Quel tracteur , en 1920 ...?

Bonjour à tous,

Un peu de lecture entre deux sillons !?

[i]Les années d'or de l'histoire du tracteur


Dans la courte période de 1917 à 1920, des tracteurs ont été utilisés pour remplacer les chevaux de ferme enrôlés sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, où la durée de vie des animaux était en moyenne de deux semaines.
Par Bill Vossler| Septembre 2006
Pour les photos, voir le lien en fin de post ...



À la fin de 1921, les 166 entreprises de tracteurs qui existaient aux États-Unis n'avaient aucune idée que la plupart d'entre elles étaient condamnées. Comment pourraient-ils?

Tout allait à merveille. Les ventes de tracteurs sont passées de 29 670 en 1916 à 203 207 en 1920. Dans la courte période de 1917 à 1920, des tracteurs ont été utilisés pour remplacer les chevaux de ferme enrôlés sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, où la durée de vie des animaux était en moyenne de deux semaines. Les tracteurs étaient utilisés pour remplacer les hommes qui combattaient «la guerre pour mettre fin à toutes les guerres». Pendant les années de guerre, les tracteurs ont été utilisés pour augmenter la production agricole américaine: les tracteurs dépassaient les chevaux et ils ne mangeaient pas de céréales. Au même moment où les tracteurs étaient utilisés sur le champ de bataille, leur rôle de machine vitale sur la ferme gagnait en popularité.

Il n'est donc pas étonnant qu'entre 1917 et 1920, les fabricants de tracteurs aient introduit, fabriqué et vendu au moins 300 nouveaux modèles. Celles-ci comprenaient toutes les marques différentes, certaines très connues, comme le Rumely 30-60 OilPull, Avery 6 cylindres, 14-28 et un trio de motoculteurs, Case Cub Junior 15-30, 9-18, 10-18 , 12-20 et autres, ainsi que le populaire modèle Waterloo Boy N 12-25.

D'autres modèles étaient moins connus: les Big Bull 12-24, Big Four 20-35, Emerson-Brantingham 9-16, 12-20 et autres, et Fair-Mor 10-20 et 12-25. D'autres encore étaient de parfaits inconnus sur la scène: les Appleton 14-28 et 12-20, les Chase 8-16, Farquhar 15-25, 18-35 et 25-50, les Keck-Gonnerman 18-35 et les 25-50 , et Kinkhead 12-25 et 12-30 (qui a cessé de produire lorsque RS Kinkhead a été enrôlé dans l'armée).



Dans le langage moderne, ces années pourraient être appelées les années de test VHS-Beta. Quelle forme de tracteur s'avérerait la plus utile, la plus efficace, la moins chère, la plus durable et finalement la meilleure? Quel type gagnerait? Serait-ce le tricycle, la roue à tambour, les quatre roues, la charrue automatique / charrue à moteur, la demi-chenille, la chenille complète ou même les ajouts de roue de tracteur?

Tracteurs de type tricycle

Les tracteurs de type tricycle (ou à trois roues) étaient populaires depuis le succès étonnant du tracteur Little Bull de 1913 à 1914, lorsqu'il est devenu le tracteur le plus vendu à ce jour et a pris la tête de la production de tracteurs. D'autres trois-roues ont suivi en succession rapide, parmi lesquels le New Age, Happy Farmer, Square-Turn, Wharton et Dixieland.

Le petit taureau était condamné par une conception qui laissait les pièces huilées ouvertes aux ravages de la saleté. Parce que la machine était si près du sol, le sol pouvait tourbillonner et se tasser avant d'être emporté par le vent ou de tomber. Sur les autres trois-roues, les parties avant légères avaient tendance à rebondir, ce qui faisait basculer les machines. Ce problème était à l'origine des changements apportés à certains premiers trois-roues, comme avec le Big Bull, qui ajoutait une grosse bille en fonte lourde au sommet de la roue avant, et une flèche, utilisée pour aider l'agriculteur à déterminer si la roue avant était toujours dans le sillon.

Une partie de ce danger a été atténuée dans la conception, comme celle du Boring 35. Le Boring a conduit à partir de deux roues avant, avec le conducteur assis sur la troisième roue plus légère, qui était sans doute plus stable. La Victory 9-18 vient de faire marche arrière, avec le conducteur sur les deux roues motrices arrière.

Une autre variante plus sûre du tracteur tricycle était le Grey 18-36, dont la seule roue motrice arrière était un tambour, presque aussi large que la distance entre les deux roues avant régulières. Le Common Sense 20-50, l'un des premiers tracteurs testés sur le terrain, utilisait le même modèle, et le Dakota 15-27 était également similaire.

Le tracteur Happy Farmer (qui est presque immédiatement devenu le LaCrosse Happy Farmer, modèle A 8-16 et modèle B 12-24) avait un châssis allongé avec la seule roue avant allongée loin devant pour un centre de gravité plus bas et une plus grande stabilité. Sans doute comme un clin d'œil à la sécurité, LaCrosse Tractor Co. s'est tourné vers les quatre roues avec le tracteur modèle G 7-12 en 1921. Le modèle Gile L 10-20 était un autre trois-roues, d'une entreprise qui a essayé les véhicules à quatre roues et les chenilles. , ainsi que.

