le transport de lait

bonsoir
Etonnant, ce chargement (ou déchargement) de bidons dans une semi frigo...

Bonsoir,

On dirait une bascule chez Entremont?
JJR24

RE,

Vu la chaleur aujourd'hui! Comment faisaient-ils autrefois pour empêcher le lait de tourner?!
JJR24

il est tres beau ce semi remorque unic

jean-jacques rouleau a écrit:RE,

Vu la chaleur aujourd'hui! Comment faisaient-ils autrefois pour empêcher le lait de tourner?!
JJR24

chez le paysan, soit il y avait une fontaine fraîche soit un refroidisseur comme chez mes parents.
La tournée du laitier était très matinale pour éviter les grandes chaleurs de la journée.

Bonjour,
Chez moi, on utilisait un appareil comme cela poser sur les pots:

https://i.servimg.com/u/f87/18/32/53/55/x6550110.gif

Et ramassage tout les matins

Bonjour

Merci Gilles. Je ne connaissais pas !

Bonjour,

   
Gilles, j'ai lu ce lien, doc des années 75:
http://www.fao.org/3/x6550f/X6550F03.htm
Je comprends le pourquoi des palettes!
JJR24

Bonjour,
J'ai passé mes très jeunes années dans une ferme en Sologne et l’électricité est arrivée très tard, alors il fallait avoir recours à des méthodes simples. Pour entraîner les palettes c'était la force de l'eau, mais pas d'eau sous pression puisque pas d'électricité, donc on pompait l'eau de la source qui servait pour tout (cuisine, lavage du linge, toilette...) dans un grand bac en hauteur et avec la hauteur la pression était suffisante  pour faire tourner les palettes; une éolienne maison nous aidait  également à monter l'eau. L'eau de cette source était très fraîche et servait de frigo.
Ce système était un progrès car avant il fallait mettre les bidons dans la source en les attachants pour ne pas que l'eau entre dans ces bidons.
Autre temps et il y a des gens qui disent que c'était le bon temps!!!!!
Chacun sa vision des choses!!!

re,

OK, Gilles     Ce coté trempage dans les sources me fait souvenirs!
JJR24

un lien sympa !

http://www.attelage-patrimoine.com/2015/03/les-voitures-de-transport-du-lait-laitieres.html

Bonsoir à tous
(1)
Ce post me fait revenir juste 50 ans en arrière, et oui à 17 ans j'aidais à charger et décharger des bidons, puis à 18 ans le permis PL et c'était le ramassage tout seul. Je peux dire que j'en ai bavé, un bidon dans chaque main et les 2 bidons montés dans le même mouvement sur le plateau du camion à plus de 1 m de haut... c'était de l'exercice.

Par chez nous il y avait forte concurence entre laiteries coopératives pour certaines et privées pour d'autres, la concurence faisait rage et le plus souvent 1 ferme pour moi, une autre pour la coop et des fois encore la suivant pour une petite fromagerie indépendante, beaucoup de Km pour charger le camion.

Des fois c'était 2 ou 3 agri qui venaient m'attendre à un carrefour pour me dire d'aller chez eux chercher le lait car ils étaient mécontents de la coop qui ne ramassait qu'en bidons et leurs faisaient tout regrouper à 4h du matin ou ils avaient aménagé un arret afin de regrouper 4 ou 5 producteurs, les bidons devaient êtres sur une plateforme en hauteur afin que le laitier n'ai pas à lever les bras.
Les camions de la coop n'allaient jamais dans les fermes alors celui qui habitait à 3 Km devait se lever à 3 h du matin charger ses bidons et les porter à l'endroit prévu, mais seulement 1/4 d'heure avant que le camion arrive si non la prime de froid n'était pas payée... voir pire si un s'amusait à porter les bidons à 11h du soir donc avant de se coucher il était à peux prés sur de retrouver tout son lait caillé quand il revenait pour récupérer les bidons vide... et oui il y avait toujours un voisin pour le dénoncer, dans ce cas le laitier laissait tomber 4 gouttes de présure dans chaque bidon et le paysan pouvait donner tout son lait aux cochons.

(2) Suite.
Une petite suite
Les gars mécontents venaient nous voir, mais il fallait souvent faire un détour de 30 ou 40 Km et quand on leur expliquait que ce n'était pas rentable pour nous bien sur ils tiraient la tronche.
Faut dire que cette coop leur en faisait voit car tout le rammassage était en bidons, leurs camions avaient un étage donc les agri obligés de monter les bidons sur des plateformes à 4 ou 5 h du matin.

