Les Tronçonneuses et le travail au bois en photos d'époque...

bonjour
MERCI Serge!

Merci Serge !
Par contre je ne vois pas les photos n° 1 et 2 !!!

lhuysien 02 a écrit:Merci Serge !
Par contre je ne vois pas les photos n° 1 et 2 !!!

ah ! peut-être un bug,en fait après re-lecture le photo non pas fonctionner je fait une recherche

voila rectification faite

Merci à toi !

Bonjour
Regardé avec intérêt le sujet, super reportage, pour le travail montré, l'outillage ancien, les techniques d'abattage, les vues sur la montagne, le stockage du bois et surtout le travail de tous ces gars, inutile de dire qu'ils connaissent leurs boulot
pour toutes ces photos

une originalité outre atlantique !
malheureusement pas trouver de texte explicatif

bonsoir Serge !
c'est pas compliqué ! tu as une haie de thuyas qui sont vieux et moches....tu les coupes à 4 mètres de haut, tu ébranches le bas si besoin.....Et tu fais en sorte que la prochaine fête de la batteuse se fasse en bordure de ton champ où ta haie poussait!!!!
j'utilise le même principe pour exposer mes vieilles machines mais en bien plus petit !



https://vieilles-soupapes.1fr1.net/t47130p50-07-gluiras-fete-de-la-batteuse-le-13-aout-2017?highlight=gluiras

GORDINI 07 a écrit:bonsoir Serge !
c'est pas compliqué ! tu as une haie de thuyas qui sont vieux et moches....tu les coupes à 4 mètres de haut, tu ébranches le bas si besoin.....Et tu fais en sorte que la prochaine fête de la batteuse se fasse en bordure de ton champ où ta haie poussait!!!!
j'utilise le même principe pour exposer mes vieilles machines mais en bien plus petit !



https://vieilles-soupapes.1fr1.net/t47130p50-07-gluiras-fete-de-la-batteuse-le-13-aout-2017?highlight=gluiras

merci

je ne suis pas sur de la bonne rubrique ,mais comme ça concerne le travail du bois !
sauf que la c'est manuel ,et comme c'est un sujet long a lire le l'ai copier ,
merci a JP de rectifier si pas aux bon endroit

http://www.roelly.org/~fleur/auvergne/scieurs.htm

MERCI pour le lien .
Très intéressant sujet sur les scieurs de long.
J'ai conservé la scie de long de mes aïeux

super sujet

https://www.core77.com/posts/53118/A-Brief-History-of-Wood-Splitting-Technology-Part-2-Saw-Pits

BÛCHERONS, à gauche Honoré Cyr de Saint-Basile ( à côté de la Ville de QUÉBEC - CANADA) au début du siècle.
Honoré Cyr de Saint-Basile (à gauche) et son compagnon sont des bûcherons et des draveurs. La quantité d'arbres coupés et le fait qu'ils sont en chemise révèlent que c'est le printemps. Ces hommes étaient habiles à manipuler les billots avec des pics et des peavies. Ils portent des bottes de cuir fabriquées au pays. Si les bottes ont des talons, ce sont des «borgameaux» surtout portés pour la drave. Les autres bottes qui ressemblent à des mocassins sont appelés «shoepack».
Photo vers 1910.

j'ai trouver ce blog un peu plus complet sur les scieurs de long


https://blog.lostartpress.com/2014/06/02/scieurs-de-long/#jp-carousel-10243

MERCI pour le lien !
beaucoup de belles photos d'époque !

a+
JP

Je continue de découvrir le forum, avec la barre de recherche je suis tombé sur ce sujet, que je n avais encore vu.
Superbe et merci beaucoup pour le temps pris au partage. C est vraiment très intéressant.

HISTOIRE DU SCHLITTAGE
L’homme a depuis toujours été dépendant de la nature et entre autre de la forêt pour subvenir à ses besoins en bois de feu, en apport énergétique pour l’industrie et en bois d’œuvre pour la construction. Dans notre région au milieu forestier escarpé, et avant l’apparition de moyens mécaniques et la création de chemins forestiers, le transport du bois jusqu’aux chemins carrossables était exécuté à la force de l’homme.

