widget_PA
PILTER grossiste, importateur, distributeur...
Les Vieilles Soupapes Agricoles :: Recensement du matériel par types et par Marques :: Prospectus et Histoire du matériel agricole par Marques :: Recensement des outils par marque
Page 1 sur 1
PILTER grossiste, importateur, distributeur...
Bonjour
Je ne connais pas l'histoire exacte des Ets PILTER à PARIS mais ils faisaient énormément de publicités dans les revues spécialisées du 19 et du début du 20 ème siècle
ils importaient beaucoup de matériel et y apposaient leur nom.
C'était par exemple le cas des tracteurs en 1919 (voir ICI )
En 1875
En 1876
Affiche de 1880
En 1886
voici quelques réclames de 1893:
Je ne connais pas l'histoire exacte des Ets PILTER à PARIS mais ils faisaient énormément de publicités dans les revues spécialisées du 19 et du début du 20 ème siècle
ils importaient beaucoup de matériel et y apposaient leur nom.
C'était par exemple le cas des tracteurs en 1919 (voir ICI )
En 1875
En 1876
Affiche de 1880
En 1886
voici quelques réclames de 1893:
____________________________________________
GORDINI 07- Modérateur
- Nombre de messages : 77190
Localisation : MANDUEL(GARD)
Age : 69
Tracteurs : MF 142A Lamborghini 340
Date d'inscription : 01/06/2007
Re: PILTER grossiste, importateur, distributeur...
Les houes à bras PLANET :
la charrue OLIVER
un manège à plan incliné :
a+
JP
la charrue OLIVER
un manège à plan incliné :
a+
JP
____________________________________________
GORDINI 07- Modérateur
- Nombre de messages : 77190
Localisation : MANDUEL(GARD)
Age : 69
Tracteurs : MF 142A Lamborghini 340
Date d'inscription : 01/06/2007
Re: PILTER grossiste, importateur, distributeur...
L'écrémeuse centrifuge Laval, vendue par Th. Pilter
Source : Extrait de E. Chesnel , «Les produits de la laiterie dans les pays du Nord»,
Journal d'agriculture pratique, 1883, vol. 1, p. 93-97.
[...]
Le procédé de refroidissement à l’eau, peu coûteux, peu encombrant, est très recommandable pour les petites exploitations. Mais quand on peut opérer sur une quantité de lait un peu considérable, il y a toujours avantage à se servir des machines centrifuges. L’écrémeuse Laval (fig. 13) a fait ses preuves et nous n’avons plus à la faire connaître. Disons seulement que les dernières expériences faites en France et en Allemagne ont permis de constater que cet appareil ne laissait dans le lait que 2 % de matière grasse, tandis qu’avec les procédés ordinaires on perd 5 à 75 % et même 1 % du beurre ; l’écrémeuse permet d’obtenir 1 kilo de beurre de 25 litres de lait.
Cette crème est absolument fraîche puisqu’elle provient du lait aussitôt après la traite ; elle fournit donc un beurre très conservable. Le lait maigre est complètement doux et conserve toutes ses qualités, ce qui est important pour la nourriture des veaux et la fabrication des fromages. Ici plus de difficultés résultant de la nécessité d’emmagasiner de la glace ou de trouver de l’eau fraîche ; une machine centrifuge de 900 F et un petit moteur d’un cheval suffisent.
Le progrès réalisé par les appareils centrifuges est si frappant que ces machines ont fait assez rapidement leur chemin en France ; on en installe de toutes parts et elles vont provoquer une véritable révolution dans la laiterie. D’abord au point de vue des manipulations, elles nous habitueront à traiter le lait par grandes quantités à la manière industrielle ; en effet, ces appareils peuvent écrémer 250 à 300 litres de lait à l’heure ; il y aura donc avantage pour les petits fermiers à s’entendre et à faire travailler leur lait en commun. Nous arriverons forcément à la création de ces beurreries qui ont pris tant d’extension en Amérique. En second lieu, la possibilité d’avoir du lait écrémé, parfaitement doux, modifiera l’alimentation des ouvriers des villes et des journaliers de la campagne ; on comprendra qu’il y a tout avantage à retirer du lait le beurre qui se vendra 4 F ou 5 F le kg et à remplacer ensuite la matière grasse par un aliment moins coûteux : la mie de pain, les pommes de terre, etc. ; on obtiendra ainsi un aliment très sain et fort économique. Les petits ménages n’hésiteront pas non plus à acheter pour 8 ou 10 centimes un litre de lait écrémé, alors qu’ils doivent payer 30 ou 40 centimes un litre de lait trop souvent additionné d’eau. Enfin le fromage maigre fabriqué avec du lait doux s’améliorera tellement que cet aliment, jusqu’à présent dédaigné, prendra sa valeur commerciale et pourra concourir à la nourriture des hôpitaux, des équipages, des flottes, etc.
