Compresseur de chantier Bernard

Bonjour à tous  

J'entreprends de restaurer un compresseur de chantier à pistons Bernard de 1974. Je compte m'en servir ensuite pour des travaux de sablage lors de mes prochaines restaurations ou bien pour de la maçonnerie.

Voici une photo de la bête attelée pour un périple de 600 km jusqu'à chez moi dans la Nièvre  


Il a été repeint en vert mais sa peinture d'origine est jaune.

Comme il est resté longtemps dehors sans tourner, des fourmis, des rongeurs, et des guêpes avaient élu domicile bien au chaud dans les mousses d’isolation.

Ci-dessous, une photo de l'intérieur après que j'ai décoincé le capot :


Comme on peut le voir, l'échappement a été bricolé. Le moteur est un Deutz F2L 912 d'après la plaque sur le côté du bloc :


Le compteur horaire indique un peu moins de 1500 h mais j'ignore s'il est fiable. Je ne sais pas non plus ce que cela représente pour ce type de machine, certains d'entre vous peuvent peut-être m'éclairer ? Voici une illustration du panneau de commande à droite duquel il était écrit MOBILAIR verticalement, l'inscription étant presque effacée.


J'ai réussi à le démarrer au quart de tour mais un court circuit dans le faisceau électrique a joué les trouble-fête, en transformant l'un des gros ressort qui maintiennent le capot ouvert, en résistance chauffante. Heureusement j'ai évité le pire et je sais maintenant que le moteur Deutz démarre, ce qui est une très bonne nouvelle !  

Côté travaux : je sais déjà qu'il y a de la carrosserie à faire sur la caisse et le capot (même beaucoup), le faisceau électrique à refaire également vu son âge et l'incident du court-circuit, ainsi qu'une bonne révision mécanique au minimum, sur le moteur et le compresseur. Le filtre à air du compresseur est daté de 1974, et n'a donc probablement jamais été changé. Cela me fait un peu peur quand au reste de l'entretien sur cette machine. Pourtant l'huile côté compresseur a l'air propre et se trouve au bon niveau, ce qui est plutôt rassurant.


Voici une vue de la trappe de visite et de la sortie d'air. Les vannes seront sûrement à changer et on voit bien les dégâts provoqués par la rouille.

Première étape : enlever les culasses du compresseur afin de contrôler l'état des cylindres, des pistons et des clapets de chaque étage. Il faut démonter pas mal de choses pour y accéder : la boite à air, le réservoir de gazole, son support métallique, le panneau de commande, l'échangeur de chaleur qui se trouve entre les deux étages, et toutes les conduites d'air. Voici quelques photos du démontage :


Vidange du réservoir avant son démontage.


Démontage de la plaque métallique qui soutient le réservoir, le filtre à air et le panneau de commande.


Les deux étages vus du dessus après avoir enlevé la plaque précédente.


Vue de l'échangeur de chaleur et du cache ventilateur. L'air frais a l'air d'être aspiré à travers la grille au fond de la caisse, soufflé contre l'échangeur de chaleur, puis il arrive sur les ailettes de refroidissement des cylindres du compresseur.


Cette pièce forme un conduit entre la grille et l'échangeur de chaleur, elle est recouverte d'une mousse isolante (pour le bruit ?) qui se décolle et part en miettes, voire en poudre. Cette mousse se trouve un peu partout dans la caisse, dans le capot et il faudra que je la change. J'ai pensé à de la laine de coton qui sert d'isolant dans le bâtiment, qu'en pensez vous ? Avez vous d'autres idées pour la remplacer ?


Puisque les culasses sont désormais accessibles, place au démontage !


Aperçu du cylindre côté haute pression (HP) tel qu'il était juste après l'ouverture. On voit quelques poussières qui sont sûrement tombées en enlevant la culasse et la boîte à clapets. Et hormis quelques traces noires collées sur la tête du piston comme une sorte de calamine, il a l'air comme neuf !  


N'ayant pas encore de compresseur et donc de soufflette...   
J'improvise le dépoussiérage avec du scotch enroulé à l'envers sur un tournevis et ça marche du tonnerre !

