COURNIL la jeep agricole ....le 4x4 français

bonjour, au jourd'hui les COURNIL et les AUVERLAND

Bonsoir
Quoi de mieux qu'une jolie pub pour réveiller ce sujet ....? !!!
























a+
JP

bonsoir a tous ...dans cette gamme tout terrain je propose un modele particulier ....

merci Bernard!
Le successeur du COURNIL

bonjour Dommage que cette marque ai disparu ,peut etre le seul fabricant de 4x4 utilitaires entierement français avant le Peugeot P4 de l'armee (mais cousin à mercedes) Il y a quelques annees de ça les services veterinaires du coin en utilises pour la desinfection des etables-bergeries-ecuries de la region Ces engins ont vus le jour dans le Cantal ou ils etaient utilises comme tracteurs agricoles

Bonjour à tous
Une doc des années 1977 à l'époque de la société Gevarm. Couleur papier d'origine.

Sous la société SIMI,

bonjour   Quelques photos de COURNIL provenant du rassemblement  CANTACOURNIL au LIORAN (Cantal )
1ère transformation  :


   1er modele  JA 1  1960




Relevage :


Poulie :


Remorque :

dommage que la photo du relevage soit floue, j'aurais été intrigué de voir ça. c'est hallucinant qu'un 4x4 puisse labourer...   

bonjour en effet les photos sont tres floues Je crois que Cournil montait des blocs relevage 3 points genre Renault D 22 ou D 30 A l'occasion d'une manifestation de vieux tracteurs (je ne me souviens plus ou il y en avait un qui labourait avec une charrue en planche ) Dans les annees 60/70 et apres dans notre region Auvergne on en voyait plein 'services veterinaire - EDF - DDA - pompiers et quelques particuliers mais ils ont tous disparus on en voit plus ,je ne sais pas ou ils ont passes

Salut,




depuis
http://www.avem86forum.com/t8978p45-tracteur-cournil-ja2


depuis
http://cantacournil.fr.over-blog.fr/article-33411731.html



aussi Sur les Jeep :
https://vieilles-soupapes.1fr1.net/t6914-jeep-le-materiel-militaire-au-service-de-nos-campagnes#46241





Yo

c'est génial ce truc. Pour aller faire du bois, ça doit être l'amérique

bonjour le cournil étais un engin hyper costeau fabriqué a Aurillac les ets cournil existe toujours désormais concessionaire mitsubichi a Aurillac. par contre a l epoque il montais un peu de tout au debut moteur hotckiss comme massey 35 apres ya eu de l indenor j en ai meme reparé un avec un indenor six cylindres d apres l usine seulement 3 exemplaires

Merci Jaco !
tu n'as pas de photos ou docs de l'époque ...?

A+
JP

bonsoir helas aucune photo .il y avait un article assez bien fait sur auto verte ou 4x4 magasine sur l histoire de cournil. les premiers étais d ailleurs marqué tracteur cournil et leur vitesse limité . Le plus désagreable sur se genre véhicule c étais le confort. On n en trouve encore en circulation dans le cantal

Je viens rajouter quelques photos, étant moi même propriétaire d'un des derniers Cournil.
D'abord quelques unes des miennes,  






Puis celle du site suivant : http://cournilphilo.chez-alice.fr/text/index.html trés intéressant.














J'en chercherai d'autre plus tard.

A+

Bonsoir
Un grand MERCI à toi !!!!
a+
JP

Une autre photo
C'est ce qui me faudrait  !!!!


A+

Bonjour LEXOU !

Ha la COURNIL...La jeep française qui nous fais tous rêver, merci pour le reportage !
OB44

Bonsoir
Des photos de mon ami Christian (sur un autre forum)

C'est vraiment LA voiture de la Savoie !

Bonjour à toutes et à  tous !



Pour compléter les renseignements, je citerai WILKIPEDIA :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cournil

et  « Boitierrouge » :
http://boitierrouge.com/2016/06/15/tracteur-cournil-la-bete-de-somme-du-cantal/

Il ya également cette page très complète :
http://locomotionhorsnormes.e-monsite.com/pages/locomotion/tracteur-cournil.html
L'auteur reprend des concepts que j'ai transcrits. Je ne les ai pas copiés. Il les expriment différemment et souvent plus clairement. (l'apparition de la mécanisation dans nos régions, par exemple).

Les écrits restent mais les liens se perdent. Et pourquoi refaire ce qui est déjà écrit par d'autres.

