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13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
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Les Vieilles Soupapes Agricoles :: le coin des Moteurs stationnaires :: BERNARD Moteurs :: Histoire de la Famille et de la Société BERNARD-Moteurs
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13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
Bonsoir à tous,
Dans ce post, je rapporte le témoignage de personnes qui ont connu ou traversé l’Histoire de BERNARD MOTEURS durant leur vie. Bien entendu, chacun peut compléter par son souvenir.
Février 2014
Christian NOBLET :
Bonjour,
C'est bien d’écrire sur ce pan de l’histoire industrielle de notre pays et je remercie Olivier de le faire.
Cette banlieue ouest de Paris, foisonnante de mécanique : Boulogne, Rueil, Courbevoie, Suresnes,.... a vu naître et vivre de nombreuses entreprises de mécanique :
Renault, Bernard Moteurs, les pompes Guinard, Solex, Staub, marques auto disparues....des fabricants de machines outils que j'ai connu et dont j'ai oublié les noms.
C'est la banlieue de mon enfance et de la grande partie de ma vie, industrielle et foisonnante. Que de monde de mon entourage a travaillé dans tout cela. Il ne reste plus grand chose, quelques grands comme Renault heureusement.
Je travaillais chez Renault à l'époque de la prise de Bernard Moteur par Renault, l'État était le vrai patron de Renault à ce moment là, c'est l'État qui a obligé Renault à reprendre pas mal de boites de construction mécaniques pour éviter leur naufrage, pour toutes il n'a été que reporté, car certainement sans vraies aides ni moyens, Renault n'étant pas en grande forme non plus, il se disait que l'on vendait nos voitures à perte, et cela s'est révélé exacte par la suite.
Renault a survécu en chassant tous les gaspis, tout a été passé à la paille de fer, en passant par le CE qui avait lui aussi un énorme trou à boucher. J'ai quitté Renault en 1980 et suis revenu en 1990, c'était méconnaissable à tous les points de vue, dans les projets le maître mot était de chasser les coûts inutiles dès le dessin de la pièce, au 0,01€ près, un langage inconnu avant 1980, heureusement que l'informatique était là pour nous aider dans cette tâche très ardue et très compliquée.
Cordialement
Christian
Bonjour,
C'était je crois en 1972, j'étais alors jeune technicien chez Renault aux méthodes centrales à Boulogne Billancourt. Nous allions de temps en temps au bureau d'étude basé à Rueil. Un jour dans le cadre de cette visite avec mon chef, homme très respecté aux méthodes, nous nous sommes arrêté au retour chez BERNARD MOTEURS (était-ce une visite obligatoire pour mon chef dans le cadre de la suite ?).
Nous avons traversé des ateliers ou s'usinait une grande diversité de pièces : carters, pompes, bielles,…. pas mal de machines de spéciales anciennes, dont des Renaults aussi (car Renault avait un gros Département de fabrications de machines spéciales, transferts). En gros les mêmes types de machines que l'on avait au Département 14, 70 et 49 à Boulogne ou était usiné l'antique moteur de la 4cv d'après guerre, mais sur lesquelles on avait changé les outillages, donc aussi les moteurs d’entraînement, afin d’avoir des conditions de coupe supérieures pour augmenter la production (+ 100% ?).
Ce qui nous avait surpris chez BERNARD MOTEURS en dehors des machines : des outillages anciens, des outils (forets, peignes,….) que l'on affûtait encore à la main sur un touret, comment dans ces conditions pouvoir assurer des performances reproductibles ?, donc des changements d'outils programmés, voilà. Je me rappelle du bruit assourdissant, des vapeurs et odeurs d'huile de coupe, comme dans nos vieux ateliers de Billancourt. Nous avions à l'époque l'usine d'Elbeuf en Normandie récente et moderne qui fabriquait des moteurs et des boites de vitesses.
Je ne regrette pas ces vieux ateliers, pour moi qui sortait du lycée, une ambiance cauchemardesque, car non beaucoup impacté par les conditions de sécurité incontournables de nos jours, un vacarme assourdissant, une atmosphère envahie par les fumées d'huile de coupe, des odeurs à la limite du supportable, des flaques d'huile sur le sol de machines fuyantes, les accidents corporels nombreux, on reconnaissait un régleur ou quelqu'un qui l'avait été en regardant ses mains, doigts coupés ou manquants !
Je pourrai en raconter encore beaucoup..
