29550 Plonevez Porzay : Musée vivant de Dinaou, Bretagne Finistère

Bonjour,

Nous allons ouvrir officiellement un nouveau musée vivant à l'été 2022 en Bretagne:

FERME DE DINAOU
2 route de roz trefeuntec
29550 Plonevez Porzay
09 67 73 78 46.

L'idée de ce projet étant de faire comme si le temps s'était arrêté en 1950. Je précise que c'est un musée vivant ou une ferme-musée dans le sens où tout le matériel exposé est fonctionnel, il sert chaque année aux besoins de la ferme.
(élevage de chèvres, moutons, cochons, vaches, lapins, poules, oies, production et transformation de céréales et fourrage, farine, pain, beurre... ).
Les démonstrations sont donc réalisées en conditions réelles et productives des années 1860-1950.

Pour le moment et jusqu'à l'ouverture officielle les visites se font sur rendez-vous au moment où le matériel est utilisé, et le dimanche pour le voir au repos.
L'accès au hall d'expo et à la boutique de produits maison est gratuit mais les visites commentées sont payantes
(on vous prend par groupe de 8 maxi, 1 heure, 8 € par personne adulte, gratuit pour les moins de 16 ans)

prochaine stage le 19 - 20 février 2021 ou l'on réalise une fonderie fonte pour la création de pièces mécaniques.

A terme on espère vous présenter en plus de l'activité paysanne une machine à vapeur H. LANZ (qui vient d'arriver...) entrainant tout le matériel fixe que nous avons déjà récupéré (actuellement entrainés par moteur électrique ou thermique) et dont vous trouverez la liste non exhaustive ci dessous en plus du matériel mobile :

- Tracteur PONY
- Trieur MAROT
- Moulin horizontal HENRY (farine panifiable)
- Moulin vertical DDD (farine animale)
- Blutoir
- Faucheuse AMOUROUX
- Faneuse IH B12
- Râteau andaineur IH
- Semoir IH
- Batteuse GIRARD
- Charrue
- Alternateur LEROY SOMER
- Pressoir Normand à cage
- Grugeoir Normand et Grugeoir Breton
- Meule à affuter AMOUROUX
- Machine a vapeur LANZ (en cours de restauration)
- Barrique à lisier sur tombereau
- Remorque basculante en bois.
- Harmonium RODOLPHE et Fils
- Couveuse poussin en bois.
- Râpe Betterave.
- Cultivateur
- Herse
- Piano à queue PLEYEL.
- Rouleau brise Motte
- Baratte
- Four à Pain (en cours de construction)

SI vous voulez voir une de ces machines fonctionner en particulier, appelez nous avant pour que l'on vous dise à quel moment elle est utilisée et en fonctionnement.

Ce musée c'est aussi un atelier de réparation/restauration doté de:

- Fraiseuse CROUZET
- Tour RAMO
- Forge traditionnelle
- Fonderie Fonte (en projet)
- Atelier bois.
- Perceuse américaine

Et pour la confection/impression des supports pédagogique:

- Massicot JUD/POLAR
- Couseuse MARTINI
- Presse KONIKA.

Les photos des différentes machines suivent dans les posts ci dessous.

Au plaisir de vous rencontrer !


-

Production de saucisses sèches fermières.  

Le moulin DDD qui nous sert pour l’alimentation animale

Le moulin HENRY 1900-1914 après peinture en cours de remontage, réfection complète 2021, la meule tournante est déposé ainsi que son carter tôle.

le pleyel de 1860 quart de queue et le stock de patates dans les caisses au fond, sisisi c'est possible ça adoucie les mœurs !

yanouch29 a écrit:Production de saucisses sèches fermières.  

bonsoir
si j'ai bien compris les saucisses sèches dans un réfrigérateur ? peut on avoir le mode opératoire du séchage après la mise en boyaux ?
je fais quelques saucisses que je congèle, j'aimerais les faire sécher et faire aussi des saucissons ?
mais il faudrait peut être ouvrir un autre sujet ?
merci d'avance
jj