Je n'ai pas pris de photo côté basse pression (BP) mais le cylindre et le piston sont impeccables eux aussi.

Côté clapets...



C'est bon aussi ! Ils sont sales mais ne sont pas cassés donc tout va bien !

Je les ai laissé tremper dans un bain de fioul pendant 2 jours, puis je les ai rincés à l'eau et au dégraissant. Un ami m'a prêté un compresseur de 50L et une soufflette (je le remercie chaleureusement) ce qui m'a permis d'enlever l'eau des clapets et de les sécher rapidement avant que la rouille ne s'installe. Je les ai ensuite recouvert de WD40 pour les protéger jusqu'au remontage.




Après nettoyage ils ont l'air comme neufs, je suis content du résultat !

L'un des joints de culasse (en gris sur la photo ci-dessus) a cassé et je suis donc en train de chercher du joint en feuille pour tous les refabriquer. J'en ai 4 au total : 2 joints de culasse et 2 joints de clapets. J'ai trouvé sur Ebay un joint de chez Elring référencé ABIL N, qu'en pensez vous ? Je ne me suis pas encore décidé et j'aimerais bien connaître vos avis sur la question.

C'est la fin de ce post mais le début d'une longue restauration.
Je vous attends nombreux à réagir sur ce sujet et je vous dis à très bientôt pour de nouvelles photos ! Bye  

Bonjours a tous , damien , un bien belle outil , tu vas pouvoir sablé, c'est dommage de l avoir déculasser , quand on voit l'état des pistons et des chemises , bonne restauration , 
daniel

Bonjour DAMIEN A :belle trouvaille ! tu as raison de tout vérifier , 1 pour te rassurer sur l'état 2 imprimer le fonctionnement ! si je comprends bien c'est un bicylindre étagé ,le premier capte du volume ,le second met de la pression !!! à part la surveillance du filtre à air et du niveau d'huile c'est du bon matériel ! j'ai entretenu pendant de nombreuses années des compresseurs BERNARD en trois cylindres entraînés par 5 courroies et un moteur I H le même que sur les moissonneuses batteuses de l'époque 1960 avec un embrayage commandé par un grand levier c'était pour vider et remplir des citernes de pulvérulent (fallait beaucoup de débit mais seulement 2-4 kgs risque de déformation de la cuve !!! bonne révision

Bonjour à tous les deux, j'étais presque obligé de l'ouvrir pour voir dans quel état était le compresseur. S'il avait été abîmé comme avec un piston percé par exemple (j'ai vu ce cas ailleurs sur le forum) je pense que je n'aurais pas continué. Les pièces sont maintenant introuvables pour la partie compresseur et ça m'aurait coûté trop cher de les faire réusiner. Donc j'ai commencé par le déculasser et maintenant je suis rassuré !
bricoulou 07 tu as complètement raison pour ce qui est du fonctionnement ! J'ai compris le fonctionnement de la régulation en observant les clapets. J'ai vu une sorte de peigne en alu qui entrouvre le clapet d'admission (techniquement il y en a 4) lorsque la pression dans la cuve atteint une valeur seuil. Cette pression s'exerce sur une membrane en caoutchouc qui la retransmet à une soupape en alu qui se prolonge par une tige poussoir et par ce fameux peigne. D'ordinaire la soupape est ouverte par l'effort qu'exerce un ressort sur le peigne, mais lorsque la pression sur la soupape compense la force de ce ressort, le clapet d'admission reste entrouvert du fait du peigne et le compresseur tourne à vide.
Et c'est tout à fait ça, le premier étage a une énorme piston pour aspirer un gros volume d'air, tandis que le second le mets sous pression.

Ci-dessous une photo de ce fameux peigne (en gris clair) :

Le ressort se trouve entre le peigne et la carcasse métallique avec des fentes qui contient les clapets.
Et les 2 étages sont régulés de la même façon.
Sur l'étage BP la soupape s'était décollée de la tige poussoir et il y avait un jeu (auquel je n'ai trouvé aucune utilité) dans le mécanisme. Je l'ai recollée à la colle Epoxy (Araldite). Pour le moment ça tient    (je mettrai une photo des soupapes dans mon prochain post).