Cordialement
Christian
J’ai reçu également le témoignage d’une personne s’appelant Marc , qui a travaillé sur la rénovation de l’immeuble, le siège de BERNARD MOTEURS au 12, rue Médéric 75017 PARIS.
Décembre 2017
Bonsoir
L'entreprise, qui m'emploie, a rénové le bâtiment il y a 3 ans et je viens de me rendre compte que c'est l'adresse des Moteurs BERNARD !
C'était un garage pour Sportsmen avec bar et tennis couvert sur le toit. Après avoir été utilisé comme imprimerie il a été transformé en bureaux.
Nous l'avons rénové à nouveau.
OB44
Dans ce post, je rapporte le témoignage de personnes qui ont connu ou traversé l’Histoire de BERNARD MOTEURS durant leur vie. Bien entendu, chacun peut compléter par son souvenir.
Février 2014
Christian NOBLET :
Bonjour,
C'est bien d’écrire sur ce pan de l’histoire industrielle de notre pays et je remercie Olivier de le faire.
Cette banlieue ouest de Paris, foisonnante de mécanique : Boulogne, Rueil, Courbevoie, Suresnes,.... a vu naître et vivre de nombreuses entreprises de mécanique :
Renault, Bernard Moteurs, les pompes Guinard, Solex, Staub, marques auto disparues....des fabricants de machines outils que j'ai connu et dont j'ai oublié les noms.
C'est la banlieue de mon enfance et de la grande partie de ma vie, industrielle et foisonnante. Que de monde de mon entourage a travaillé dans tout cela. Il ne reste plus grand chose, quelques grands comme Renault heureusement.
Je travaillais chez Renault à l'époque de la prise de Bernard Moteur par Renault, l'État était le vrai patron de Renault à ce moment là, c'est l'État qui a obligé Renault à reprendre pas mal de boites de construction mécaniques pour éviter leur naufrage, pour toutes il n'a été que reporté, car certainement sans vraies aides ni moyens, Renault n'étant pas en grande forme non plus, il se disait que l'on vendait nos voitures à perte, et cela s'est révélé exacte par la suite.
Renault a survécu en chassant tous les gaspis, tout a été passé à la paille de fer, en passant par le CE qui avait lui aussi un énorme trou à boucher. J'ai quitté Renault en 1980 et suis revenu en 1990, c'était méconnaissable à tous les points de vue, dans les projets le maître mot était de chasser les coûts inutiles dès le dessin de la pièce, au 0,01€ près, un langage inconnu avant 1980, heureusement que l'informatique était là pour nous aider dans cette tâche très ardue et très compliquée.
Cordialement
Christian
Bonjour,
C'était je crois en 1972, j'étais alors jeune technicien chez Renault aux méthodes centrales à Boulogne Billancourt. Nous allions de temps en temps au bureau d'étude basé à Rueil. Un jour dans le cadre de cette visite avec mon chef, homme très respecté aux méthodes, nous nous sommes arrêté au retour chez BERNARD MOTEURS (était-ce une visite obligatoire pour mon chef dans le cadre de la suite ?).
Nous avons traversé des ateliers ou s'usinait une grande diversité de pièces : carters, pompes, bielles,…. pas mal de machines de spéciales anciennes, dont des Renaults aussi (car Renault avait un gros Département de fabrications de machines spéciales, transferts). En gros les mêmes types de machines que l'on avait au Département 14, 70 et 49 à Boulogne ou était usiné l'antique moteur de la 4cv d'après guerre, mais sur lesquelles on avait changé les outillages, donc aussi les moteurs d’entraînement, afin d’avoir des conditions de coupe supérieures pour augmenter la production (+ 100% ?).
Ce qui nous avait surpris chez BERNARD MOTEURS en dehors des machines : des outillages anciens, des outils (forets, peignes,….) que l'on affûtait encore à la main sur un touret, comment dans ces conditions pouvoir assurer des performances reproductibles ?, donc des changements d'outils programmés, voilà. Je me rappelle du bruit assourdissant, des vapeurs et odeurs d'huile de coupe, comme dans nos vieux ateliers de Billancourt. Nous avions à l'époque l'usine d'Elbeuf en Normandie récente et moderne qui fabriquait des moteurs et des boites de vitesses.