Je suis attaché à cette marque car, en Corrèze, je ne suis qu'à 52 km d'Aurillac et à 45 km du village LE ROUGET qui a vu naître Bernard COURNIL, le constructeur des jeeps ou tracteurs de la même marque.





« Né en 1909, Bernard Cournil est un fils de forgeron qui très tôt a commencé à s’intéresser à l’automobile. Il commencera d’abord à travailler avec son père qui vend et répare des vélos, mais fera aussi son tour de France comme compagnon pour apprendre et comprendre la mécanique. Mais c’est sur le tard qu’il deviendra constructeur automobile. Entre temps, la guerre lui aura permis de prouver de quelle trempe il était en devenant résistant, gérant l’un des principaux terrains d’aviation clandestin de France, pour finir décoré par la Reine d’Angleterre en personne ! Autant dire que Bernard Cournil est un sacré personnage. » (Wilki)

J'y suis également sensible car cette marque à concrétisé un mouvement dont j'ai déjà parlé. Vers la fin des années 50, le besoin de mécanisation s'est répendu dans toutes les campagnes. La Corrèze était une région « pauvre ». Comme certaines zones du Cantal. On vivait de l'agriculture mais le plus souvent, c'était une agriculture vivrière, c'est-à-dire que l'on consomait la plus grosse partie de la production et l'on ne vendait que les excédents. Autant dire que l'argent ne coulait pas à flot mais les besoins étaient moindre.
Dans ce contexte, les investissements était rares et calculés (surtout des achats de terre). Et la solution pour palier au coût de l'achat d'un tracteur était de se rabattre sur les surplus de l'armée, essentiellement des Jeep, Dodge et autres  GMC (pour les bois). La pratique de l'emprûnt était mal  vu et paraissait risqué.Ila fallu  un certain temps pour comprendre qu'avec l'inflation, emprunter était sans risque et facile.
Il y avait un deuxième intérêt à s'approprier ce type de véhicule : la semaine, bête de somme et le dimanche ballades dans la famille à l'abri de la carrosserie.
Le troisième atout tient au relief. Dans les pentes Corréziennes et Cantaliennes, les tracteurs ne « courraient » pas. Les 4x4 s'en sortaient mieux.
En Limousin, le Cournil était peu répendu. L'exploitation agricole s'est limitée aux parcelles accessibles par les tracteurs. Les autres ont été laissées aux paturages ou à la forêt. Dans le Cantal et en Auvergne en général, pour poursuivre l'activité agricole, il faut faire avec la pente.

Dans la même idée :
"A la sortie de la 2ème Guerre Mondiale, les exploitants agricoles, à la tête de petites exploitations d'élevage et de polyculture, furent immédiatement demandeurs de véhicules 4x4 et acheteurs de nombreuses Jeep dans les surplus Américains. Les matériels agricoles classiques, assez gros, spécialisés et chers se révélèrent mal adaptés aux marché local. Il n'existait pas de tracteurs assez petits à 4 roues motrices et leur centre de gravité placé haut les désavantageaient sur les pentes. Il fallait un véhicule route-champs. Bernard Cournil, dans son garage d'Aurillac, trouva la réponse en modifiant quelques Jeep pour les adapter à la demande des agriculteurs : un plancher plat (pour les bidons de lait) et une ouverture arrière, une prise de force, un relevage hydraulique, une charrue adaptable, une barre de coupe et même par la suite une tarière, une lame chasse neige, une pelle hydraulique et une remorque très bien conçue. De nombreux brevets furent déposés." (Les véhicules hors normes tous terrains)




COURNIL est arrivé très à propos puisque ses premières production ont fait appel à ces surplus :

« Après la guerre, Bernard Cournil récupéra un stock de Jeeps qui avaient été abandonnées par les américains et les modifia pour en faire du matériel agricole. Lorsque Hotchkiss commença à assembler des Jeeps sous licence en France, Cournil devint son distributeur régional. En 1954, il franchit une étape supplémentaire en signant un contrat de licence avec la société Willys Jeep pour le montage de leurs véhicules … » (Wilki)

« C’est la guerre d’ailleurs qui lui fera croiser la route des Jeep Willys, et se passionner pour cet engin militaire dont il entrevoit les possibilités civiles assez rapidement. Il s’installera après-guerre à Aurillac comme concessionnaire Hotchkiss. Si la marque peine un peu dans le civil avec les berlines Artois ou Anjou, elle va trouver un second souffle en distribuant puis fabricant des Jeep sous licence, notamment pour l’armée française, la M201 ! » (Boîtierrouge)

On voit bien sur ces premières photos, la ressemblance avec les Jeeps.