J'ai observé ceci à la sortie de la cuve et je ne sais pas encore ce que c'est exactement. Je suppose que cette pièce joue un rôle de régulation mais si l'un d'entre vous peux me renseigner à son sujet ce serait chouette !  


J'ai aussi un problème à résoudre concernant un actionneur linéaire qui agissait sur un levier près de la pompe de gavage du moteur. Voici une photo de l'actionneur (démonté donc à la mauvaise place) et du levier en question (entouré en rouge)
.
La plaque d'identification sur l'actionneur :


Mon souci est que je ne sais pas à quoi sert ce levier près de la pompe
Et que cet actionneur (dont la platine de branchement semble HS) possède 4 fils dont 3 ne sont reliés à rien. le quatrième est branché à la borne - du capteur de pression d'huile côté compresseur.
D'un autre côté, j'ai 3 cosses libres sur le panneau de commande, l'une sur le + après contact, et les 2 autres sur un bouton intitulé "sécurité". qu'il faut normalement maintenir appuyé pour démarrer.

Une photo du capteur d'huile (je suppose qu'il s'agit bien d'un capteur de pression)



J'ai une idée d'où étaient branchés les fils mais j'ai besoin d'aide pour comprendre à quoi sert ce levier et quel est le rôle exacte de cet actionneur.

Je vous dis à bientôt pour de nouvelles photos ! Bye

Salut,

Sur ce moteur Deutz, quelle pompe à injection? 2 Pompes deutz séparées ou une bosch en ligne?

L'arrêt moteur est électrique ou tirette d'arrêt mécanique?

Un actionneur doit piloter le régime moteur élevé en fonction du débit demandé, peut-être un autre pour le stop?..

à+,
Yo

bonjours a tous , 

damien , certainement cet actionneur qui et sur la pompe , qui et brancher avec les trois fils , un qui va au capteur de pression d huile , un qui va au plus contact , et un a la masse , c'est pour couper le moteur  a la pompe , en cas que la pression d huile chute , mais fait des photos des cotés droit et coté gauche de l actionneur et de la pompe injection ,pour voir  ou vont les deux tiges , mais YO  , t en diras plus avec les photos car j avais vu un de ces montage sur un deutz ,  
puis cela m intéresse car sur mon moteur de groupe j aurais voulu installer ce système , alors merci , je vais suivre 
daniel,

Bonjour tout le monde,

Daniel tu as tout à fait raison ! Cet actionneur sert effectivement à couper le moteur lorsque la pression d'huile chute sur le compresseur ou le moteur. Et sur le panneau de commande il est écrit de maintenir le bouton sécurité quelques seconde après le démarrage. Ce bouton sert donc à shunté l'actionneur le temps que la pression d'huile se stabilise de chaque côté.
En discutant avec le chef d'atelier d'une boîte de location, j'ai appris que beaucoup de personnes supprimaient tout simplement cet actionneur par manque de fiabilité. Le moteur s'éteint parfois de façon intempestive. Je vous laisse imaginer la suite quand on travaille tout en haut d'un échafaudage...
Certain le remplace donc par un avertisseur sonore ou lumineux, moins contraignant en cas de dysfonctionnement. Voilà pourquoi le miens était débranché.
Si ça t'intéresse, je peux t'envoyer le schéma électrique du système avec l'actionneur.

Voici le levier en question (en rouge) sur le côté de la pompe :



A condition que je parvienne à réparer la platine de mon actionneur, et si il fonctionne, je le garderai par sécurité. Mais d'abord il faut que je m'assure du bon fonctionnement de mes capteurs de pression.

Yo sur ce moteur je crois que j'ai 2 pompes d'injection Deutz, voici les photos :

La première à droite du filtre à GO :



La deuxième à gauche du filtre :



L'arrêt moteur est mécanique, il y a une tirette sur le panneau de commande et voici le levier qu'elle actionne :



Il y a aussi un levier commandé par une tirette pour accélérer (elle aussi sur le panneau de commande)



Ci-dessous une vue de côté du moteur avec les leviers Stop (en rouge caché derrière le bouchon d'huile) et accélérateur (en jaune) :


Je pense que le régime se pilote uniquement à partir de la tirette d'accélérateur et qu'il chute quand les clapets d'admission s’entrouvrent du fait de la régulation, il fonctionne alors à vide. D'ailleurs lorsqu'il passe au ralenti, un embrayage centrifuge déconnecte le compresseur du moteur.

