Ruée minière au XXIè siècle : jusqu'où les limites seront-elles repoussées ?

Bonjour

Cette vidéo est très intéressante.

Certaines de nos idées sont confirmées : volumes des déchets considérables et en augmentation, extension de la dégradation des milieux vers des zones protégées ou habitables.

Ce qui est notable, c'est que si l'on continue comme cela, les nuisances sur l'homme et la biodiversité liées à l'extraction des matériaux dédiés aux énergies renouvelables risquent de dépasser les gains attendus vis à vis du réchauffement climatique (réduction de l'impact des gaz à effet de serre ...)


Par ailleurs les nouvelles technologies amènent à la recherche de plus en plus d'éléments, exemple d'un téléphone portable :



La transition énergétique génère des besoins en augmentation considérable


La conclusion (à partir de 35') est très directe, pragmatique et pleine de convictions.
3.1 Transformer les pratiques dans les filières minérales
3.2 Modifier le rapport aux métaux (VSA est un bon exemple !)
3.3 Renouveler notre modèle de développement

Toutes les actions sont réalisables à condition d'avoir des industriels responsables et une société qui arrête d'exprimer des besoins technologiques inutiles.

On peut rêver ...

Bonjour à toutes et à tous !

Forcément, elle a des arguments !

Mais plus sérieusement, elle aurait pu tout résumer par l'appât du gain, l'intérêt du gain, tous ceux à qui cette gabegie profite grassement ; et tout y passe,  les politiques en place, les partis qui font "semblant" de lutter contre, les moyens médias qui n'informent pas honnêtement.

En face, il y a la biodiversité, les espaces écologiques et bien plus grave les espaces de vie de peuplades dites primitives quand il en reste. Mais quel est le poids de ces objections, même réunies, face au pognon.

Et ce n'est pas fini. Quand tout sera épuisé, si on est toujours là, il y aura les nodules polymétalliques. Dans des zones marines plus ou moins profondes, avec l'érosion terrestre et l'effet de la pression, ce sont constitués des sortes de boules qui renferment tous les minerais connus dont certains abondamment alors qu'ils sont très rares sur terre.

Le problème, c'est de les exploiter et si on y parvient, c'est une source qui se régénère ; sans doute moins vite que l'exploitation tout de même ! L'avantage, c'est qu'il n'y a pas tous les déchets dont elle parle. Ce sont de pures blocs de minerais mélangés entre eux
Dans les années 90, la France avait la technologie de plongée en grande profondeur avec l'IFREMER et les USA la technologie de ramassage mais limitée en plongée.

Ce qui fait peur, c'est que ce n'est pas rentable d'investir dans la recherche de cette exploitation marine ! En clair, le risque écologique n'est pas pris en compte pour accélérer la recherche de solutions afin d'alimenter le besoin en ressources.

Mais faut-il rêver d' une exploitation des fonds marins quand on sait ce qu'ils sont capable de faire en surface ?

A bientôt !

Jean-Noël

Bonjour

En fait le point que j'ai mis en avant semble déjà contesté :
https://twitter.com/Le_Reveilleur/status/1633444154553389063?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1633444154553389063%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=

L'affirmation semblerait abusive à certains qui pensent que la pollution minière n'est pas si grave que cela pour la biodiversité, en tout cas pas à la hauteur des gains attendus vis à vis du réchauffement climatique ...
Cette vidéo pose au moins le questionnement ...