Il est tout à fait illogique de donner aux porcs un lait qui contient un aliment aussi important que la caséine ; il vaut mieux retirer cette matière azotée et abandonner ensuite aux porcs le petit-lait qui reste.
Nous venons de voir quels sont les procédés perfectionnés pour l’obtention de la crème. Dans un prochain article, nous étudierons la fabrication du beurre.
Eug. CHESNEL
____________________________________________
GORDINI 07- Modérateur
- Nombre de messages : 77190
Localisation : MANDUEL(GARD)
Age : 69
Tracteurs : MF 142A Lamborghini 340
Date d'inscription : 01/06/2007
Re: PILTER grossiste, importateur, distributeur...
Plus ancienne, l’écrémeuse à bras Laval, vendue par Th. Pilter à Paris
Source : Extrait de Ponsard , «L’écrémeuse à bras »,
Journal d'agriculture pratique, 1886, vol. 2, p. 734-736.
Le concours de machines agricoles, organisé par le comice de Châlons [Marne], les 2 et 3 octobre derniers, présentait aux visiteurs un grand nombre d’instruments perfectionnés recherchés par les cultivateurs toujours désireux d’introduire dans leurs cultures les engins les plus propres à faciliter les opérations agricoles. L’attrait principal des deux journées s’est porté sur l’écrémeuse à bras (fig. 39), présentée par M. Pilter, pour la première fois, croyons-nous, en France dans un concours. Cet instrument, destiné à remplacer les écrémeuses mues par locomobile ou manège à cheval, plaît dès le premier coup d’œil par sa simplicité.
Le samedi 2 et le dimanche 3 octobre, plusieurs expériences ont été faites devant le nombreux public qui se pressait autour de cette mystérieuse machine. Le lait versé dans un récipient placé au-dessus de l’appareil diviseur est introduit dans un robinet de jauge exactement calculé pour l’alimentation de la turbine intérieure. L’homme chargé de donner le mouvement doit, pour obtenir l’effet utile, faire faire à la roue motrice 35 tours à la minute. Cette roue commande directement un petit pignon en acier qui entraîne 2 grandes roues sur lesquelles roulent 2 petits galets faisant corps avec l’appareil diviseur dont la vitesse résultante est de 6 000 tours à la minute.
À plusieurs reprises, les membres du comice ont constaté qu’il pouvait passer à l’heure 120 litres de lait à l’écrémage. Le lait, fourni par des cultivateurs des environs en quantité suffisante pour toutes les expériences successives, a été analysé par un pharmacien de Châlons.
Un échantillon amené tout frais par un habitant de R… a donné devant nous les résultats suivants : Pesage avant l’opération : 1,032 grammes au litre. Pesage du lait écrémé : 1,035 grammes au litre. Ce lait écrémé, placé dans une éprouvette, a donné le lendemain une pellicule de crème tellement mince qu’on n’a pas pu en apprécier le quotient ; la crème sortie de l’appareil n’a pas donné à l’analyse une quantité de caséine appréciable. L’expert a conclu que l’appareil avait enlevé au lait plus de crème que n’en donnent les vieux procédés et que les affirmations de M. Pilter touchant la quantité de crème extraite étaient de la plus exacte vérité.
Un nombre considérable de personnes ont voulu goûter du lait écrémé sortant de la turbine ; d’un avis unanime, il a été trouvé suffisamment bon pour l’emploi journalier et bien des ouvriers, après en avoir bu, disaient : « si on nous le vendait seulement comme cela, nous serions satisfaits ! » – Pas de commentaire.