Merci pour l'intérêt que vous portez à cette restauration, et pour vos conseils bienvenus !

A très bientôt !

re , bonsoir damien , c'est bien ce qui me sembler que c'est actionneur pour couper le moteur en cas de chute de la pression d huile , c'est une bêtise de le débrancher , c'est une sécurité pour le moteur , comme tu dis t'es en haut de l'échafaudage , s'il le moteur ce coupe c'est qu il y a un problème , mais rien ne t’empêche  d'installer un klaxon , ou une lampe ,
pour les deux pompes , je pense que YO  , t'en diras plus car il connais ça

ton système d arrêt sur la pompe de  ton moteur avec le circuit Electrique et les sonde m'intéresse , car cela ressemble étrangement au mien qui devait être sur mon moteur  CERES P60 , qui a était tout volé , 
si tu veux bien m envoyer le schéma avec quelle photo , ce serais sympa , merci damien ,
 daniel

Salut,

effectivement, 2 pompes séparées deutz.

http://amoko.free.fr/Documentations/Moteurs/Deutz/Bedienungsanleitung%20Deutz%20F2L912.pdf
Page 26/38 on reconnait la commande de coupure en cas de casse de courroie.

Dans le cas de ce compresseur, c'est donc bien cet électro-aimant qui pilote l'arrêt en plus de la biellette de stop manuelle.
Quand à son branchement via la/les sécus?
Peut-être un bobinage appel et un maintien pour cet électro-aimant d'où plusieurs fils?..

à+,
Yo

Bonjour à tous,

Daniel voici le schéma de branchement de l'actionneur :


Et Yo en ce qui concerne les branchements internes dans l'actionneur je ne sais pas comment c'est fait pour le moment, je posterai un schéma détaillé lorsque j'en saurai davantage.
Chapeau pour la documentation ! Même si c'est en allemand, les schémas parlent d'eux même et ce document me sera très utile, un grand merci !

Bonjour à tous,

La restauration du compresseur continue et voici des nouvelles aujourd'hui, 6 mois après le début du chantier.

Un petit résumé des travaux depuis l'été dernier :
- étiquetage puis dépose du faisceau électrique pour pouvoir le refaire complet ou au moins le réparer ;
- groupe moto-compresseur sorti de la caisse, capot démonté et rangé lui aussi pour pouvoir accéder partout ;
- joints du circuit d'air refaits à neuf ;
- travaux de carrosserie commencés en parallèle sur la caisse ;
- nettoyage de toutes les pièces de tôlerie démontées qui sont maintenant prêtes à peindre.

Pendant ce temps là, j'ai réussi à me procurer le manuel d'utilisation de son petit frère (très semblable au miens) chez un particulier. Avis aux intéressés, j'ai donc le manuel d'origine avec plan d'entretien, schéma et vues éclatées du Mobilair 25 ! J'ai déjà prévu de la numériser donc je pourrai l'envoyer à ceux qui le veulent.

Place aux illustrations :


Étiquetage et démontage du faisceau électrique. On peut voir le régulateur de charge de la dynamo posé sur le garde-boue.


On prépare la séparation caisse/compresseur, le voilà ici sans son faisceau ni ses flexibles d'air.


Juste avant sa sortie...




Ça y est ! Après une quantité astronomique de manœuvres avec la chèvre, le voilà enfin posé au bon endroit dans mon garage.



A l'aide un logiciel de CAO, il faut renseigner 2 cotes connues pour pouvoir redessiner un quart du joint à l’échelle 1:1, après quoi le reste vient immédiatement par symétrie.




On peut ensuite imprimer la mise en plan du joint pour obtenir un patron.


Et on le colle à la colle bâton sur les feuilles de joint Abil N toutes neuves.