Je ne regrette pas ces vieux ateliers, pour moi qui sortait du lycée, une ambiance cauchemardesque, car non beaucoup impacté par les conditions de sécurité incontournables de nos jours, un vacarme assourdissant, une atmosphère envahie par les fumées d'huile de coupe, des odeurs à la limite du supportable, des flaques d'huile sur le sol de machines fuyantes, les accidents corporels nombreux, on reconnaissait un régleur ou quelqu'un qui l'avait été en regardant ses mains, doigts coupés ou manquants !
Je pourrai en raconter encore beaucoup..
Cordialement
Christian
J’ai reçu également le témoignage d’une personne s’appelant Marc , qui a travaillé sur la rénovation de l’immeuble, le siège de BERNARD MOTEURS au 12, rue Médéric 75017 PARIS.
Décembre 2017
Bonsoir
L'entreprise, qui m'emploie, a rénové le bâtiment il y a 3 ans et je viens de me rendre compte que c'est l'adresse des Moteurs BERNARD !
C'était un garage pour Sportsmen avec bar et tennis couvert sur le toit. Après avoir été utilisé comme imprimerie il a été transformé en bureaux.
Nous l'avons rénové à nouveau.
OB44
Dernière édition par OB44 le Jeu 26 Nov 2020 - 8:29, édité 3 fois
OB44- Grand fan du forum
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Tracteurs : W0 Bis, W110, W110 Bis Armée embrayage centrifuge, CONORD F810, F18A, 239A, W318A, 318.C, 318A BM NI, 217, 217 Groupe électrogène, 4 ACR, R1, Armée 318A
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
Bonjour à tous,
J'avais eu la chance d'être en contact avec Monsieur Jean-Pierre Desthuilliers, homme très sympathique, qui raconte une partie de son passage de réorganisation des services chez BERNARD MOTEURS lorsque le rachat fut officialisé par RENAULT début 1973, :
( http://www.adamantane.net/itineraire/entreprises/bernard_moteurs )
J'ai travaillé pour le compte de la S.A. Bernard Moteurs du 16 juillet 1973 au 18 octobre 1975, en qualité de Chef du Service Administration Commerciale, cadre position III-B. J'en ai été actionnaire de septembre 1973 jusqu'à la date de dissolution de la S.A., dans les années 1990.
Je faisais partie du comité de direction de la Direction Commerciale Générale, direction dont la responsabilité était assurée par A***-C*** B***. ACB, ainsi nommé selon un usage anglo-saxon, avait été antérieurement Directeur Technique chez Rank Xérox France, où j'étais moi-même contrôleur de gestion plus particulièrement en charge des services techniques. Les lecteurs familiers du fonctionnement des entreprises comprendront tous seuls le lien...
Mon activité propre englobait, outre l'administration des ventes France et export, le contrôle de la gestion commerciale, le reporting associé, l'organisation, le recrutement et la gestion du personnel, le centre de facturation (quarante facturières devant quarante machines à écrire...), l'informatisation de la facturation et la planification industrielle.
Nous nous étions rencontrés un jour, et avec son épouse, ils m'avaient raconté la différence entre les deux Sociétés. L'une, BERNARD MOTEURS, fonctionnait à "l'ancienne", alors que l'autre, RENAULT était plus en pointe avec le modernisme.
OB44
J'avais eu la chance d'être en contact avec Monsieur Jean-Pierre Desthuilliers, homme très sympathique, qui raconte une partie de son passage de réorganisation des services chez BERNARD MOTEURS lorsque le rachat fut officialisé par RENAULT début 1973, :
( http://www.adamantane.net/itineraire/entreprises/bernard_moteurs )
J'ai travaillé pour le compte de la S.A. Bernard Moteurs du 16 juillet 1973 au 18 octobre 1975, en qualité de Chef du Service Administration Commerciale, cadre position III-B. J'en ai été actionnaire de septembre 1973 jusqu'à la date de dissolution de la S.A., dans les années 1990.
Je faisais partie du comité de direction de la Direction Commerciale Générale, direction dont la responsabilité était assurée par A***-C*** B***. ACB, ainsi nommé selon un usage anglo-saxon, avait été antérieurement Directeur Technique chez Rank Xérox France, où j'étais moi-même contrôleur de gestion plus particulièrement en charge des services techniques. Les lecteurs familiers du fonctionnement des entreprises comprendront tous seuls le lien...
Mon activité propre englobait, outre l'administration des ventes France et export, le contrôle de la gestion commerciale, le reporting associé, l'organisation, le recrutement et la gestion du personnel, le centre de facturation (quarante facturières devant quarante machines à écrire...), l'informatisation de la facturation et la planification industrielle.