Bonsoir,

Après la mise en Boyaux il faut les mettre aux frais 8-12° pendant 1-2 mois avec une hygrométrie conséquente mais pas excessive (ici on est à 75-85 % d'humidité). Il n'y a pas de règles et tout est une question de savoir faire: Il faut qu'ils sèchent mais pas trop vite (sinon la fleur blanche ne se développe pas et le saucisson sera certes comestible mais aura un gout plus de viande sèche) donc ça dépend de la taille du saucisson (là ce sont des petites saucisses donc ça va assez vite) de la température et de l'hygrométrie, autant que de la place diponible. La chambre froide ou le frigo doit pouvoir produire un mouvement d'air assez important (ici on utilise un frigo à boisson fraiche, l'hiver il est vide et son ventilo est assez puissant pour sécher des saucisses). Un bon truc c'est de surveiller la fermentation au début, si la saussice devient poisseuse avec une mauvaise odeur et ne développe pas de Fleur, c'est soit que la préparation n'avait pas assez de sel, soit qu'il fait trop chaud, soit qu'il n' y a pas assez de place ou que l'humidité est excessive/courant d'air trop faible.

Quand la fleur ( champignon blanc) est bien développée ont les sorts (ici ça va pas tarder, ils ont 1,5 mois de séchage) et on les suspend à température ambiante (15-20°) pour parfaire le séchage Après il suffit de les tâter et quand ils sont comme on veut on les mange. Mais ils sont à consommer dans les 6 mois après être sortis du frigo (c'est théorique ces 6 mois parceque ici on à bien du mal à ne pas les manger dans le mois qui suit... )

Le plus important pour la sécurité alimentaire c'est le taux de sel avant la mise en Boyaux. Les saucisses fumées, chipolatas et autre n'ont pas assez de sel pour être séchées, l'autre point important pour réussir ses saucissons c'est le Rabelais ou mélange d'épices... Chacun à sa recette secrète, je peux donner la mienne mais pas ici, ça dépasse largement le cadre du forum, contactez moi en MP.

le célèbre trieur à grain Marot de niort, celui qui change le grain en or !

la batteuse GIRARD, châssis entièrement métallique c'est un modèle juste d'après guerre mais sa conception date des années 30. Elle est dans son jus mais pleinement fonctionnelle, elle sera la star de la moisson 2022.

yanouch29 a écrit:Bonsoir,

Après la mise en Boyaux il faut les mettre aux frais 8-12° pendant 1-2 mois avec une hygrométrie conséquente mais pas excessive (ici on est à 75-85 % d'humidité). Il n'y a pas de règles et tout est une question de savoir faire: Il faut qu'ils sèchent mais pas trop vite (sinon la fleur blanche ne se développe pas et le saucisson sera certes comestible mais aura un gout plus de viande sèche) donc ça dépend de la taille du saucisson (là ce sont des petites saucisses donc ça va assez vite) de la température et de l'hygrométrie, autant que de la place diponible. La chambre froide ou le frigo doit pouvoir produire un mouvement d'air assez important (ici on utilise un frigo à boisson fraiche, l'hiver il est vide et son ventilo est assez puissant pour sécher des saucisses). Un bon truc c'est de surveiller la fermentation au début, si la saussice devient poisseuse avec une mauvaise odeur et ne développe pas de Fleur, c'est soit que la préparation n'avait pas assez de sel, soit qu'il fait trop chaud, soit qu'il n' y a pas assez de place ou que l'humidité est excessive/courant d'air trop faible.