Puis place au découpage, et perçage à l'emporte pièce.


Voilà le résultat final. Bonne nouvelle après montage à blanc, il s'adapte parfaitement !


Maintenant voici quelques photos du "Synchroflash" qui permet la régulation du régime moteur en fonction du débit d'air demandé.


On commence par un gros nettoyage au pinceau et au dégraissant.


Puis ouverture de la pièce pour découvrir que des bestioles s'étaient faites un nid dedans. C'est toute la sciure que l'on voit sur la photo.




Brossage de chacune des pièces une par une, et un peu de silicone sur les joints en caoutchouc.





Ici on voit la turbine recouverte de poussières agglomérées entre elles. On en vient à bout avec un peu de patience et une brosse laiton.




C'est très efficace ! Il n'y a plus qu'à passer la pièce en peinture et à remonter le tout avec des roulements neufs.


On change de sujet , on passe maintenant à la rénovation de la caisse. Et vous allez voir qu'on est bien servi question carrosserie !


La caisse avec encore la cuve d'air et toute la mousse isolante qui s'en va.




A quelques endroits la rouille a fait de gros dégâts. Tant pis il va falloir meuler et souder !


Y'a vraiment du boulot c'est sûrement la partie qui me prendra le plus de temps. Heureusement le capot n'est pas touché par la corrosion, il faudra juste le débosseler par endroits.






Quand on regarde cette cornière que j'ai découpée sur la caisse, il y a plus de trous que de métal.


Alors j'en ai fabriqué une autre dans une tôle de 1 mm... à l'ancienne avec un étau, une massette et des cales en bois. Plutôt encourageant pour une première fois.


Place ensuite à la soudure, et c'est là que c'est compliqué ! Parce qu'avec mon poste à arc j'ai beaucoup de mal à souder des épaisseurs aussi fines sans passer à travers, même en essayant d'y aller point par point c'est galère. Alors un ami sympa (Maximin je te remercie) m'a prêté un MIG et là... le plus difficile c'est vraiment de le rendre  ! C'est très efficace. J'ai pourtant une expérience quasi nulle en soudure, mais j'ai réussi à assembler mes tôles. Aussi moche que ce soit, ça tient et la soudure a bien traversé le métal. Donc après meulage et rechargement éventuel j'aurai quelque chose de correct je pense.

Ce post touche à sa fin, étant actuellement en stage de fin d'études loin de chez moi je manque un peu de temps pour bosser dessus.
Je m'y remettrai sérieusement fin juin et ensuite tout dépendra de mon futur logement et atelier. Pour le moment, la mission c'est de trouver un boulot !

Si vous avez des remarques, des conseils ou des questions n'hésitez pas ! Je répondrai avec plaisir  

Merci d'avoir lu ce post et à bientôt

bonjour
MERCI pour toutes les photos et explications !
BON COURAGE pour la suite !!!
a+
JP

Vraiment du bon travail, merci pour les explications détaillées.

Bonsoir,
Comme la dit Jean Pierre bravo et merci pour toutes ces photos, perso j'ai très souvent utilisé des compresseurs mais la je regarde car j'ai jamais démonté.
Bon courage

Salut! J'ai rentré le même en 2200l/min.
Je ne compte pas le restaurer pour le moment, mais déjà le remettre en route.
Pas de souci pour le démarrage, il démarre au quart de tour.
Le vendeur l'utilisait pour souffler sa batteuse dans les champs.
Il me l'a vendu car de l'air sortait du synchroflash et aucun magasin n'a trouvé cette pièce.

Quelle galère pour trouver des infos sur cette pièce "basique" !!!
Elle était déjà démontée donc j'aurais besoin de tes conseils pour la remonte, à savoir quel tuyau va où? (Celui en sortie de cuve va de quel côté du Synchroflash)

Après démontage de cette pièce, voici l'état d'une des membranes:

Je pense que c'est elle la fautive...

Après de longues recherches pour trouver ce genre de membrane renforcée, je me suis décidé à prendre du SBR renforcé en 70 shore A, que je vais découper et mettre en lieu et place.

En espérant que cela fonctionne!!!

Salut Elangelo !