Nous nous étions rencontrés un jour, et avec son épouse, ils m'avaient raconté la différence entre les deux Sociétés. L'une, BERNARD MOTEURS, fonctionnait à "l'ancienne", alors que l'autre, RENAULT était plus en pointe avec le modernisme.
OB44
OB44- Grand fan du forum
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
OB44 a écrit:....
Nous nous étions rencontrés un jour, et avec son épouse, ils m'avaient raconté la différence entre les deux Sociétés. L'une, BERNARD MOTEURS, fonctionnait à "l'ancienne", alors que l'autre, RENAULT était plus en pointe avec le modernisme.
OB44
Et là, j'imagine ce que ça a dû être pour le personnel BM quand il a fallu se mettre tout d'un coup à la modernité !
surtout pour les plus anciens !
au boulot, on n'aime pas trop les changements surtout quand on les vit par obligation.
Et bien souvent quand il y a rachat, les nouveaux ont tendance à forcer le trait sur les différences ce qui n'est pas toujours bien ressenti quand on est là depuis toute une vie et que l'on a le sentiment d'avoir toujours bien travaillé !
a+
JP
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GORDINI 07- Modérateur
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
Bonsoir, Olivier,
..............
Je te ferais une photo de la motopompe "armes spéciales"Bernard";accouplée à une pompe Guinard elle permettait de décontaminer nos véhicules en cas d'épandage chimique;la puissance du jet permettrait d'éteindre un incendie
Petite anecdote sur les moteurs Bernard;beau coup sont partis par conteneurs complets au marteau pilon à cause de la présence d'amiante dans le joint d'échappement; l'Etat Défense ne voulait pas voir sa responsabilité engagée en les vendant via les Domaines.Le tien est passé à travers les mailles du filet
Merci de ce témoignage qui nous éclaire !
OB44
Bonjour à tous,
Voilà la photo :
OB44
..............
Je te ferais une photo de la motopompe "armes spéciales"Bernard";accouplée à une pompe Guinard elle permettait de décontaminer nos véhicules en cas d'épandage chimique;la puissance du jet permettrait d'éteindre un incendie
Petite anecdote sur les moteurs Bernard;beau coup sont partis par conteneurs complets au marteau pilon à cause de la présence d'amiante dans le joint d'échappement; l'Etat Défense ne voulait pas voir sa responsabilité engagée en les vendant via les Domaines.Le tien est passé à travers les mailles du filet
Merci de ce témoignage qui nous éclaire !
OB44
Bonjour à tous,
Voilà la photo :
OB44
Dernière édition par OB44 le Mar 1 Jan 2019 - 16:49, édité 2 fois
OB44- Grand fan du forum
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
Bonsoir
Ça c'est du témoignage comme on les aime !
et celà servira à nos jeunes qui s'intéressent quelque peu au passé....non pas pour regarder derrière mais pour aller de l'avant, il faut savoir d'où on vient !
moi j'appelle ça "nos racines" mais peu importe, le principal c'est de transmettre la mémoire aux générations suivantes.
A+
JP
Ça c'est du témoignage comme on les aime !
et celà servira à nos jeunes qui s'intéressent quelque peu au passé....non pas pour regarder derrière mais pour aller de l'avant, il faut savoir d'où on vient !
moi j'appelle ça "nos racines" mais peu importe, le principal c'est de transmettre la mémoire aux générations suivantes.
A+
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GORDINI 07- Modérateur
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
Une nouvelle épopée
Merci
Merci
ccharlie- Grand fan du forum
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Tracteurs : Pony 812 de 1955
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
GORDINI 07 a écrit:Bonsoir
Ça c'est du témoignage comme on les aime !
et celà servira à nos jeunes qui s'intéressent quelque peu au passé....non pas pour regarder derrière mais pour aller de l'avant, il faut savoir d'où on vient !
moi j'appelle ça "nos racines" mais peu importe, le principal c'est de transmettre la mémoire aux générations suivantes.
A+
JP
Voilà qui est bien parler !
Il m'arrive, en tant qu'artisan du bâtiment, d'intervenir dans des classes de collèges pour faire découvrir le métier à nos chères têtes blondes et j'évoque très souvent le savoir faire français à travers Bernard Moteur, dont peu ou pas n'ont la connaissance. Pourtant, je leur explique que si leurs parents, leurs grand parents ont une maison pour s'abrités, c'est grâce à des artisans et aux moteurs Bernard et à leur polyvalence et robustesse !