Quand la fleur ( champignon blanc) est bien développée ont les sorts (ici ça va pas tarder, ils ont 1,5 mois de séchage) et on les suspend à température ambiante (15-20°) pour parfaire le séchage Après il suffit de les tâter et quand ils sont comme on veut on les mange. Mais ils sont à consommer dans les 6 mois après être sortis du frigo (c'est théorique ces 6 mois parceque ici on à bien du mal à ne pas les manger dans le mois qui suit... )

Le plus important pour la sécurité alimentaire c'est le taux de sel avant la mise en Boyaux. Les saucisses fumées, chipolatas et autre n'ont pas assez de sel pour être séchées, l'autre point important pour réussir ses saucissons c'est le Rabelais ou mélange d'épices... Chacun à sa recette secrète, je peux donner la mienne mais pas ici, ça dépasse largement le cadre du forum, contactez moi en MP.

bonsoir
merci pour votre mode opératoire
je vais m'équipé en frigo pour boisson fraiche car je n'ai pas de local adapté !
je vous contacte en mp pour la recette des saucissons
sincères salutations
jj

Je fais simplement sécher la saucisse "à l'ancienne", c'est à dire que je la suspends dans un endroit bien ventilé en hiver... Janvier-Février sont les bonnes périodes. Après c'est peut être moins humide dans le Sud-Ouest que dans le Finistère non ?

Christian Colette a écrit:Je fais simplement sécher la saucisse "à l'ancienne", c'est à dire que je la suspends dans un endroit bien ventilé en hiver... Janvier-Février sont les bonnes périodes. Après c'est peut être moins humide dans le Sud-Ouest que dans le Finistère  non ?

oui c'est sur que le climat de chaque région doit intervenir dans le séchage
je suis dans le sud-est, c'est jjr dans le sud-ouest
jj

Christian Colette a écrit:Je fais simplement sécher la saucisse "à l'ancienne", c'est à dire que je la suspends dans un endroit bien ventilé en hiver... Janvier-Février sont les bonnes périodes. Après c'est peut être moins humide dans le Sud-Ouest que dans le Finistère  non ?

oui dans le Finistère il fait trop doux pour sécher de la viande, l'humidité c'est moins important que la température (on a des résultats variables avec l'humidité que l'on peut toujours corriger en partie en ventilant mais on a un échec complet s'il fait trop chaud), et c'est pour ça que traditionnellement c'est en montagne ou dans le sud ou l'est continental qu'on y arrive "naturellement".

Plus il fait froid et humide plus la fermentation de la viande sera longue. Et au dessus de 12° si la viande n'a pas déjà assez fermentée ni perdu assez d'eau elle s'échauffe et entre en putréfaction.

Chez nous en Bretagne de bord de mer sans réfrigération c'est presque mission impossible de réussir. Le frigo s'il est petit ou qu'il y a trop de viande doit être impérativement ventilé, (moins y'a de place autour de la viande et plus il faut un courant d'air puissant pour corriger l'humidité).

L'incontournable Pony pour tirer et entrainer tout ce qui bouge, on reserve la Heinrich Lanz à tout ce qui est fixe.

Et puis voila le corps la Bête qui on l'espère enflammera les foules touristiques estivales de son sifflet si caractéristique ! Une HENRICH LANZ de 1907 ! avant de la faire tourner y'a du boulot ! et je vais arpenter le forum pour trouver aide et conseil (même si vous n'êtes pas spécialiste de la vapeur vous êtes quand même les bienvenus pour le brainstorming... Car: à plusieurs, comme disait l'autre, ont est moins c... que tout seul !

vue de l'extérieur , elle paraît en bon état.
Connais-tu l'état des tubes de chauffe à l'intérieur...? As-tu un historique de son suivi ou bien elle est restée très longtemps inactive , abritée ou pas...?

