Les fenaisons d'antan

Bonjour, C'est tout à fait celui-ci
Merci pour la doc' !
@+
Stephane

de rien !

J'ai aussi celle des concurrents !

tout d'abord celle du fabricant italien SICMA

Bonjour,

Magnifique, elle est extra la documentation j'en ai eu pour 45 minutes a tout voir, vous avez battu votre records!!

A+ Enya 21X

....Et maintenant le même engin , mais cette fois c'est la doc de l'importateur en France (chez qui je travaillais à l'époque ....1978)






et celui que j'avais vendu à mon père et qu'il a toujors !



a+
JP

Bonsoir,

Sa marche bien ce genre d'engins???

A+ Enya 21X

En tout cas ça marchait suffisament pour nous!
Parce qu'on ne pouvait utiliser autre chose !
Selon les réglages de hauteur des deux roues arrière, et la présence ou non de la grille sur le côté, on pouvait retourner le foin, puis le mettre en andain .





A+
JP

Bonsoir,

Pas mal!! je mettrai celui de mon grand père dès que j'aurai trouvé la photo!!

A+ Enya 21X

Bonsoir,

Sa y est je l'est trouvé mais je ne l'est pas complet!!
Voila désolé de ne pas l'avoir entier!!

C'est un trois points qui utilise la prise de force!!

A+ Enya 21X

Bonsoir !
On dirait un KUHN GRS 25 !

En fait NON ! le GRS 25 est un modèle qui sait tourner le foin comme une pirouette mais aussi faire des andains selon la position des bras et du timon.
En voici un (je vendais des GRS 25 en 1980 à 1985)



Pour revenir aux remorques de notre ami François ...

en voici avec quelques explications qui datent de 1905

	Le premier concours d'attelages de bœufs (concours de charges)
Source : Extrait de M. Ringelmann , «Les bœufs de travail de race limousine au concours de Limoges», Journal d'agriculture pratique, 1905, vol. 2, p. 466-471.
Comme suite aux considérations générales données dans le précédent numéro du Journal d’agriculture pratique (page 438), nous exposerons la méthode qui a servi de base à nos essais de Limoges. Dans les exploitations où nous avons pu faire des constatations comparatives (Grand-Jouan et Grignon), les animaux (chevaux et bœufs) étaient soumis au même régime hygiénique et alimentaire. La ration était pratiquement la même pour tous les habitants du même local. Certainement l’un en recevait ou en laissait un peu plus que l’autre, mais tous les aliments étaient de même qualité ; les individus étaient soignés de la même façon et ils ne différaient que par leur race et leur âge ; en tous cas, ils étaient assez comparables comme taille et comme poids.
[...]
Un jury spécial, nommé par la Société d’agriculture de la Haute-Vienne, était chargé d’examiner les attelages aux points de vue de la conformation et de l’appareillage des animaux ; les résultats de nos constatations intervenaient pour une certaine part dans le classement final, et la liste des récompenses accordées a été donnée dans la Chronique agricole (page 454).
Après avoir passé à la bascule, les animaux, examinés par M. Serre, médecin-vétérinaire départemental, étaient mesurés (hauteur au garrot), et on notait leur âge probable d’après la dentition. Chaque paire de bœufs était attelée, par l’intermédiaire d’un dynamomètre, à un camion chargé (fig. 83) dont on augmentait la résistance à l’aide d’un frein jusqu’à ce que les animaux ne puissent plus avancer ; on obtenait ainsi l’effort maximum qu’ils pouvaient développer (le camion a été prêté et approprié aux essais par les soins de M. Parry, trésorier de la Société d’agriculture de la Haute-Vienne). Les paires de bœufs étaient ensuite chronométrées pendant leur déplacement au pas allongé (sans traction) sur un parcours de 50 mètres. Les différents résultats constatés sont indiqués par le tableau de la page 470, dans lequel nous avons classé les animaux d’après leur poids vif.

Dans une autre série d’expériences, les attelages devaient déplacer le plus rapidement possible le même camion pesant 3000 kg (tare et chargement) sur le même chemin en pente ; on chronométrait le même parcours de 50 mètres. Malheureusement, la voie en terre battue ne présentait pas, sur tous les rayages, la même résistance au roulement, ni la même pente : la traction du chariot variait de 260 à un peu plus de 300 kg, suivant les rayages suivis ; le temps employé a oscillé de 21’’4 dixièmes à 44’’2 dixièmes, correspondant à des vitesses de 2,33 m à 1,13 m par seconde.

Enfin, l’après-midi, il s’agissait de démarrer et de tirer sur la voie précédente, rendue mauvaise par les essais antérieurs, un chariot pesant 8000 kg (fig. 84) ; bien que cet essai ait été déclaré facultatif, tous les concurrents de la 2e catégorie ont fait effectuer ce travail exagéré par leurs attelages, qui s’en sont très bien tirés, aux applaudissements du nombreux public qui suivait les expériences avec un vif intérêt.

On voit par ces chiffres que les bœufs limousins sont d'excellents animaux de travail.

