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CASTELLIN : faucheuse à moteur (1912)
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CASTELLIN : faucheuse à moteur (1912)
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GORDINI 07- Modérateur
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Localisation : MANDUEL(GARD)
Age : 69
Tracteurs : MF 142A Lamborghini 340
Date d'inscription : 01/06/2007
Re: CASTELLIN : faucheuse à moteur (1912)
autre coupure de presse de.....1907 (les photos sont identiques !)
M. A. Castelin (104, rue de Richelieu, Paris), en outre de son treuil automobile et de ses releveurs de récolte (voir le Journal d’Agriculture pratique, n° 42, du 18 octobre 1906, page 495) qui sont déjà connus des lecteurs, présente une faucheuse à moteur, qu’il appelle faucheuse automobile mixte ; c’est une faucheuse ayant une longue barre de coupe (2 mètres), mais la scie est mise en mouvement par un petit moteur à essence, le cheval n’ayant qu’à déplacer la machine et son conducteur dans le champ, sans avoir besoin de fournir le travail mécanique nécessaire au fonctionnement des divers organes, qui est assuré par le moteur d’une puissance de cinq chevaux. Les figures 64 et 65 donnent les vues de la machine en travail et disposée pour le transport, la scie étant relevée.
M. Castelin indique les chiffres suivants : en comptant la vitesse d’un cheval à 1,5 m par seconde, on peut, avec les 2 mètres de largeur de coupe, faucher par heure 1 hectare nécessitant les frais suivants :
Cheval 0,5 F
2,5 l d’essence à 0,3 F 0,75 F
Huile de graissage 0,1 F
Conducteur 0,45 F
Total par heure 2,00 F
En comptant même plus d’une heure pour faucher 1 hectare (il doit falloir en pratique de une heure un quart à une heure et demie), on voit que le fonctionnement de la machine Castelin est économique. - Ajoutons que le système est combiné pour se monter sur toute faucheuse quelle qu’elle soit, existant dans l’exploitation ; l’adjonction du moteur permet cependant d’utiliser la machine pour le travail ordinaire, avec deux chevaux, après débrayage du moteur et remise en place de l’ancienne barre de coupe ; enfin, le moteur de 5 chevaux peut s’enlever de la faucheuse pour se fixer sur un socle et actionner les diverses machines de la ferme.
A propos de l’intéressante machine présentée par M. Castelin, nous pouvons donner les indications générales suivantes, applicables aux faucheuses, aux moissonneuses-javeleuses, aux moissonneuses-lieuses et aux moissonneuses-batteuses.
Le Journal d’Agriculture pratique, dans son n° 49 du 3 décembre 1903, page 732, avait déjà signalé une moissonneuse-lieuse à moteur, de Walter A. Wood, présentée à l’exposition de la Société royale d’agriculture d’Angleterre. - D’après nos recherches, une moissonneuse-lieuse pesant 775 kg avec le conducteur, travaillant sur 1m.50 dans une récolte de blé de 5510 kg par hectare, nécessite, en moyenne générale, une traction de l70 à 180 kg sur lesquels 77 kg sont pris par la résistance au roulement dans le champ, 41 kg pour le fonctionnement à vide des différents mécanismes et 55 kg pour la coupe, le passage de la récolte au travers des organes et par le liage. - Au lieu de demander une traction de 170 à 180 kg à l’attelage, qui se fatigue beaucoup à l’époque de la moisson, il suffit, avec la machine W. Wood de ne lui demander qu’un effort de 70 à 80 kg au plus pour la déplacer simplement dans le champ, le reste du travail mécanique étant fourni par le petit moteur de 6 chevaux monté sur la moissonneuse-lieuse. - La machine peut ainsi être tirée par un seul animal.
[...]
M. RINGELMANN
Source : Extrait de M. Ringelmann , «Les machines au concours général agricole de Paris»,
Journal d'agriculture pratique, 1907, vol. 1, p. 465-470.
M. A. Castelin (104, rue de Richelieu, Paris), en outre de son treuil automobile et de ses releveurs de récolte (voir le Journal d’Agriculture pratique, n° 42, du 18 octobre 1906, page 495) qui sont déjà connus des lecteurs, présente une faucheuse à moteur, qu’il appelle faucheuse automobile mixte ; c’est une faucheuse ayant une longue barre de coupe (2 mètres), mais la scie est mise en mouvement par un petit moteur à essence, le cheval n’ayant qu’à déplacer la machine et son conducteur dans le champ, sans avoir besoin de fournir le travail mécanique nécessaire au fonctionnement des divers organes, qui est assuré par le moteur d’une puissance de cinq chevaux. Les figures 64 et 65 donnent les vues de la machine en travail et disposée pour le transport, la scie étant relevée.
M. Castelin indique les chiffres suivants : en comptant la vitesse d’un cheval à 1,5 m par seconde, on peut, avec les 2 mètres de largeur de coupe, faucher par heure 1 hectare nécessitant les frais suivants :
Cheval 0,5 F
2,5 l d’essence à 0,3 F 0,75 F
Huile de graissage 0,1 F
Conducteur 0,45 F
Total par heure 2,00 F
En comptant même plus d’une heure pour faucher 1 hectare (il doit falloir en pratique de une heure un quart à une heure et demie), on voit que le fonctionnement de la machine Castelin est économique. - Ajoutons que le système est combiné pour se monter sur toute faucheuse quelle qu’elle soit, existant dans l’exploitation ; l’adjonction du moteur permet cependant d’utiliser la machine pour le travail ordinaire, avec deux chevaux, après débrayage du moteur et remise en place de l’ancienne barre de coupe ; enfin, le moteur de 5 chevaux peut s’enlever de la faucheuse pour se fixer sur un socle et actionner les diverses machines de la ferme.
A propos de l’intéressante machine présentée par M. Castelin, nous pouvons donner les indications générales suivantes, applicables aux faucheuses, aux moissonneuses-javeleuses, aux moissonneuses-lieuses et aux moissonneuses-batteuses.
Le Journal d’Agriculture pratique, dans son n° 49 du 3 décembre 1903, page 732, avait déjà signalé une moissonneuse-lieuse à moteur, de Walter A. Wood, présentée à l’exposition de la Société royale d’agriculture d’Angleterre. - D’après nos recherches, une moissonneuse-lieuse pesant 775 kg avec le conducteur, travaillant sur 1m.50 dans une récolte de blé de 5510 kg par hectare, nécessite, en moyenne générale, une traction de l70 à 180 kg sur lesquels 77 kg sont pris par la résistance au roulement dans le champ, 41 kg pour le fonctionnement à vide des différents mécanismes et 55 kg pour la coupe, le passage de la récolte au travers des organes et par le liage. - Au lieu de demander une traction de 170 à 180 kg à l’attelage, qui se fatigue beaucoup à l’époque de la moisson, il suffit, avec la machine W. Wood de ne lui demander qu’un effort de 70 à 80 kg au plus pour la déplacer simplement dans le champ, le reste du travail mécanique étant fourni par le petit moteur de 6 chevaux monté sur la moissonneuse-lieuse. - La machine peut ainsi être tirée par un seul animal.
[...]
M. RINGELMANN
Source : Extrait de M. Ringelmann , «Les machines au concours général agricole de Paris»,
Journal d'agriculture pratique, 1907, vol. 1, p. 465-470.
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