Le pressoir normand, récupéré dans une ferme quand j'avais 16 ans à la frontière de l'Eure et Loire et des Yvelines, j'ai connu son propriétaire précédent il était né avant 1900... Ce pressoir est de taille modeste car à l'origine il était mobile sur roues en bois cerclées. Le madrier de presse est d'époque, la ferraille est d'époque, tout le reste à été refait dans le Pas de Calais en 1999 avec du chêne des Yvelines transporté en SG2 Saviem aux freins défaillants, aux injecteurs pisseux et avec un très mauvais refroidissement moteur. (Haaa... on était jeune et on avait peur de rien... il faudra que je vous raconte un jour "la montée de la cote de Rouen" en SG2 ! )

GORDINI 07 a écrit:vue de l'extérieur , elle paraît en bon état.
Connais-tu l'état des tubes de chauffe à l'intérieur...? As-tu un historique de son suivi ou bien elle est restée très longtemps inactive , abritée ou pas...?

Les tubes sont en acier et ils ont l'air bons mais de toute façon L'organisme de contrôle (APAVE ou un truc du genre) me demandera de les changer...
Le plus gros problème de cette machine que j'ai eu pour le prix de la ferraille c'est qu'il lui manque un volant moteur et le vilebrequin (ainsi que les bagues de roulement pour les bielles) en plus le support en fonte du vilebrequin est cassé... Sinon tout le reste est bon (les bronzes, manos robinet et plaques sont à l'abri et sont juste magnifique)

L'histoire c'est une machine qui a fonctionné jusqu'en 1958 au forges de Framont dans les Vosges (ce n'était plus une forge à la fin mais une usine de pâte à papier semble t'il), elle est restée toujours plus ou moins à l'abri, d'abord dans son atelier en ruine (j'ai des photos de l'époque) puis dans un bâtiment puis sous un auvent. Elle et a été sauvée une première fois de la ferraille en 1996, mais a été renversée lors de son extraction du lieu ou un peu avant ce qui a occasionné de la casse (support vilebrequin et embase de cheminée cassée, volant moteur et vilebrequin ont disparus... ça ne semble pas être un vol puisque j'ai toutes les pièces de valeur y compris le mano d'époque). Son propriétaire d'alors a monté une équipe pour la restaurer et ils ont entamés un démontage et nettoyage soigneux. Ils n'avaient pas l'idée de la faire fonctionner à la vapeur apparemment, mais quand même de lui redonner son intégralité... Puis récemment l'équipe se dissout au moins pour ce projet et la machine allait perdre son lieu de résidence et se retrouver dehors... c 'est là que j'ai craqué !.

yanouch29 a écrit:Et puis voila le corps la Bête qui on l'espère enflammera les foules touristiques estivales de son sifflet si caractéristique ! Une HENRICH LANZ de 1907 ! avant de la faire tourner y'a du boulot ! et je vais arpenter le forum pour trouver aide et conseil (même si vous n'êtes pas spécialiste de la vapeur vous êtes quand même les bienvenus pour le brainstorming... Car: à plusieurs, comme disait l'autre, ont est moins c... que tout seul !

Bonjour
Il y a eux qui sont bienbranché vapeur http://mototracteurs.forumactif.com/t54038-locomotive-o-k-du-chemin-de-fer-de-sprimont , http://mototracteurs.forumactif.com/t54230-machine-a-vapeur-des-forts-belges-de-la-meuse-en-1914 et plein d'autres .
A bientot

Belle machine.
Salut Yanouch. Je fais un peu le même boulot que toi, mais un tout petit plus au sud (sud Morbihan), le musée est en cours de création. Pour ta machine, et vu ce qui te manque, il va falloir que tu adaptes des éléments similaires d'autres machines, mais il faut trouver.... Quel diamètre font les volants? Je m'y connais plutôt très bien en vapeur, alors, n'hésites pas.

