Engins transformés en pousse-wagons

Et un de plus, un !
Ne me demandez pas la marque, je sais juste qu'il est au CEFNord à Denain qui sauvegarde du matériel surtout de voie normale.


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Z'ai pas trouvé les bêtes à cornes ni les Moyse, alors ze reviens ici.  C'est grave; Docteur ?    


L'avantage, c'est que tout est déjà écrit dessus (comme pour le port-salut) et qu'il n'y a plus rien à ajouter.

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VERMOT, ça vous dit quelque chose ?
Non ! Il ne s'agit pas de l'almanach VERMOT mais bien de matériel en rapport avec le présent sujet : des pousse-ouagons !  

Au milieu des années 20 (celles du siècle dernier),  une entreprise de Villefranche-sur-Saône avait construit un pousse-wagons et en avait aussitôt revendu les droits aux Ateliers et Chantiers de la Manche à Dieppe (future filiale de BERRY à Lille).

Apparemment, la production n'a duré que quelques années, d'autant plus que les ACM vendaient aussi des BREUER dont le principe était de faire corps avec le matériel roulant qu'il devait déplacer, et s'apprétaient surtout à réaliser la construction des locotracteurs que BERRY concevait en grande partie pour les Mines de charbon, notamment les antidéflagrants qui allaient faire sa réputation.
Mais ceci est une autre histoire...

VERMOT serait une appellation créée par les ACM de Dieppe et en voici quelques exemples :

Le type 2 de 1924-1925 faisait 4 t et avait un moteur Rochet-Schneider à 4 cyl. de 35 ch.
Le type 1 avait les mêmes caractéristiques et peut-être était-ce celui construit par l'entreprise de Villefranche-sur-Saône ?
Quoi qu'il en soit, aucune photo à propos de ce matériel que je n'ai découvert... qu'au Danemark !

Type 3 de 1926 n° 23 - 4,5 t - moteur Peugeot essence 4 cyl. remplacé en 1942 par Ford de 15 ch - sauvegardé au Musée du Chemin de Fer


Type 4 de 1927 n° 56 - 4,6 t - moteur Rochet-Schneider à 6 cyl. de 60 ch


Type 4 de 1928 n° 66 - 4,6 t - mêmes caractéristiques que le n° 56 - modifié dans les années 30


Sources : Caillot de Rail & Industrie et https://www.jernbanen.dk/fabrik.php?id=46

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Mais puisque le mot est lâché pour BREUER, autant parler de ces pousse-ouagons (un flamand dirait pousse-fagons) particuliers.

D'abord, je n'ai rien relevé qui cite que les ACM de Dieppe l'avaient construit ni même simplement distribué, mais pourquoi pas ?

Le type III de 1930 faisait 5 t, roulait à 15 km/h maxi et avait un moteur essence à 4 cyl. de 30 ch. Aucune photo n'a été trouvée.

Le type V de 1950 faisait 5,8 t, roulait à 28 km/h maxi et avait un moteur diesel à 6 cyl. de 80/90 ch. Il reste plusieurs machines.


(photo CFTR)


(photo sur le web)

Certains pays frontaliers semblent en disposer davantage que la France et plusieurs seraient toujours en fonction.

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De quel côté est son moteur ? LATIL à l'avant ou à l'arrière ?  

Autre découverte :
Véhicule rail-route DODGE baptisé "locotracteur" par VERARO qui le commercialisait.


Quand il circulait sur la route, il faisait bon d'y adjoindre un porte-voix pour prévenir en  hurlant  "Chaud devant !".

Source : Revue Rail & Industrie n° 93 de septembre 2023.

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Autre pousse-wagons, exclusivement pour utilisation sur le rail mais tenant plus du char d'assaut ou du sous-marin que du locotracteur.


Source R&I n° 94 de 12.2023.

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Le même, mais plus de 25 ans en arrière, à l'époque où il déplaçait les wagons du silo du groupe céréalier "110 Bourgogne"

Ici au silo de Bonnard dans l'Yonne (89).

Source R&I n° 30 de 12/2007

Auparavant, il avait servi au silo de Laignes en Côte d'Or (21) appartenant au même groupe.

Construit en 1981 par ACM Arcomat à Nouzonville en Ardennes (08), on peut dire qu'il aura eu parcours assez mouvementé
puisque, aperçu dans un autre silo à Marle-sur-Serre dans l'Aisne (02), il était déjà à son cinquième département de fonction.

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