Les bûcherons et ouvriers forestiers débardaient les billons par la technique de lançage (glissage) et et le bois de chauffage au moyen de traîneaux appelés “SCHLITT”. Pour le débardage des grands bois (grumes) on utilisait une schlitte courte à l’avant (le “bouc”) et un simple traîneau à l’arrière (la “chèvre”). Les voies de vidange spécialement construites pour le schlittage étaient faites de quartiers de hêtres fixés par des piquets.

Le schlittage était un travail pénible et harassant; la montée de la “Schlitt” se faisait à dos d’homme, et la descente se révélait pleine de dangers. Nombreux furent les accidents aux conséquences souvent dramatiques et parfois mortelles. Le massif Vosgien ainsi que le village de Breitenbach sont encore empreints des traces de cette activité qui continue de s’exercer occasionnellement pour le débardage des affouages (bois de chauffage). Le sobriquet en alsacien des habitants du village en est d’ailleurs le meilleur témoin: “beilargretscherr”, les glisseurs du pelage, du nom de la montagne surplombant le village.

Rendue célèbre par Bourvil dans le film "Les granges brûlées", cette pratique ancestrale consistait à faire glisser un traîneau appelé schlitte le long d'un sentier afin de transporter le bois abattu jusqu'à un lieu où il pouvait être pris en charge par une voiture à cheval mais imaginer le schlittage sous l'unique aspect d'un schlitteur conduisant une charge démesurée de bois de chauffage dans ce film serait réducteur.

Longue de 2 mètres pour un poids de 20 kilos, la schlitte est un traîneau doté de deux montants antérieurs appelés cornes, attachés aux patins horizontaux grâce à des boulons. "Ce sont les patins qui font la différence" assure un ancien schlitteur. Fartés avec un morceau de lard, ils peuvent être fabriqués en bois de platane, de frêne ou de coudrier.

On appelait schlittée, la quantité de bois transportée, celle-ci ne pouvant dépasser 4 stères. Sur les terrains pentus, on faisait glisser la schlitte sur une sorte de rail nommé rafton ou schlittweg (chemin constitué de rondins solidarisés au sol par des piquets dirigés vers l'extérieur pour ne pas gêner le mouvement de la schlitte) mais on schlittait à même le sol sur les pentes fortes, après l'avoir débarrassé des cailloux et autres racines.

Le schlitteur (homme qui conduisait la schlitte) régulait donc la descente de la schlitte chargée et remontait l'engin vide sur son dos. Le rafton était aménagé à flanc de montagne et mesurait un mètre de large, voire deux dans les virages, et des rondins de bois espacés de 50 cm donnaient des points d'appuis au schlitteur durant la descente. Les accidents n'étaient pas rares et le surnom de "cercueil" attribué à la schlitte n'était pas usurpé.

Il existait plusieurs schlittes:

(1) La schlitte classique (voir description ci-dessus).

(2) Le "bouc", utilisé à même le sol sur forte pente, se présente comme une petite schlitte dont la longueur varie entre 1,10 m et 1,30 m.

(3) La grande schlitte, utilisée sur rafton pour des pentes faibles pèse entre 30 et 40 kilogrammes et mesure jusqu'à 4 mètres. Pour les connaisseurs, elle comporte 8 pieds, 4 traverses et 4 chohhons.

(4) Le couple "bouc et chèvre" était essentiellement utilisé pour transporter des grumes de plus de 4 mètres de long. La chèvre est un bouc dépourvu de cornes mais pourvue d'un chohhon pivotant appelé chèmé, la grume étant liée au chohhon du bouc (présent devant) et au chèmé de la chèvre.

A l'exception de la schlitte classique, toutes servaient à transporter des tronces, nom donné à des grumes de longueur différentes. On notera que les schlittes ont aussi servi à transporter d'autres produits que du bois, des pierres par exemple, et que le boeuf et le cheval ont parfois remplacé l'homme.

Sauf modification, vous pouvez toujours assister à une démonstration de schlittage, chaque premier dimanche du mois d'août, à Meneaurupt, petite commune située à côté de Gérardmer (dans les Vosges), et visiter le musée de la schlitte à Muhlbach-sur-Munster (dans le Haut-Rhin).