Outre les tubes à changer, l'épaisseur des tôles constituant le corps cylindrique et les deux viroles d'extrémité sera à contrôler. De même que les tirants de foyer (il est possible que certains soient creux mais borgnes vers l'extérieur, de cette façon, en cas de rupture d'un tirant, la vapeur noie le feu.)

kooki a écrit:Belle machine.
Salut Yanouch. Je fais un peu le même boulot que toi, mais un tout petit plus au sud (sud Morbihan), le musée est en cours de création. Pour ta machine, et vu ce qui te manque, il va falloir que tu adaptes des éléments similaires d'autres machines, mais il faut trouver.... Quel diamètre font les volants? Je m'y connais plutôt très bien en vapeur, alors, n'hésites pas.

Outre les tubes à changer, l'épaisseur des tôles constituant le corps cylindrique et les deux viroles d'extrémité sera à contrôler. De même que les tirants de foyer (il est possible que certains soient creux mais borgnes vers l'extérieur, de cette façon, en cas de rupture d'un tirant, la vapeur noie le feu.)

Salut,
Merci de ta réponse, c'est chouette de savoir qu'on est pas "tout seul" pour la vapeur !
Alors justement le volants est absent ainsi que le villebrequin donc pour le moment pas facile de connaitre son diamètre (je connais même pas la longueur hors tout de la machine pour comparer dans le seul catalogue Lanz que j'ai). Je suis en contact avec deux musée en allemagne qui ont des Lanz, Il y a eut pas mal de modèle de cette série là et avec eux ont essais de retrouver ces infos.
ci dessous mes premières conclusions et celles de l'ancien proprio: modèle LRS ou LTS, volant de 220 mm diam: 1320 ou 1420 mm

je suis aussi en contact avec le musée Dufrenes en indre et loire... Ils en ont pleins à vendre, mais pas forcement en pièce détaché et assez cher. Mon délire si je n'en trouve pas dans le coin pour le prix de la feraile c'est d'en refaire un en fonderie sable (j'ai déja fait le stock de fonte en prevision et recupéré le carburant) j'attend juste d'avoir le temps de m'y mettre.
Pour les tubes et l'état de la chaudière, je pensais faire un test de pression à l'eau et à froid à 5 puis 10 bars (elle est timbré à 10 bars en 1954), et si ça passe je la ferai produire du courant avec un alternateur une fois réassemblée, ensuite on verra avec un bureau de contrôle les réfections à prévoir pour la faire tourner pleine charge avec du public.
Je vais vérifié pour les tirants, pour le moment j'ai juste vu ceux percés vers l'extérieur.

une machine a voir: Une couseuse MARTINI des années 1930. Cette machine a été remise mécaniquement en service en 2016 (pour le reste elle est dans son jus). Pleinement fonctionnelle dans notre atelier de façonnage elle a cousu depuis 2016 à ce jour autour de 100 000 livres, longue vie à elle d'ailleurs elle semble inusable... (seul ombre au tableau: les aiguilles et crochet sont du genre introuvable, et c'est encore pire maintenant puisque la dernière boite suisse qui les fabriquait vient d’arrêter.... Heureusement qu'on a fait du stock ! )

salut voisin
j ai vu ,il y a 1 an ou 2 , dans la cour des vieux métiers, a argol  une machine a vapeur , je n ai aucune idée du modèle ni de la marque , ni mémé si elle est,  toujours la ,
j étais la pour une livraison et je l ai vu de loin
on ne sais jamais , tu n est pas loin
j ai trouvé une photo , ça ne ressemble pas a ta machine
en milieu de page
https://www.locagem.com/finistere/presqu-crozo.htm

salut voisin !

(envoie un MP pour savoir voisin de où ! En tout cas si tu veux passer t'es le bienvenu !)

je savais pas que Argol avait une loko... Après ça fait pas mal de temps que j'y suis pas allé (ils sont vraiment pas loin en plus et on a échangé pas plus tard que la semaine dernière par mail pour la réfection des roues d'un tonneau à lisier monté sur tombereau) merci de l'info je vais leur demander !!!

je suis a crozon (quel temps pourri aujourd’hui )
je passe souvent dans ton coin pour aller a Douarn,