Enfin, ajoutons pour terminer, que le succès obtenu par le concours de Limoges s'ajoute à ceux déjà si nombreux remportés par la Société d'agriculture de la Haute-Vienne, à laquelle restera l'honneur d'avoir entrepris un concours dont les essais sont les premiers qui aient été ainsi organisés tant en France que dans les pays étrangers.

A+
JP de NIMES

Bonsoir,

Elles sont magnifique tes photos!! tu les a très bien commentés!!!

Si tu en as d'autre j'aimerai les voir car elles sont magnifiques!!

A+ Enya 21X

Une petite photo pour Enya :




avec un tracteur à chenille itatien BALILLA

A+
JP de NIMES

Bonsoir,

C'est magnifique de voir que l'on pouvait transporter autant en un seul voyage!!!!

Les anciens était des BOSS!!!

A+ Enya 21X

bonsoir !

et ça ....tu connais ???

C'était en 1910 environ



A+
JP de NIMES

Je me suis trompé

c'est avant 1897 ......

Et voici un extrait du commentaire qui se trouve avec cette image dans le livre

de M. Ringelmann , «Les machines agricoles au Concours général de Paris (1)», Journal d'agriculture pratique, 1897, vol. 1, p. 709.
[...]

La maison Th. Pilter présente une presse à fourrages à bras (fig. 81) ; le coffre est vertical et la pression s’effectue de haut en bas par un piston ou plateau, rappelé par des chaînes qui s’enroulent sur deux treuils à leviers disposés à la partie inférieure de la machine ; la machine locomobile est portée par deux roues qu’on enlève pendant le travail.

[...]

M. RINGELMANN

A+ JP de NIMES

Bonsoir,

Elle est superbe cette presse!!

Il faut des hommes en plus pour presser!!!!

Superbe cette machine !! t'en as d'autres??????????

A+ Enya 21X

lol les première presse imagine si on devais faire du foin pour une 100 ène de vache avec sa lol

Bonsoir,

Gordini aurait-tu encore des photos de matériel????

A+ Enya 21X

Bonjour !

Bravo Enya pour ta curiosité !
moi aussi, j'ai toujour voulu en savoir plus ! c'est le meilleur moyen d'apprendre !
Alors, pour te faire plaisir voici l'istoire d'un Perroquet en Autriche

Perroquet pour le séchage du foin au Tyrol
Source : A. C. , «La fenaison en temps de pluie», Journal d'agriculture pratique, 1894, vol. 1, p. 860-861.
Les pluies qui s’étendent sur presque toutes les régions de la France rendent fort difficiles les travaux de la fenaison. Nous croyons utile de rappeler succinctement les moyens que l’on peut employer en pareilles circonstances pour faire sécher les foins de prairies artificielles et naturelles. Il y a d’abord le système des petites moyettes ou poupées, que l’on met largement en application en ce moment dans la région du Nord. Nous avons indiqué ce procédé dans le numéro du 3 mai dernier auquel nous renvoyons le lecteur.
Dans les vallées du Tyrol et de la Carinthie, on fait sécher le foin sur des chevalets en bois désignés sous le nom de cavaliers, séchoirs, ou perroquets, que M. Heuzé décrit en ces termes dans son intéressant ouvrage sur les Pâturages, les prairies artificielles et les herbages :
Ces cavaliers (fig. 85 [non reproduite ici]), sont formés par trois poteaux de 3 à 4 mètres de hauteur, et de perches horizontales espacées les unes des autres de 0,3 à 0,4m. Le tout est quelquefois couvert d’un petit toit en bardeaux destiné à abriter l’herbe. Quand l’herbe est restée en andains pendant vingt-quatre heures et qu’elle a perdu une partie de son humidité, on la place sur les traverses horizontales, où elle reste exposée à l’action simultanée de l’air et du soleil ; on l’enlève pour la transporter directement dans les greniers. Ce séchage offre de grands avantages dans les vallées, où l’humidité atmosphérique ne permet pas d’exécuter le fanage d’une manière rapide.
Le chargement des cavaliers porteurs se fait de la manière suivante : l’herbe est placée à l’aide des mains sur les premières traverses, au moyen de la fourche sur celles qui sont hors de la portée de l’homme, et à l’aide d’une échelle sur les dernières. Dans ce dernier cas, une femme monte sur l’échelle, reçoit l’herbe qu’on lui passe avec une fourche, et la place immédiatement sur le cavalier. Cet étendage se fait vite, parce que l’herbe a perdu une partie de son poids.

Outre ces cavaliers, on se sert aussi de chevalets mobiles (fig. 85 [non reproduite ici]), sur lesquels reposent de chaque côté des perches horizontales, mais leur emploi est moins fréquent que celui des cavaliers fixes. L’herbe ainsi séchée blanchit à la surface par suite de son exposition à l’air, mais la masse conserve intérieurement une belle nuance verdâtre, et pas une feuille ne s’en détache. Le séchage de l’herbe sur des cavaliers ou des chevalets occasionne une dépense assez considérable, mais qui, une fois faite, ne se renouvelle plus pendant des années.