Là, on est au début de l'aventure. Elle est encore longue … petite pause. (il ne faut pas gâcher son plaisir des recherches affinées !)

A bientôt !

Jean-Noël

Voici donc les tracteurs Cournil à leur début :





Des jeep Willys transformées pour les besoins agricoles.

Mais le côté pratique de l'armée n'est pas celui de l'agriculteur.

« Progressivement l'entrepreneur passa de l'activité de simple assembleur à celle  d'améliorateur et de concepteur. Pour répondre à une faiblesse qu'il avait remarquée au niveau de la boîte de vitesse il remplaça certains pignons par des pièces usinées dans ses propres ateliers. Les moteurs fournis par Hotchkiss ne lui paraissaient pas suffisamment fiables, il les remplaça par des moteurs diesel Ferguson. Au début des années 1960 il constata que le châssis de la Jeep Hotchkiss n’était pas assez robuste et qu'il ne répondait pas aux besoins des forestiers et des agriculteurs du centre de la France. Il créa alors un nouveau modèle de véhicule à quatre roues motrices pratiquement indestructible qui dépassait le concept initial de la Jeep et qui fut surnommé le « Tracteur Cournil » dans l'industrie minière.» (Wilki)
« En 1960 Cournil apposa la marque « Tracteur Cournil JA1 » sur ses productions, il entrait alors véritablement dans le cercle fermé des producteurs de véhicules. En 1961 Cournil modifia de dessin de son véhicule et créa une ligne originale qui devait perdurer jusqu'en 1986 et même jusqu'en 2004, avec quelques modifications. L'avant se caractérisait par un capot très incliné qui autorisait une excellente visibilité sur les pistes de montagne étroites pour lesquelles le véhicule était destiné3,4. Les produits de l'entreprise continuaient à être fabriqués de façon artisanale mais ils intégrèrent progressivement de plus en plus de composants maison ou spécialement fabriqués pour elle. En 1965 l'entreprise propose un véhicule avec pont autobloquant. En 1972 la production avait atteint 850 unités, vendues principalement dans la région du Massif central5. Une cinquantaine de personnes travaillaient dans les ateliers ; en plus des véhicules on y fabriquait aussi d'autres accessoires agricoles tels que des barres de coupe, relevage, prises de force, remorques etc. »  (Wilki)


Cournil JA1


Avec faucheuse.


« Le premier Tracteur Cournil, le JA1, utilisait un moteur diesel Hotchkiss 26hp puis un Massey Ferguson 35 (actuellement un 23c Standard). En 1964 ce dernier fut remplacé par un modèle de Leyland Trucks : le « OE 138 ». Il s'agissait en fait du même moteur, mais construit par Leyland après la prise de contrôle de Standard 4. L'année 1964 marque également l’introduction d’un blocage différentiel. Le nouveau moteur était beaucoup plus souple et était également disponible dans une version à rendement plus élevé (54 kW). Le modèle a alors reçu le nom de « JA2 ». Lors de la création de British Leyland en 1968, environ 50 JA2 furent équipées du très fiable diesel Land Rover de moins de 2,1 litres 6. Plusieurs autres moteurs ont ensuite été utilisés, tels que Ricardo, Peugeot, Renault, Indenor, etc » (Wilki)

Annecdote lue : le plancher est devenu plat pour charger les bidons de lait.




Avec le modèle JA2 la marque adopte son style jusqu'à la fin.

La marque avait une certaine renomée. J'en veux pour preuve les véhicules qui équipaient les équipes d'intervention sur les lignes EDF. Jusqu'à la refonte du service en EDF, GDF, RDF … il n'était pas rare de voir passer un camion 4x4 et un Cournil long fourgon. Je crois que jusu'au début des années 90, j'ai encore vu ces convois.

« Cournil est repris par la SIMI du groupe Belin de 1980 à 1982 et 560 véhicules sont produits jusqu'en 1984, principalement pour les administrations : EDF, Gendarmerie, Equipement, Eaux et Forêts. Le Tropic sorti en 1982 pour le marché civil est un échec. »(Les véhicules hors normes tous terrains)



Désigné comme le Modèle Tropic mais sans certitude.



Mais ces modèles marquaient la fin d'une belle  aventure.

A bientôt !

Jean-Noël

Pour avoir un aperçu des différents modèles :
http://umm-passion.com/wp-content/uploads/2006/05/cournil_doc_4x4mag%20salon82-83%20cournil.pdf

Bonjour
Document datant de l'époque S.I.M.I.