Societe française de Vierzon : les Batteuses

Bonjour

Une photo trouvé sa ce passe en Flandre et c'est une batteuse societé française je ne la trouve pas dans le recensement par marque donc voila la photo certain pourront dire la marque du tracteur qui l'entraine
Je mets aussi le lien de l'article c'est en flamand mais les photos de la fin de l'article sont visibles en cliquant dessus ;
Uit de oude doos van ... de familie Van Holderbeke Nestor-de loonwerker.be https://deloonwerker.be/oude-doos-familie-holderbeke-nestor/



A bientot

Bonsoir

Le tracteur est de la même Marque !

a+
JP

Bonjour
C'est ce qui me semblait . J'ai corrigé le lien pour qu'il fonctionne direct .
A bientot

Bonsoir à tous,

J'ai trouvé par hasard dans un catalogue d'outils anciens récupéré il y a plusieurs dizaines d'années dans un ancien atelier de mécanique à côté de chez mes parents, ce tarif de pièces pour batteuses SFV datant de 1934. Cet atelier, d'après mon père, avait la particularité de réparer les batteuses. C'est le seul document que j'ai récupéré sur le sujet, il ne restait presque plus rien à l'époque où j'ai récupéré trois vieux catalogues et deux magasines incomplets.

Il aurait été intéressant d'avoir le catalogue de pièces mais
















A plus.

bonjour
MERCFI pour le partage !!!

Bonjour,

Merci Jean-Cyrille!
Je lis des prix par ex.:
- 900 pour le contre-batteur monté
- 30 pour poulie de 120m/m expulseur de balles

Je lis aussi:
1 franc de 1927 vaut 0,58085 en euros!
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjhxp_mt-HuAhUH_BQKHXr1DCoQFjAAegQIARAC&url=http%3A%2F%2Fleparticulier.lefigaro.fr%2Fjcms%2Fc_109215%2Fconversion-en-francs%2Feuros-constants-les-nouvelles-valeurs-2010&usg=AOvVaw3_W1KSZRNp6wna1R6klmFI
JJR24

Bonsoir,

de loin ca ressemble à pas mal de SFV je dirais un FV1 oui 401

a+lionel

Bonjour à toutes et à tous !

La vidéo du rassemblement de moissonneuses à Saint Loup est une mine d'or.

J'y ai vu une Mossoneuse SFV !





Une image tirée de la vidéo pour la "bête" en marche.

Tractorama N° 18 y consacre un article.

Et ce livre dont la couverture semble reprendre la machine en couverture :


Les W.E. pluvieux ne sont pas si ennuyeux que cela ...

A bientôt !

Jean-Noël

Bonjour à toutes et à tous !

Je ne trouve pas cette précision sur le forum. Peut- être que je lis trop vite entre les lignes ( j'ai déjà zappé les moteurs Wintenberger !). La SFV semble avoir une histoire plus ancienne que ses tracteurs.

Apparemment, la première batteuse française a été réalisée par Célestin GERARD. Il est né en 1821  dans les Vosges et a fait un Tour de France des compagnons menuisiers. Dés sont retour au pays, il va construire une machine à battre pour son père.



En 1861 il remplace la force animale par sa première machine à vapeur.

EDIT : En 1866 il fabrique sa première loco mobile pour déplacer la batteuse dans les fermes  :




Il arrive donc  en 1848 à Vierzon où il  ouvre un atelier face à la gare.


Il y construit ses machines et fait des battages dans les fermes pour ses démonstrations. A priori, se sont les  berrichons qui ayant eu connaissance de ses innovations, l'ont invité à venir faire des démonstrations (?)

Si je  ne me trompe pas, il déclare son atelier sous le nom de Société Française Vierzon.


Et des plaques portent ce nom :

Il s'agit de la chaudière d'une loco

Pour éviter l'emploi des animaux sur le « trépigneuses », il crée sa propre locomotive en 1861. Sur les photos, elle porte le nom de Société Française de Matériel Agricole de Vierzon mais cette dénomination arrivera plus tard.





Il va recevoir de nombreuses médailles pour ses inventions (225 d'or et 85 d'argent!) et c'est en 1878 qu'apparait Lucien ARBEL. Il reprend les ateliers et fonde la  Société Française de Matériel Agricole de Vierzon ou SFMA

En 1889 elle devient la  Société Française de Matériel Agricole et Industriel de Vierzon ou SFMAI



Mais elle restera et nous la connaissons encore aujourd'hui, la Société Française de Vierzon ou SFV de Célestin GERARD


Il est mort en 1885 et reste un des ingénieurs en matériel agricole le plus inventif de ce 19ème siècle.

A bientôt !

Jean-Noël

une vidéo à voir et à revoir !

https://www.ina.fr/video/VDD10045489


dont voici quelques extraits concernant les usines SFV à la fin des années 20

https://www.delcampe.net/fr/collections/collections/livret-societe-francaise-vierzon-svf-conduite-et-entretien-des-machines-a-battre-non-tracteur-rare-1381017050.html?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=user_favorite_list

Dans "La Terre" du 1er Mars 1914

Bonjour
Article de presse de 1891...

Les machines à battre en travers livrent la paille à peu près intacte. C’est un avantage pour les agriculteurs qui l’expédient sur les marchés des grandes villes, ou l’emploient surtout comme litière. Dans les fermes où la paille entre pour une grande part dans l’alimentation du bétail, non seulement on se soucie fort peu qu’elle ne soit pas brisée, mais on apprécierait une batteuse qui la donnerait hachée et broyée. Cette machine existe depuis quelque temps. Elle est construite par la Société française de matériel agricole et industriel dont le siège est à Vierzon et nous en mettons un dessin sous les yeux de nos lecteurs (fig. 69). C’est une machine à grand travail pourvue de tous les perfectionnements et fabriquée avec soin, comme tous les instruments qui sortent de l’importante usine de Vierzon.




La paille après avoir été battue et secouée est prise par un cylindre, passe entre une série de lames qui la débitent en petits morceaux qui sont ensuite écrasés par les dents d’un second cylindre tournant à la même vitesse que le premier. Un crible avec ventilateur sur train de roues se place à l’avant de la machine, au-dessous du broyeur et reçoit la paille broyée pour en retirer les grains qui auraient pu être entraînés avec la paille dans le broyeur. Ce crible est commandé par la batteuse au moyen d’une courroie.

La Société française de matériel agricole construit plusieurs sortes de machines sur ce type : 1° une batteuse a grand travail avec broyeur, nettoyage dit anglais et trieur extensible de 1,4 m de largeur exigeant une force de 12 à 15 chevaux et coûtant 5200 F ; 2° la même machine, mais avec trieur et nettoyage français pour 10 à 12 chevaux et dont le prix est de 4200 F ; 3° une machine avec broyeur, mais sans trieur, du prix de 3500 F, pour une force de 8 à 10 chevaux, cotée 3500 F ; 4° enfin des machines des trois modèles précédents, mais ayant seulement 1,3 m de largeur.

Le rendement de ces diverses machines varie de 350 à 550 hectolitres de blé par jour.

A. DUBOIS

Source : A. Dubois , «Batteuse à grand travail et à broyeur de paille»,
Journal d'agriculture pratique, 1891, vol. 2, p. 808-809.

Bonjour
Pub de 1933