De notre coté nous avions l'habitude d'aller à la ferme et trés vite il c'est imposé non plus d'avoir des refroidisseurs à bidons mais des tanks afin de passer autant que possible en citerne, cela n'était pas simple car oblgeait à un investissement en matériel et aussi un local sans parler des aborts afin de pouvoir tourner facilement avec le camion.
Donc dans un premier temps cela à été l'installation d'une citerne de 600L sur le plateau, le reste en bidons, puis trés vite une autre citerne de 1500L et encore une autre, mais il y avait toujours une partie en bidon.
Sur le camion est venue l'installation d'une pompe entrainée par un petit moteur Bernard avec un allumage par bobine commandé depuis la cabine, car bien sur il y avait lavage donc humidité et le démarrage était facilité avec une bobine de voiture.
Bien sur notre tournée avait récupérée pas mal de producteurs venants de cette grosse coop en question et souvent nous entendions des commentaires du genre, la coop vient de racheter la laiterie de xxx et refusera les producteur qui en sont partis.
A chaque fois obligation de faire venir des représentant de la laiterie pour calmer les esprits et dire que cela n'était que de fausses informations afin de faire peur à ceux qui voudraient partir de la coop, cela à duré environ 3 ans et nous en avions pris l'habitude.

Sauf qu'un jour en arrivant dans une ferme nous trouvons un trés beau camion citerne tout neuf avec cuve sous vide. Il y avait le chauffeur et un représentant d'une autre laiterie trés importante mais que nous ne connaissions pas car son secteur de ramassage était à l'opposé de la coop que nous avion l'habitude de rencontrer et sur un département plus loin..
Bien sur, il y eu explications et le représentant nous dit que dorénavant ce camion passerait tous les jours et que de toute façon nous étions voués à disparaitre car la laiterie pour laquelle nous travaillons était vendue....
Comme nous étions habitués à ce genre de désinformation nous n'avons pas étés étonnés..... mais le gars se reprit et dit j'ai des preuves !!!
Cela devanait grave il sortit un document signé du patron de notre laiterie, qui s'adressait au directeur d'un groupement laitier  de zone midi pyrénée qui disait qu'il ne se rendrait pas à leur réunion car il venait de vendre sa laiterie.
Bien sur revenu à la laiterie avec une copie du document.... cela tira la gueule des autres ramasseurs ainsi que des bureaux qui n'étaient au courant de rien... Il s'en suivit des réunions et devant le document le directeur n'a pas démenti.
Bien sur il y eu des tractations, le fond était vendus, mais pas les batiments qui étaient en pleine ville, donc sous 2 mois la porte serait fermée, les tournés reformées avec de gros camions et des remorques, certains devant aller vider dans ces remorques.

(3) Suite
Bien sur des tractations aussi avec cette laiterie, car se retrouver avec un camion vide qui n'est pas fini de payer ce n'est pas trop rigolo. cette laiterie ne pouvant rien faire de ce type de camion elle acheta seulement les citernes, elle nous faisait la proposition de nous reprendre comme chauffeur sur une tournée mais dans un autre département car sur la tournée normale se posait un problème juridique de taille. Certains producteurs qui n'acceptaient pas cette vente forcée pouvaient nous attaquer pour détournement de marchandise.
Connaissant un jeune producteur qui cherchait du travail, nous l'avons proposé pour faire cette tournée.

Voila comment c'est terminé cette affaire, le camion qui appartenait au frangin à été vendu, et moi à 21 ans je suis parti faire 12 mois pour la gloire
Le frangin à perdu totalement sa mise, mais il a conservé une carte de transport qui lui a permis de repartir sur autre chose.

A cette époque sur ma commune et 2 autres limitrophes il y avait 7 gros producteurs de lait ainsi qu'environ 15 autres petits, actuellement sur les mêmes 3 communes il ne reste plus que 1 seul producteur..... Vive le progrés.

Cordialement
Christian

Bonsoir,

Je comprends que tu t'en souviennes! J'ai de vagues souvenirs de gamin, je n'ai pas galéré comme toi!
Merci pour ce partage! La suite avec plaisir!
JJR24

Bonsoir
C était une féroce concurrence et dire qu aujourd hui tant de producteur laitier arrête plus de concurrence des collecteurs mais plus de producteur non plus
Amicalement

merci pour les suites!

a+
JP

Bonsoir
Merci pour c est photos
Le 3t5 Renault incontournable de nos campagnes un compagnon qui avait ca place dans bcp de nos fermes
J en ai 2 à redémarrer parmi tant d autre chose que je ne sais pas si j'y arriverai
Amicalement

Bonjour,

Magnifiques bahuts!
Des photos de tes camions JM?
JJR24

Bonjour
Oui jj j esserai d en faire mais vu qu il y a 50 ans de bric-à-brac  collectée

Le transport depuis chez l'agriculteur


la livraison aux consommateurs

Le transport du lait, s’effectue au moyen de pots de diverses contenances, affectant plus communément la forme cylindrique et dont les différents types ne se distinguent que par le mode de fermeture. La forme cylindrique a été adoptée pour la facilité du nettoyage, qu’elle présente ; ce souci de la propreté a conduit d’autre part le constructeur à supprimer à l’intérieur des pots toute rainure et par suite à garnir soigneusement d’étain les jointures des tôles.