Comme nous sommes dans la rubrique témoignage, j'ai connu, autant lors de mon apprentissage que dans mon premier métier de maçon, toutes les bétonnières ou Sambron équipées de moteurs Bernard et je n'ai jamais connu une seule panne sérieuse. Nos bétonnières tournaient souvent 5 ou 6 heures de suite et avalaient jusqu'à 1 palette de sacs de ciment de 50 kg avec la poussière qui s'en échappé, s'en sourciller. Lorsque le moteur avait quelques difficultés, on nettoyez le filtre plein de poudre de ciment et il repartait de plus belle.
Il fallait une longue période d'intempérie pour que nous fassions des vidanges ou entretien sur ces pauvres moteurs mais, malgré ces maltraitances, aucuns ne nous a mis un jour en défaut. (a part la corde de démarrage qui cassait et nous la remplacions souvent par un morceau de cordeau en dépannage!) .
Je peut dire que nous ne ménagions pas ces moteurs et ne nous souciant que peu de leur "santé", ils tournaient et faisaient le boulot.
Aujourd'hui, lorsque je récupère un vieux Bernard, je m'assure qu'il n'a pas fonctionner sur une bétonnière de cette époque !
Didier
Did17- Résident permanent
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
Bonjour
Merci pour ce témoignage sur la solidité de ces moteurs !
Nous nous avons travaillé dans les plus fortes pentes avec nos motofaucheuses STAFOR Junior et sans trop nous soucier du niveau d'huile.
On en mettait un peu au-dessus du niveau en début de saison et puis "roule ma poule" tout l'été.
J'ai remarqué que les motoculteurs Bouyer avaient un carter de bas-moteur spécifique mais je n'en vois pas vraiment l’utilité...Un motoculteur qui laboure ne penche pas autant qu'une motofaucheuse dans les pentes ardéchoises !
et chez Stafor, il n'y avait pas de carter spécifique que ce soit sur les 1ères motofaucheuses en W10 puis celles équipées en W110 et 110 Bis....
Ça amusait beaucoup mon Papa quand les marchands de matériel agricole insistaient chez les paysans sur l'intérêt de prendre des machines équipées en moteur 2 temps !
celles-ci consommaient deux fois plus que les nôtres en Bernard 4 temps !!!!
l'inconvénient du foin c'est qu'il a tendance à saturer la grille d'aspiration du refroidissement autour de la poulie de lancement....On n'a jamais eu un moteur qui a surchauffé ! (les seuls moteurs Bernard que j'ai vus chauffer , c'était dû à un problème d'avance à l'allumage!
bref ! je confirme que ces moteurs étaient vraiment solides et durs à la tâche !!!
a+
JP
Merci pour ce témoignage sur la solidité de ces moteurs !
Nous nous avons travaillé dans les plus fortes pentes avec nos motofaucheuses STAFOR Junior et sans trop nous soucier du niveau d'huile.
On en mettait un peu au-dessus du niveau en début de saison et puis "roule ma poule" tout l'été.
J'ai remarqué que les motoculteurs Bouyer avaient un carter de bas-moteur spécifique mais je n'en vois pas vraiment l’utilité...Un motoculteur qui laboure ne penche pas autant qu'une motofaucheuse dans les pentes ardéchoises !
et chez Stafor, il n'y avait pas de carter spécifique que ce soit sur les 1ères motofaucheuses en W10 puis celles équipées en W110 et 110 Bis....
Ça amusait beaucoup mon Papa quand les marchands de matériel agricole insistaient chez les paysans sur l'intérêt de prendre des machines équipées en moteur 2 temps !
celles-ci consommaient deux fois plus que les nôtres en Bernard 4 temps !!!!
l'inconvénient du foin c'est qu'il a tendance à saturer la grille d'aspiration du refroidissement autour de la poulie de lancement....On n'a jamais eu un moteur qui a surchauffé ! (les seuls moteurs Bernard que j'ai vus chauffer , c'était dû à un problème d'avance à l'allumage!
bref ! je confirme que ces moteurs étaient vraiment solides et durs à la tâche !!!
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GORDINI 07- Modérateur
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
Bonjour à tous,
Ci-joint, témoignage d'un ami militaire, membre de VSA :
Bonsoir Olivier,
Ce n'est pas le jour mais tu pourras lire mes explications tranquillement demain. Pour sortir des comptes des matériels achetés avec les deniers publics tous les Ministères doivent passer par les Domaines seuls habilités à vendre des biens de l’État y compris des casernes par exemple.