Le plus stable de tous les trois-roues était peut-être l'un des moins connus, le Montana 15-20, qui utilisait toutes les roues comme roues motrices. Avec sa grande roue arrière, il pourrait être considéré comme une variante du tracteur à tambour.

Quatre roues

Les quatre-roues ne présentaient pas les problèmes de stabilité des trois-roues, mais les premiers modèles souffraient du même défi que les moteurs de traction à vapeur: la taille et le poids. Le Twin City 60-90, fabriqué par Minneapolis Steel & Machinery Co., pesait 28000 livres et mesurait 22 pieds de long, tandis que le Minneapolis 35-70, également fabriqué en 1917, pesait 22500 livres et 17 pieds de long. Ces mastodontes n'avaient pas la polyvalence de tracteurs plus petits et plus légers, bien que peu connus, comme le Samson Model M, le Tioga 15-27 ou le tracteur Wellman-Seaver-Morgan (également appelé Akron 15-30), ce dernier "noté pour sa construction robuste et son accessibilité. " L'accessibilité était une évidence: le capot abrégé du tracteur laissait les deux tiers du moteur exposés.

La plupart des tracteurs à quatre roues de l'époque étaient propulsés par une paire de roues de traction arrière. Cependant, le Depue à quatre roues motrices 20-32, le Fitch à quatre roues motrices 20-36 et le tracteur Leonard à quatre roues motrices 20-35, pour n'en nommer que trois, étaient tous des tracteurs à quatre roues motrices.

Il y avait également d'autres variantes à quatre roues motrices. Le Post Model C 12-20 avait une roue motrice à l'avant, une à l'arrière et deux roues au centre. Les roues motrices du tracteur Adams Sidehill se déplaçaient de haut en bas pour que le tracteur puisse fonctionner sur les pentes sans risque de basculement.



Charrues à moteur

En raison de l'importance du labour, certaines entreprises ont opté pour la fabrication de charrues à moteur, avec des socs sous-tendus sous le tracteur. Les participants dans cette catégorie comprenaient la charrue à moteur Nevada (na-vayda), la charrue à moteur Opsata, la charrue à moteur Parker (qui pourrait utiliser plusieurs outils différents), la charrue à moteur Louisville (avec charrues amovibles) et la charrue automatique Hackney, entre autres.

L'une des caractéristiques uniques du Hackney lui permettait de labourer dans une direction et d'effectuer d'autres travaux agricoles et routiers tout en se déplaçant dans la direction opposée. Les charrues étaient probablement difficiles à enlever, ce qui expliquerait la fonction de direction différente. Une lame pourrait également être attachée.

Les charrues automatiques et les charrues à moteur n'ont pas vraiment pris de l'ampleur dans la communauté agricole, probablement parce qu'elles semblaient avoir une utilisation limitée - elles étaient appelées charrues, après tout - ou à cause de la nuisance associée au changement d'outils. En comparaison, le branchement et le retrait des outils sur les tracteurs étaient simples. De plus, il n'y avait pas de gamme complète d'outils pour les charrues automatiques et les charrues à moteur. La plupart des entreprises de charrues à moteur et de charrues automatiques ont cessé leurs activités au début des années 1920.

Chenilles demi-chenilles

Le Bates Steel Mule Model D 15-22, introduit en 1919, était l'un des tracteurs à demi-chenilles les plus connus (une chenille à l'arrière et des roues conventionnelles à l'avant). D'autres ont inclus le Blewett Webfoot 53, qui a offert un long espace entre les half-tracks arrière et les roues avant; les modèles Leader C 18-36 et D 25-40; la bande de roulement Yuba Ball Tread 12-20 et 20-35; et l'Acme 12-25s.

Le Beltrail Model B 12-20, avec sa chenille unique au milieu arrière de la machine, était un modèle semi-chenillé inhabituel. L'un des oiseaux les plus étranges était le tracteur-camion Lombard Auto. Avec un empattement long, deux roues avant et deux chenilles à l'arrière, il avait la capacité de transporter une charge de 5 tonnes entre les deux. Avec des traîneaux, il pouvait transporter jusqu'à 60 tonnes.

Crawlers complets

Le sol difficile de la Californie a engendré des tracteurs à chenilles. Best, Holt, Yuba Ball Tread, Moon Pathmaker et d'autres chenilles complètes reflétaient le besoin de l'État de tracteurs agricoles qui ne s'enfonceraient pas dans la tourbe ou ne compacteraient pas le sol.

D'autres chenilles produites dans les années juste avant 1920 comprenaient les modèles Austin Multipedal 8-15 et 18-35, Bullock Creeping Grip 18-30, (avec son radiateur de style tube étrange comme les vieux tracteurs Twin City), Bear 25-35 et Franklin 15-30. Les Holt Caterpillar 25-40 et Caterpillar 40-60, précurseurs des tracteurs actuels de marque Caterpillar, ont également été fabriqués à cette époque.