Il est certain qu’à la dégustation immédiate et comparative entre le lait non opéré et le lait écrémé, la différence est peu sensible. Mais le but de l’écrémeuse n’est pas de fournir à la consommation du lait dépouillé de sa crème. Son but est de permettre, surtout aux cultivateurs éloignés des villes, de retirer du lait récemment trait le beurre qu’il contient, pour consacrer le lait, encore fluide après l’écrémage, à l’élevage des jeunes veaux et des porcs. Le beurre obtenu par l’emploi de l’écrémeuse paiera, à cause de ses qualités supérieures, le lait à un prix très élevé, tel que le lait écrémé sera un bénéfice clair et net pour ceux qui sauront les premiers utiliser cet admirable instrument.
L’écrémeuse mue par machine à vapeur ou par manège à cheval a fait ses preuves et le département de la Marne n’est pas resté en arrière : à Courtisols, à Blaise-sous-Arzillières, à Sommesous, et dans bien d’autres localités, fonctionne l’écrémeuse mue par machine, destinée surtout à la grande industrie laitière. Non loin de Reims, elle écrème par jour 3 000 litres de lait, dont le résidu est vendu sous l’étiquette « lait écrémé » dans la grande cité, et partout elle justifie les espérances de ses introducteurs. L’écrémeuse à bras vient à son tour s’offrir au petit cultivateur et aux associations de cultivateurs d’une même localité. Chaque fois qu’elle sera introduite dans les villages éloignés des villes, elle rendra à ses propriétaires les plus éminents services. […]
Le jour où le cultivateur trouvera ce double bénéfice de la vente de son lait sous forme de beurre et de l’élevage (j’ose dire gratuitement) des jeunes veaux, le bétail cessera d’être « un mal nécessaire », comme l’ont affirmé des maîtres en agriculture, le cultivateur n’hésitera pas à peupler ses étables d’animaux dont les commencements ne lui auront rien coûté. C’est à l’écrémeuse que sera dû ce résultat considérable, et nous devons à M. Pilter, toujours à l’affût des procédés les plus pratiques et les plus avantageux pour l’agriculture, nos remerciements les plus sincères au sujet de cette nouvelle importation.
PONSARD,
président du comice de la Marne
Source : Extrait de Ponsard , «L’écrémeuse à bras »,
Journal d'agriculture pratique, 1886, vol. 2, p. 734-736.
Le concours de machines agricoles, organisé par le comice de Châlons [Marne], les 2 et 3 octobre derniers, présentait aux visiteurs un grand nombre d’instruments perfectionnés recherchés par les cultivateurs toujours désireux d’introduire dans leurs cultures les engins les plus propres à faciliter les opérations agricoles. L’attrait principal des deux journées s’est porté sur l’écrémeuse à bras (fig. 39), présentée par M. Pilter, pour la première fois, croyons-nous, en France dans un concours. Cet instrument, destiné à remplacer les écrémeuses mues par locomobile ou manège à cheval, plaît dès le premier coup d’œil par sa simplicité.
Le samedi 2 et le dimanche 3 octobre, plusieurs expériences ont été faites devant le nombreux public qui se pressait autour de cette mystérieuse machine. Le lait versé dans un récipient placé au-dessus de l’appareil diviseur est introduit dans un robinet de jauge exactement calculé pour l’alimentation de la turbine intérieure. L’homme chargé de donner le mouvement doit, pour obtenir l’effet utile, faire faire à la roue motrice 35 tours à la minute. Cette roue commande directement un petit pignon en acier qui entraîne 2 grandes roues sur lesquelles roulent 2 petits galets faisant corps avec l’appareil diviseur dont la vitesse résultante est de 6 000 tours à la minute.
À plusieurs reprises, les membres du comice ont constaté qu’il pouvait passer à l’heure 120 litres de lait à l’écrémage. Le lait, fourni par des cultivateurs des environs en quantité suffisante pour toutes les expériences successives, a été analysé par un pharmacien de Châlons.