M. Félix Villeroy a indiqué, il y a bien longtemps, un autre dispositif (fig. 86 [non reproduite ici]) auquel il donnait la préférence par qu’il le trouvait plus facile à établir, à charger et à décharger, et dont voici la description :

AA deux perches de 0,06 à 0,08 m de diamètre, longues de 1,6 m sont assemblées à leur extrémité supérieure par une cheville ronde qui permet un mouvement d’écartement tel que celui d’un compas. - CC sont des chevilles fixées un peu obliquement vers le milieu des perches AA ; FF sont des perches longues de 3 mètres reposant sur la fourche des perches A et sur les chevilles C.- A un peu moins de 3 mètres de distance du premier compas on en place un second que l’on garnit de perches latérales, puis un troisième et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’on ait une armature en bois d’une longueur suffisante pour faire sécher toute l’herbe coupée.

Plus le fourrage est long, mieux il se charge sur ce chevalet. Quand l’herbe est courte, il faut mettre de chaque côté deux ou trois perches horizontales au lieu d’une.

voilà pour aujourd'hui , en espérant que celà ne t'a pas déçu !

A+
JP de NIMES

Bonjour,


Superbe car l'herbe mouillée c'est pas top!!! et en plus c'est comme un étendage mobile!!!!!

elle est trop bien cette doc car je ne connaissait pas du tout le système!!!!!!!!!

A+ Enya 21X

Et maintenant du plus courant , plus récent ,et plus répandu !

voici la doc MF "fenaisons" puisque nous parlons de matériel et de techniques de fenaisons ici :



















A+
JP

Bonsoir,

Merci pour cette doc car elle va m'aider a choisir mon matériel pour mon MF 30!!!

Mais sinon j'aime bien cette doc!!!

A+ Enya 21X

Bonsoir JP
merci pour les docs notamment la MF 829.J'en ai une que je remettrai sûrement un jour sur un 122 ou un 130 (avec le boitier ad-hoc qui se fixe sous le tracteur que j'ai aussi).Je ne m'en suis jamais servi mais son jour viendra ....

Bonsoir!
c'est vrai que ces barres de coupe ventrales étaient pratiques et efficaces !
elles permettaient une grande visibilité du travail (à condition de ne pas avoir de cabine !)

A+
JP de NIMES

Bon sang, bon sang, les amis,

Je n'en reviens pas. A peine a-t-on le dos tourné,que vous vous mettez à fond avec vos contributions fort intéressantes.

Stépane7944

qui sort ses vieux engins,

Pierre67

qui sort de sa remise un râteau faneur d'une marque qui m'est inconnue "SETA", et alors ce

Jean-Pierre de Nîmes

qui montre une fois de plus qu'il a plus d'un tour dans son sac.
Pour dire de quelqu'un qu'il est riche, on dit chez nous:"Il a autant d'argent que de foin", expression tout à fait de circonstance sous ce sujet...
On dirait donc de Jean-Pierre qu'il a autant de docs et de prospectus que de foin...Mais je suis sûr qu'il n'a pas de foin du tout et que sa grange est pleine à craquer d'archives. N'est-ce pas Jean-Pierre?
On est tous contents que tu nous gâtes de cette façon!

JD 67,
tu voulais connaitre la marque de l'épandeur d'herbe accroché derrière le W17. J'ai trouvé quelque chose. Il pourrait s'agir d'un FAHR




Il y a tout lieu de croire que le tambour est articulé et que la partie de droite est orientée pour épandre l'herbe tout droit vers l'arrière alors que la partie de gauche est un peu inclinée pour épandre un peu vers la gauche.
Peut-être parce que la planche d'andain de la barre faucheuse entasse un peu l'herhe et de cette façon on essaie sans doute d'épandre d'une façon homogène.


Mon père avait acquis avec son WAHL en 1952 un épandeur-faneur-andaineur à tambour BAUTZ actionné par la prise de force. Le système était identique à celui de SETA que Pierre67 nous a présenté, sauf que le sien est entrainé par des roues à pneumatiques même.Voici mon père avec son W46/A15 en 1952 tirant le HR de BAUTZ:





et quelques pages du manuel d'entrtien du BAUTZ:












On voit les diverses fonctions de cette machine à tambour , mais je n'ai jamais vu mon père faucher avec la barre faucheuse et en même temps épandre l'herbe fraîchemet coupée.


C'est curieux aussi en 1951 chez Bautz, comme chez les autres constructeurs aussi, on offrait des machines de récolte et pour traction animale et pour tracteurs:





Je vous ai montré mon père en 1952 et voici mon grand-père vers 1910:





Voici la faucheuse qui apparemment était celle de mon grand-père, sauf inversion de négatif...







Il n'y a pas un domaine où on aurait mis au point plus de machines que pour la fenaison. Je tenterai de vous trouver une classification des engin utilisés durant les fenaisons...


Il en existait même pour les motoculteurs:












Il en existait même qui étaient motorisés mais qu'il fallait tirer à bras d'homme






Bonne soirée à tous, a bientôt!



François

salut wahl wahler j'ai la mème faucheuse bautz que toi sinon bautz a fais des bonne presse aussi