Si les matériels ne sont plus vendables car HS ou incomplets on peut les ferrailler. Dans ce cas il faut les stocker dans un lieu sûr avec remise du tas aux domaines dès qu'il devient conséquent. C'était mon cas dans le Génie militaire(chaudière,zinguerie,charpente métallique ect)
Chaque ERM avait son tas car les régiments leur reversaient les matériels réformés
Avec l'abandon de la conscription sous CHIRAC le format des Armées a fondu à vue d’œil. Personnellement j'ai fermé plusieurs casernes même un hôpital militaire..
Les réformes de matériels souvent neufs ont été conséquentes. La Direction Centrale du matériel a décidé de ferrailler tous ces petits moteurs suite à la présence de fibres d'amiante dans le joint d'échappement;ils redoutaient un recours d'un acheteur auprès des Domaines.
Dans le même ordre d'idée les tableaux de bords de nos véhicules conçus pour être pilotés en "black out" étaient dépouillés des indications lumineuses (sels ioniques donc très légèrement radio actifs)
Les matériels vus sur le Bon Coin ont passé à travers les mailles du filet. Les tas de ferraille se comptaient en Tonnes.
Parmi les grandes familles d'Industriels beaucoup ont quasiment disparue,concentration industrielle,successions, mondialisation ect...
La renommée de tes aïeux est encore très bien ancrée y compris à l'International
Bonne fêtes
Ci-joint, témoignage d'un ami militaire, membre de VSA :
Bonsoir Olivier,
Ce n'est pas le jour mais tu pourras lire mes explications tranquillement demain. Pour sortir des comptes des matériels achetés avec les deniers publics tous les Ministères doivent passer par les Domaines seuls habilités à vendre des biens de l’État y compris des casernes par exemple.
Si les matériels ne sont plus vendables car HS ou incomplets on peut les ferrailler. Dans ce cas il faut les stocker dans un lieu sûr avec remise du tas aux domaines dès qu'il devient conséquent. C'était mon cas dans le Génie militaire(chaudière,zinguerie,charpente métallique ect)
Chaque ERM avait son tas car les régiments leur reversaient les matériels réformés
Avec l'abandon de la conscription sous CHIRAC le format des Armées a fondu à vue d’œil. Personnellement j'ai fermé plusieurs casernes même un hôpital militaire..
Les réformes de matériels souvent neufs ont été conséquentes. La Direction Centrale du matériel a décidé de ferrailler tous ces petits moteurs suite à la présence de fibres d'amiante dans le joint d'échappement;ils redoutaient un recours d'un acheteur auprès des Domaines.
Dans le même ordre d'idée les tableaux de bords de nos véhicules conçus pour être pilotés en "black out" étaient dépouillés des indications lumineuses (sels ioniques donc très légèrement radio actifs)
Les matériels vus sur le Bon Coin ont passé à travers les mailles du filet. Les tas de ferraille se comptaient en Tonnes.
Parmi les grandes familles d'Industriels beaucoup ont quasiment disparue,concentration industrielle,successions, mondialisation ect...
La renommée de tes aïeux est encore très bien ancrée y compris à l'International
Bonne fêtes
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Cordialement.
OB44
OB44- Grand fan du forum
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GORDINI 07- Modérateur
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
Monsieur,
Je vous donne quelques renseignements sur mon père.
13/01/1903 24/12/1965 métier fraiseur outilleur, représentant de commerce.
Sport boxe : poids coq champion France militaire 1924
Professionnel champion de paris 1925 -1926 Championnat de France pro demi-finaliste perdant contre Emile PLATNERS qui deviendra champion du monde.
Si je vous donne ces explications : pourquoi est-il chef caravanier à travers la France pour vendre des moteurs Bernard (écrémeuse dans le monde rurale ?)
A ma naissance 1 mars 1937 son patron de l’époque m’offre un gobelet en argent traditionnel Mon père en parlait comme un grand humaniste, pourtant mon père était cégétiste, ce qui lui coûta sa place pendant les grèves de 1947 avec Jean Sturm responsable du comité d’entreprise je suppose j’avais 10 ans !
Mon père a été embauché chez Dassault ainsi que Jean qui deviendra le responsable du comité d’entreprise de chez Dassault.
Je vous joins deux photos, mon père et ma mère venue le rejoindre pour une foire/ : l’année ?