Génial !! Un autre compresseur Bernard sur ce forum !

Pour trouver des infos sur le Synchroflash je te confirme que c'est presque mission impossible, j'ai cherché un moment sur le net sans résultats... comme pour le reste de la partie pneumatique d'ailleurs !

Concernant le schéma de branchement c'est très simple, je te mets quelques photos ci-dessous pour l'illustrer :




Là où ça se complique, c'est pour le réglage ! Il y a une bague filetée (entourée en rouge) en sortie qui permet de régler la précontrainte du ressort et donc la course de l'actionneur.



Il faut trouver le réglage adéquat pour obtenir le bon régime moteur au ralenti lorsque les vannes de sortie d'air sont fermées.

Pour ça il faut un moyen de mesurer le régime moteur (optique ou autre). Ensuite avec les vannes grandes ouvertes, le moteur doit accélérer jusqu'à son régime de puissance maxi. Là-aussi il faut pouvoir le mesurer pour régler le Synchroflash.

Je dois avoir les valeurs de ces régimes dans la notice d'origine du compresseur, je regarderai le week-end prochain en retournant chez moi.


Pour remplacer cette membrane, je pense que j'aurais pris la même chose que toi. Si l'étanchéité se fait bien ça devrait fonctionner ! Au pire les réglages seront un peu différents de l'origine si la raideur change beaucoup.

Il a combien d'heures ?
Ta cuve est en bon état ?

Bon courage et au plaisir de te lire !

PS : merci à tous ceux qui m'ont écrit un commentaire sympa plus haut, ça fait plaisir à lire et c'est très encourageant ! Surtout, je suis impatient de poster la suite quand j'aurai avancé

Aucune idée du nombre d'heures, le cadran est tout noir... Pour la cuve' j'ai envie de dire bon état, mais je ne l'ai pas démontée!

Concernant l'actionneur, j'ai pour ma part une longue tige filetée. Je dois recevoir mes carrés de SBR cette semaine, je ferai une photo de l'ensemble prémonté.
Ce qui m'intrigue, c'est le fait que le synchroflash décélére le moteur' d'oú ma question du branchement...

Ton ensemble synchroflash est monté du même côté que la cuve? Pour ma part il est de l'autre côté du moteur.

Si je n'ai pas le temps cette semaine, je ferai quelques photos ce week-end voir même une vidéo du tour de la bête.

Bonsoir
Attention avec les vieilles cuves, le mieux serait de les passer à l'épreuve... bon mais même si vous ne voulez pas aller jusque la vous pouvez le faire vous même.
Pour cela les remplir complètement d'eau et les branchez sur la pompe à sulfater de l'agriculteur du coin avec bien sur un bon mano, les laisser un moment avec 15 ou 16 bars serait pas mal et rassurerait un peux.... surtout ne pas laisser de l'air... DANGER !.

Cordialement

Bonsoir tout le monde,

Elangelo, j'ai hâte de voir des photos de la bête ! La tige filetée dont tu parles c'est bien celle qui dépasse à droite de ce que j'ai entouré en rouge sur la dernière photo ? Si oui, c'est bien l'actionneur linéaire du synchroflash.

Pour ce qui est de la position du synchroflash, je mets une photo ci-dessous :


Vue de face, la cuve est à gauche et le moteur à droite.


Et franchement Holo, la cuve c'est un vrai dilemme pour moi, je sais qu'il y a de la corrosion mais je n'ai pas pu mesurer l'épaisseur restante. Merci pour l'idée de la pompe à sulfater mais je ne sais pas encore comment je vais boucher tous les trous pour la mettre en pression.. Je vais réfléchir à une solution.

Salut,
J'ai acheté les plaques SBR sur e-bay https://www.ebay.fr/itm/RUBBER-SHEET-1PLY-REINFORCED-200MM-X-200MM-SQ-PAD-1-5MM-2MM-3MM-6MM/111060306062?hash=item19dbb5c88emsvhqv8voz9u2tKS2XYMnPg

Position différente de mon Synchroflash sur l'engin, je te fais un croquis de suite!

Voilà l'idée!