Au point de vue de la fermeture on trouve à la maison Pilter, 24, rue Alibert, Paris, des pots de différents modèles.



Quand il s’agit de transport à courte distance, de la prairie où les vaches sont traites à la ferme notamment, ou dans d’autres cas analogues, on peut se servir avec avantage d’une brouette à lait (fig. 106) constituée par un bidon de contenance variable (36, 54 ou 90 litres), et un chariot disposé pour prendre et déposer aisément sur le sol le bidon en question, et muni de coussinets en caoutchouc pour atténuer les cahots de la route.

Dans l'article sur le lait en poudre publié le 26 novembre 1903 (p. 698), M. J. Vandervaeren a décrit l’appareil Just-Hatmaker qui fonctionne en Belgique dans la laiterie de M. le baron Peers, à Oostcamp.



Nous mettons aujourd’hui sous les yeux de nos lecteurs le dessin de cet appareil (fig. 1), en reproduisant la description qui en a été donnée par M. Vandervaeren :

« Il se compose de 2 cylindres métalliques étamés de 1,5 m de long sur 0,75 m de diamètre, disposés parallèlement l’un a côté de l’autre. Ces 2 cylindres, présentant entre eux un écart de 1 à 2 mm, sont actionnés par une vis embrayant avec les cannelures de leurs extrémités. Ils roulent autour de leur grand axe en sens inverse l’un de l’autre, avec une vitesse de 6 tours par minute. Les cylindres creux sont chauffés intérieurement par la vapeur à 3 atmosphères et leur température à la surface externe dépasse 100 degrés.

Le lait contenu dans un réservoir supérieur est déversé entre les 2 cylindres en un mince filet qui s’étale à leur surface. Aussitôt l’évaporation a lieu et le lait se dépose en une feuille de matière solide laiteuse qui se sèche de plus en plus, tout en décrivant un peu plus d’une demi-circonférence. À ce moment, une lame couchée sur la surface externe des cylindres détache la feuille laiteuse encore chaude et un peu humide. La feuille se sèche spontanément en se refroidissant et est reçue dans un récipient disposé en contrebas. Son passage à travers un tamis la réduit facilement en une poudre uniforme. »

La figure 1 représente la machine en marche. La feuille laiteuse que l’on aperçoit en avant a été brisée en un endroit pour montrer le cylindre sécheur que l’on aperçoit en arrière.

A. DUBOIS

Source : A. Dubois , «Le lait en poudre»,
Journal d'agriculture pratique, 1904, vol. 1

Bonjour




Ce type de voiture à lait (fig. 109), qu'on rencontre plus particulièrement dans les environs de Milan (Italie), sert à porter le lait d’une ferme à la ville .
elle est aussi employée par les laiteries coopératives pour ramasser le lait d’un certain nombre de propriétaires,
ce qui leur permet d’éviter l’usage des bidons d’un volume plus restreint (15 à 20 l) qui sont coûteux d’achat, d’entretien et difficiles à garder propres.

Ces voitures se composent d’un récipient, une sorte de cuve A en tôle étamée ;
les anciens modèles étaient en bois, d’une contenance variable de 300 à 400 l.
Ces récipients sont fixés par 2 tourillons t au bâti d’une voiture à 2 roues.
À l’intérieur, ils portent une graduation et à la partie inférieure un robinet R.

La voiture est suspendue sur ressorts D pour permettre une allure rapide, même lorsqu’elle est chargée.
Ces ressorts sont fixés à un essieu E qui a été coudé afin que le récipient puisse basculer autour de ses tourillons.
On le fait basculer en tirant sur la corde C, ce qui l’amène à être à peu près horizontal.
Dans cette position, il est très facile de le nettoyer, vu son large orifice.
Devant le récipient est un siège S pour 2 personnes, et dessous, reliant le châssis à l’essieu, une plaque de tôle L, le protégeant contre la boue projetée par les pieds de derrière du cheval.

Cette voiture à lait nous a semblé réunir un certain nombre de caractères qui en rendent son usage pratique.

Georges CARLE,
Ingénieur agronome

Source : G. Carle , «Voiture à lait du Milanais»,
Journal d'agriculture pratique, 1903, vol. 2