Et une photo de l’ensemble de la bâtisse de Ballancourt.
« Je vous joins deux autres photos : l’ensemble des personnes d’un week-end à Ballancourt, principalement ma famille le petit au centre c’est moi, mon frère pose ses mains sur mes épaules, »
et une photo du gardien les autres sont ma famille entrain de pêcher ou faire de la barque.
Amicalement.
Jean-LouisR .
Je vous donne quelques renseignements sur mon père.
13/01/1903 24/12/1965 métier fraiseur outilleur, représentant de commerce.
Sport boxe : poids coq champion France militaire 1924
Professionnel champion de paris 1925 -1926 Championnat de France pro demi-finaliste perdant contre Emile PLATNERS qui deviendra champion du monde.
Si je vous donne ces explications : pourquoi est-il chef caravanier à travers la France pour vendre des moteurs Bernard (écrémeuse dans le monde rurale ?)
A ma naissance 1 mars 1937 son patron de l’époque m’offre un gobelet en argent traditionnel Mon père en parlait comme un grand humaniste, pourtant mon père était cégétiste, ce qui lui coûta sa place pendant les grèves de 1947 avec Jean Sturm responsable du comité d’entreprise je suppose j’avais 10 ans !
Mon père a été embauché chez Dassault ainsi que Jean qui deviendra le responsable du comité d’entreprise de chez Dassault.
Je vous joins deux photos, mon père et ma mère venue le rejoindre pour une foire/ : l’année ?
Et une photo de l’ensemble de la bâtisse de Ballancourt.
« Je vous joins deux autres photos : l’ensemble des personnes d’un week-end à Ballancourt, principalement ma famille le petit au centre c’est moi, mon frère pose ses mains sur mes épaules, »
et une photo du gardien les autres sont ma famille entrain de pêcher ou faire de la barque.
Amicalement.
Jean-LouisR .
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Cordialement.
OB44
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Tracteurs : W0 Bis, W110, W110 Bis Armée embrayage centrifuge, CONORD F810, F18A, 239A, W318A, 318.C, 318A BM NI, 217, 217 Groupe électrogène, 4 ACR, R1, Armée 318A
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
____________________________________________
Cordialement.
OB44
OB44- Grand fan du forum
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
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OB44
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ccharlie- Grand fan du forum
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Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
EXTRAORDINAIRE...!!!!
Bonjour à tous,
Je-reçois-un-mail-de-Mr-JL.ROCHELEMAGNE-(84ans),-qui-nous-apporte-d'autres-informations-sur-sa-famille,-lui-même-enfant-à-BALLANCOURT,-et-son-Père,(qui-fût-Chef-Caravanier-chez-"BERNARD-MOTEURS".
Monsieur,
Je profite du confinement pour retravailler sur le film que je compte réaliser sur « BERNARD-MOTEURS ».
Pour situer dans le temps 1948, j'ai reconnu Jean Sturm qui était le représentant syndical de BM et un ami de mon père il habitait les cités jardins appartement proche de chez nous, mon père ma sœur j'étais plus petit je n'étais pas de la fête.
…….
J'avance à petit pas car la vision des deux films m'oblige à regarder attentivement (Je me suis aperçu dans les enfants qui allaient au cirque).
(NB:
https://www.cinearchives.org/Catalogue-d-exploitation-494-1908-0-0.html
https://www.cinearchives.org/Catalogue-d-exploitation-ACTIVIT%C3%83%C2%89S-DU-COMIT%C3%83%C2%89-D-%C3%83%C2%89TABLISSEMENT-DE-BERNARD-MOTEURS_-3_3-494-1909-0-1.html?ref=9c3b753ef46962b28e3c1dc4bc44f064
Les-2_fims)
Et la vie de mon père boxeur (la base de mes recherches) m'oblige à regarder dans" l'auto " journal sportif de l'époque de 1921 à 1930.
Pour moi c'est votre Grand-Père Horace qui aurait embauché mon père, concernant la visite et le repas avec Jacques et Marie Jeanne-(NB :La-femme,de-Jacques,-fils-d’Auguste,Pdg-de-1945-31/12/1972)
….
j'ai retrouvé une photo de mon père en groupe (communion de ma cousine date 1949) donc agrandissement, mauvaise qualité le monsieur avec des lunettes qui les accueille ressemble à mon père, par contre Jean Sturm (ami de la famille) qui était le délégué syndical et que nous voyons fréquemment dans les films.