Le moteur reste accéléré en permanence, et c'est le Synchroflash qui décélère le régime via la différence de pression. Toi apparemment c'est l'inverse?

Salut, merci pour le lien ! En fait je pense que ça fonctionne comme sur le tien, et qu'il doit ralentir le moteur quand la demande d'air diminue. Le Synchroflash était déconnecté du moteur quand je l'ai récupéré, je ne sais même pas encore s'il fonctionne mais à priori il est en bon état. C'est marrant que l'architecture soit différente sur le tien, tu connais la référence de ton modèle ? Le moteur c'est un F2L 912 ? Je n'ai pas pu identifier le mien avec certitude, y'a aucune plaque d'identification sur la partie compresseur donc je vais procéder par élimination.

Sals! C'est un F2L 411D pour ma part.
J'attends la livraison d'une bombe de graisse au silicone pour remonter l'ensemble, j'espère la recevoir aujourd'hui!!! (J'ai découpé les joints déjà)

Bonsoir les soupapeux ! J'espère que vous êtes toujours passionnés par vos engins démoniaques !

Superbes restaurations, quelles belles mécaniques, avez-vous pu arriver au terme de vos travaux de restauration ?

Toutes vos photos et explications vont grandement m'aider car je viens d'acheter un compresseur Bernard avec moteur Deutz F2L410 !

Compresseur 3 cylindres, à deux étages, les deux cylindres latéraux font le premier étage et le cylindre supérieur fait le deuxième étage de compression, avec un échangeur thermique entre les deux, tout ressemble beaucoup à vos compresseurs, mais c'est une autre version plus ancienne, de 1970 si j'en crois les plaques. La bombonne d'air de 40 litres est estampillée établissement FOURNIER à Cavaillon. Peinture kaki, c'est un matériel qui devait appartenir aux armées. Il semble en super état, le moteur a démarré facilement, mais la partie compresseur ne tourne pas, comme bloquée donc j'ai pas insisté. Le vendeur m'a expliqué que il avait remarqué de la fumée au niveau du carter entre compresseur et moteur. Je suppose qu'il doit y avoir un système d'embrayage, et comme le compresseur est bloqué, il a du le griller.

Que faire ? Desaccoupler ? Deculasser les cylindres du compresseur ?






Le compteur a été changé ou le compresseur a très peu fonctionné ?


J'ouvrirai un autre poste quand j'attaquerai la restauration, si je trouve sur mon matériel des points particuliers non traités par votre sujet.

Le sujet date un peu mais peut-être avez-vous des nouvelles pour ces belles restaurations, et l'usage que vous avez pu en faire ?

bonne continuation

PP

Bonjour Seillas et bonjour à tous,

Bel engin que voilà ! Effectivement il y a un embrayage centrifuge situé dans la cloche entre le moteur et le compresseur. Il faudra que tu les sépare pour regarder cet embrayage de plus près. Je n'ai pas désaccouplé le mien donc je ne sais pas à quoi ressemble cet embrayage mais il a très probablement des garnitures de friction qui s'usent et qu'il faut un jour remplacer.

Est-ce qu'il y avait de l'huile dans la partie compresseur ? De mémoire il y a une jauge à huile.

Je pense qu'il faut que tu déculasses les cylindres du compresseur et dépose les boîte à clapets pour regarder dans quel état est l'intérieur. Ca te permettra aussi de changer les joints qui sont peut-être encore d'origine. Si ce sont les mêmes que sur le mien (à vu de nez on dirait), je pourrai t'envoyer les PDF avec leur forme. Tu colles sur une feuille de joint neuf, tu découpes et voilà.

De mon côté la restauration est en attente. J'avais commencé ce projet pendant mes études et ensuite j'ai commencé à vivre en appartement avec ma femme. Ce qui excluait toute relation avec un compresseur de chantier.

Aujourd'hui nous avons enfin de l'espace et le compresseur à trouvé une place dans mon garage. A l'occasion je reprendrai le travail sur la carrosserie (il y a un peu de boulot).

Voici des photos de son déménagement l'été dernier :




Le tient a-t-il une carrosserie ?

Bonne journée et au plaisir de suivre cette restauration !