Tout ce qui était construit à cette époque n'était pas massif. Le Laughlin 8-20 a donné 1 200 pouces carrés de surface de piste grimpante, environ 40 pour cent de la surface de traction sur le Holt 40-60.

Constructions uniques

Des types de construction étranges et non standard caractérisaient certains tracteurs pendant les «années d'or» formatrices de 1917 à 1920. Le Nilson Junior 16-25, par exemple, a été lancé comme un tracteur à cinq roues, mais il s'agissait essentiellement d'un tambour d'entraînement avec trois roues à l'arrière. Et pas moins de 75 entreprises ont offert des modules complémentaires permettant à l'agriculteur (ou à la «fermière», comme on l'appelait les femmes qui cultivaient) de fabriquer son propre tracteur à partir de la voiture familiale. La plupart ont été conçus pour être utilisés avec les automobiles Ford. Il s'agissait notamment de l'UniTractor ("Une Ford à un tracteur en 15 minutes"), le Tracford et le Staude Mak-a-Tractor, ce dernier conçu pour le modèle T.

Les modules complémentaires sont venus avec leur propre ensemble de problèmes. Ce n'étaient pas des tracteurs et ils ne pouvaient pas fournir la puissance des tracteurs. Ils ont souvent surchauffé le système de refroidissement de l'automobile ou créé des problèmes avec les essieux arrière. Indépendamment des allégations publicitaires, un temps et des efforts considérables ont été nécessaires pour effectuer la modification. Lorsqu'une voiture était nécessaire, elle devait attendre; quand un tracteur était nécessaire, il fallait attendre. Certains étaient chers, comparés au prix d'un nouveau tracteur bon marché. Et l'intérieur de la voiture est devenu beaucoup plus sale qu'il ne le serait en utilisation normale.

Nuages ​​à l'horizon

Au début de 1921, des nuages ​​d'orage ont commencé à apparaître à l'horizon. Les fabricants qui volent la nuit, les tracteurs de mauvaise qualité, les machines non prouvées, le manque d'essais sur le terrain et les allégations exagérées ont amené les agriculteurs à se méfier des petites entreprises, et surtout des plus récentes. L'avènement des essais de tracteurs du Nebraska en 1920 est arrivé trop tard pour les tracteurs produits pendant les «années d'or», et le coup final pour de nombreuses entreprises fut la dépression agricole de 1921-1922.

Puis vint la Grande Guerre des Tracteurs, provoquée en partie par les Fordson. La Fordson n'était pas une machine aussi performante que l'automobile Ford. Les premiers modèles basculaient facilement (bien que cela puisse être corrigé avec de larges fonds d'aile arrière), et les agriculteurs ne pouvaient pas s'asseoir sur le siège, qui chauffait à cause des engrenages directement sous eux. Mais le Fordson était relativement bon marché et Henry Ford avait un bon nom.

Les Ford se sont vendus 625 $ en 1921. En 1922, le prix a chuté à 395 $, moins que le coût de production réel, selon certains. International Harvester Co. était la seule autre entreprise qui pouvait se permettre de baisser considérablement ses prix et de rester sur le marché. De nombreuses petites entreprises n'ont pas pu concurrencer et ont fait faillite, à la fois en raison des pressions économiques de la dépression et en raison de la baisse des prix. En un an, Fordson représentait 75% du marché.

Les fortunes, cependant, ont une façon de changer. Dans les années 1930, sept entreprises de tracteurs dominaient le marché des tracteurs, mais Fordson n'en faisait pas partie. Les géants comprenaient International Harvester Co. avec 44,3 pour cent du marché, Deere & Co., 21,7 pour cent; Allis-Chalmers, 12,6 pour cent; Case, 7,4 pour cent; Oliver, 5 pour cent; Massey Ferguson, 2,9 pour cent; et Minneapolis-Moline, 2,9 pour cent. Les quelques fabricants restants ne partageaient que 3% du marché. Pour les petits fabricants, un âge d'or était terminé. FC

Bill Vossler est un écrivain indépendant et auteur de plusieurs livres sur les anciens tracteurs et jouets agricoles. Contactez-le au Box 372, 400 Caroline Lane, Rockville, MN 56569; courriel: bvossler@juno.com  
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https://www.farmcollector.com/tractors/the-golden-years-of-tractor-history

Bonjour
Beau résumé, concis et qui fait le tour de la question, sur les premiers tracteurs américains dont la plupart ont été importés en Europe.

tres bien. effectivement.

Bonsoir,

Bernard!
Les fabricants de tracteurs américain étaient en avance par rapport à nous, mais nous, nous avions de très belles voitures!
JJR24

Certainement, Jean-Jacques ! ne le prends pas mal si je poste beaucoup d'éléments étrangers, il y a une raison...je n'ai aucune doc.se rapportant aux VSA, et quand j'ai pu constater la qualité de celles détenues par les membres ici concernant le matériel français, j'ai décidé de ne pas chercher...à chercher là où d'autres sont bien meilleurs que moi !
C'est la seule raison!  

bonjour,

Pas de souci Bernard!
Les surfaces à travailler ne devaient pas être les mêmes, et histoire de sous et d'habitudes en France
JJR24