Je vous joins quelques photos : votre interlocuteur, à 12 ans,
mon père en 1948,
Jean Sturm veste noire délégué syndicale CGT B M
(NB:La-descente-du-car-qui-menait-au-Centre-de-repos-de-BALLANCOURT)
qui sera par la suite adjoint communiste au maire de Suresnes, ma sœur 92 ans au centre de trois jeunes femmes.
Arrivée-à-BALLANCOURT:
Vous comprenez que cela demande du temps, mais le temps ! J'ai 84 ans,
Bien amicalement.
J L ROCHELEMAGNE
Un-GRAND-MERCI-pour-ce-témoignage-unique.
Olivier-BERNARD
Bonjour à tous,
Je-reçois-un-mail-de-Mr-JL.ROCHELEMAGNE-(84ans),-qui-nous-apporte-d'autres-informations-sur-sa-famille,-lui-même-enfant-à-BALLANCOURT,-et-son-Père,(qui-fût-Chef-Caravanier-chez-"BERNARD-MOTEURS".
Monsieur,
Je profite du confinement pour retravailler sur le film que je compte réaliser sur « BERNARD-MOTEURS ».
Pour situer dans le temps 1948, j'ai reconnu Jean Sturm qui était le représentant syndical de BM et un ami de mon père il habitait les cités jardins appartement proche de chez nous, mon père ma sœur j'étais plus petit je n'étais pas de la fête.
…….
J'avance à petit pas car la vision des deux films m'oblige à regarder attentivement (Je me suis aperçu dans les enfants qui allaient au cirque).
(NB:
https://www.cinearchives.org/Catalogue-d-exploitation-494-1908-0-0.html
https://www.cinearchives.org/Catalogue-d-exploitation-ACTIVIT%C3%83%C2%89S-DU-COMIT%C3%83%C2%89-D-%C3%83%C2%89TABLISSEMENT-DE-BERNARD-MOTEURS_-3_3-494-1909-0-1.html?ref=9c3b753ef46962b28e3c1dc4bc44f064
Les-2_fims)
Et la vie de mon père boxeur (la base de mes recherches) m'oblige à regarder dans" l'auto " journal sportif de l'époque de 1921 à 1930.
Pour moi c'est votre Grand-Père Horace qui aurait embauché mon père, concernant la visite et le repas avec Jacques et Marie Jeanne-(NB :La-femme,de-Jacques,-fils-d’Auguste,Pdg-de-1945-31/12/1972)
….
j'ai retrouvé une photo de mon père en groupe (communion de ma cousine date 1949) donc agrandissement, mauvaise qualité le monsieur avec des lunettes qui les accueille ressemble à mon père, par contre Jean Sturm (ami de la famille) qui était le délégué syndical et que nous voyons fréquemment dans les films.
Je vous joins quelques photos : votre interlocuteur, à 12 ans,
mon père en 1948,
Jean Sturm veste noire délégué syndicale CGT B M
(NB:La-descente-du-car-qui-menait-au-Centre-de-repos-de-BALLANCOURT)
qui sera par la suite adjoint communiste au maire de Suresnes, ma sœur 92 ans au centre de trois jeunes femmes.
Arrivée-à-BALLANCOURT:
Vous comprenez que cela demande du temps, mais le temps ! J'ai 84 ans,
Bien amicalement.
J L ROCHELEMAGNE
Un-GRAND-MERCI-pour-ce-témoignage-unique.
Olivier-BERNARD
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Cordialement.
OB44
OB44- Grand fan du forum
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Tracteurs : W0 Bis, W110, W110 Bis Armée embrayage centrifuge, CONORD F810, F18A, 239A, W318A, 318.C, 318A BM NI, 217, 217 Groupe électrogène, 4 ACR, R1, Armée 318A
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
Bonsoir,
Agréable surprise! Merci Monsieur J L ROCHELEMAGNE
JJR24
Agréable surprise! Merci Monsieur J L ROCHELEMAGNE
JJR24
JJR24- Grand fan du forum
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Tracteurs : R super 5D/som670/R752 TP
Date d'inscription : 15/05/2019
Re: 13 - Les témoignages sur BERNARD MOTEURS
bonsoir
Encore un magnifique témoignage !
il est temps de les recenser parce que le temps passe , trop vite !
a+
JP
Encore un magnifique témoignage !
il est temps de les recenser parce que le temps passe , trop vite !
a+
JP
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GORDINI 07- Modérateur
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Date d'inscription : 01/06/2007
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