Un échantillon amené tout frais par un habitant de R… a donné devant nous les résultats suivants : Pesage avant l’opération : 1,032 grammes au litre. Pesage du lait écrémé : 1,035 grammes au litre. Ce lait écrémé, placé dans une éprouvette, a donné le lendemain une pellicule de crème tellement mince qu’on n’a pas pu en apprécier le quotient ; la crème sortie de l’appareil n’a pas donné à l’analyse une quantité de caséine appréciable. L’expert a conclu que l’appareil avait enlevé au lait plus de crème que n’en donnent les vieux procédés et que les affirmations de M. Pilter touchant la quantité de crème extraite étaient de la plus exacte vérité.
Un nombre considérable de personnes ont voulu goûter du lait écrémé sortant de la turbine ; d’un avis unanime, il a été trouvé suffisamment bon pour l’emploi journalier et bien des ouvriers, après en avoir bu, disaient : « si on nous le vendait seulement comme cela, nous serions satisfaits ! » – Pas de commentaire.
Il est certain qu’à la dégustation immédiate et comparative entre le lait non opéré et le lait écrémé, la différence est peu sensible. Mais le but de l’écrémeuse n’est pas de fournir à la consommation du lait dépouillé de sa crème. Son but est de permettre, surtout aux cultivateurs éloignés des villes, de retirer du lait récemment trait le beurre qu’il contient, pour consacrer le lait, encore fluide après l’écrémage, à l’élevage des jeunes veaux et des porcs. Le beurre obtenu par l’emploi de l’écrémeuse paiera, à cause de ses qualités supérieures, le lait à un prix très élevé, tel que le lait écrémé sera un bénéfice clair et net pour ceux qui sauront les premiers utiliser cet admirable instrument.
L’écrémeuse mue par machine à vapeur ou par manège à cheval a fait ses preuves et le département de la Marne n’est pas resté en arrière : à Courtisols, à Blaise-sous-Arzillières, à Sommesous, et dans bien d’autres localités, fonctionne l’écrémeuse mue par machine, destinée surtout à la grande industrie laitière. Non loin de Reims, elle écrème par jour 3 000 litres de lait, dont le résidu est vendu sous l’étiquette « lait écrémé » dans la grande cité, et partout elle justifie les espérances de ses introducteurs. L’écrémeuse à bras vient à son tour s’offrir au petit cultivateur et aux associations de cultivateurs d’une même localité. Chaque fois qu’elle sera introduite dans les villages éloignés des villes, elle rendra à ses propriétaires les plus éminents services. […]
Le jour où le cultivateur trouvera ce double bénéfice de la vente de son lait sous forme de beurre et de l’élevage (j’ose dire gratuitement) des jeunes veaux, le bétail cessera d’être « un mal nécessaire », comme l’ont affirmé des maîtres en agriculture, le cultivateur n’hésitera pas à peupler ses étables d’animaux dont les commencements ne lui auront rien coûté. C’est à l’écrémeuse que sera dû ce résultat considérable, et nous devons à M. Pilter, toujours à l’affût des procédés les plus pratiques et les plus avantageux pour l’agriculture, nos remerciements les plus sincères au sujet de cette nouvelle importation.
PONSARD,
président du comice de la Marne
____________________________________________
GORDINI 07- Modérateur
- Nombre de messages : 77190
Localisation : MANDUEL(GARD)
Age : 69
Tracteurs : MF 142A Lamborghini 340
Date d'inscription : 01/06/2007
Sujets similaires
» SEVITA : un importateur / distributeur de matériel agricole
» Question hydraulique sur JD 2030: branchement distributeur en direct sans passer par le distributeur d'origine
» PILTER
» [THE] IVEL : un ancêtre anglais en 1900
» chercher importateur
» Question hydraulique sur JD 2030: branchement distributeur en direct sans passer par le distributeur d'origine
» PILTER
» [THE] IVEL : un ancêtre anglais en 1900
» chercher importateur
Les Vieilles Soupapes Agricoles :: Recensement du matériel par types et par Marques :: Prospectus et Histoire du matériel agricole par Marques :: Recensement des outils par marque
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum