tôles sont trop renvoyées vers l'intérieur, c'est malin...

Je sors pour l'occasion mon cric ultra moderne pour un réglage précis de l'entraxe à 735 mm. Au final je n'arriverai à obtenir que 725mm... Ayant peur que le cric me pète à la tronche j’arrête de pousser et je cale les tôles entre la chaudière avec deux coins à bois pour obtenir les 735. (donc il y aura un peu de serrage sur la pièce au final, pour la fonte c'est plutôt pas mal puisque ce métal réagi bien aux efforts de compression)



et pour finir on redresse les vis tordus au chalumeau et à la clef:

état initial:



redressage:

salut
ça avance , ça avance
tu utilise des outils de l age de la machine

Enfin, le moment de joie où le support rejoint la machine.
On range tout ou presque, on fait de la place.



Le portique mis en place je sangle la chose et elle s'élève dans les airs jusqu’au moment où je me rend compte que ça passe tout juste (bon je l'avais vu venir, mais j'allais quand même pas rehausser le portique  !... j'aurais pu aussi baisser la machine il est vrai... flemme... )



et la voila en place. Je laisse les coins jusqu'au serrage des 8 écrous des vis de 24mm, ce qui n'est pas pour demain car il faut maintenant positionner parfaitement ce support à l'équerre pour que le vilebrequin soit perpendiculaire au moteur, le niveau lui a l'air bon, les deux tôles se dégauchissent bien et le support en fonte porte convenablement.



Je viens de comprendre que la pièce que j'ai ressoudé auparavant et que je croyais être juste un bloqueur est en fait le système de réglage pour l'équerrage du vilebrequin par rapport à la bielle. Les deux vis et leur contre écrou bloque le support tout entier mais permettent aussi de l'ajuster de plusieurs millimètre à gauche ou à droite pour garantir une perpendicularité à la bielle parfaite.

ergerg a écrit:salut
ça avance , ça avance
tu utilise des outils de l age de la machine

Salut, oui c'est un peu toute ma vie en fait, ces outils ont tous une histoire à raconter...
le cric à été fait par le grand père de ma femme au fin fond du pas de calais, pour caler des batteuses et lever des hangars.
la clef à molette me suit depuis 25 ans, je l'ai trouvé dans un hangar désaffecté avec une CX pallas et un Star de 1937 (petit voilier quillard de compète), d'ailleur si quelqu'un connais ce modèle de clef qu'il n'hésite pas à m'en apprendre, j'aimerai bien savoir d'où elle vient et quand elle a été faite (elle n'a pas de marque).

la clés , elle existe , j en avais une , elle  doit être chez mon père ,(chez ma mère maintenant ) je ne sais pas d ou elle vient ni ou elle est
a moins que ce soit au boulot qu on avais ça   la elle viendrait  de la dechet

Bonjour
Clef à molette typique du début du siècle ( 1900)
Facom en autre en a forgé mais il y avait à cette époque beaucoup de forge
Quand tu dis 4oo litres heures de gaz Ca consommation là il t aurais fallut un chalumeau plus gros ou chauffer avec un découpeur si tu as
Joli travail en attendant
Amicalement

Quel boulot ! ! !

Bonjour à tous

Dans mon enfance cette clef à molette était courante chez les tous les maréchal ferrant et ds certain garages Donc le constructeur avait dû en construire un paquet pour la trouver un peu partout
Mon père et mon grand-père en avait chacun une et il ne semble qu' il existait plusieurs tailles
Je me demande si je n’en ai pas une dans le bordel que j’ai ramené de Royan
A+

honore jm a écrit:Bonjour
Clef à molette typique du début du siècle  ( 1900)
Facom en autre en a forgé mais il y avait à cette époque beaucoup de forge
Quand tu dis 4oo litres heures de gaz Ca consommation  là il t aurais fallut un chalumeau plus gros ou chauffer avec un découpeur si tu as
Joli travail en attendant
Amicalement

bonjour
quand tu dis""facom en a forgé""
c'est normal parce que l'entreprise""FACOM"" a commencé par fabriquer des clé à molette pour la SNCF
(FACOM  veut dire : usine Franco-Amércaine de Construction d'Outillage Manuel)

A+  GL

Belles avancées sur cette machine à vapeur !
mais pas sans mal !
en tout cas c'est un beau feuilleton !
MERCI d'avoir toujours pensé à faire les photos qui vont bien avec le texte pour nous concocter ainsi cette résurrection !

Bonjour,

Une buse de chalumeau de 800/L/Heure aurait convenue, mais il faut être équipé de grandes bouteilles, ou faire vite pour changer de bouteilles!...
Quel courage!  
JJR24

Bonjour,

Le meilleur moyen pour chauffer localement une telle plaque, c'est l'induction qui a un rendement très élevé.

Si on possède déjà un poste inverter, il ne suffit en plus qu'un tube de cuivre.

Par contre, attention à ne pas créer de court-circuit entre les spires avec la pièce à chauffer, sinon le poste est mort.

Cdlt

Bonsoir,

Une découverte pour moi,

plo53 a écrit:Bonjour,

Le meilleur moyen pour chauffer localement une telle plaque, c'est l'induction qui a un rendement très élevé.

Si on possède déjà un poste inverter, il ne suffit en plus qu'un tube de cuivre.

Par contre, attention à ne pas créer de court-circuit entre les spires avec la pièce à chauffer, sinon le poste est mort.

Cdlt

Tu peux détailler Plo53?
JJR24

Bonsoir

C'est intéressant l'induction, mais pour la plaque je ne vois pas bien comment j'aurais pu faire, puisque là où  elles étaient tordues il y avait la chaudière dernière.  Par contre si je dois forger le vilebrequin, je vais sérieusement y réfléchir... pour chauffer localement un rond d'acier de 85 mm faut quoi comme poste inventer derrière ? J'ai un deuxième poste à souder que je peux bricoler pour ça mais j'ai un peu peur qu'il soit trop juste en puissance