07 - Les Brevets BERNARD-MOTEURS

Bonjour à tous,

Un ami retraité, Monsieur A.R. , habitant SURESNES et passionné par l'Histoire de BERNARD MOTEURS, m'a présenté un jour le fruit de son travail de plusieurs années qu'il a réalisé auprès de l'INPI. ( Institut National de la Propriété Industrielle) de Paris. Il a retrouvé et écris deux listes de Brevets qu' Auguste Louis-René BERNARD avait déposé.
De 1920, (date de création de la Sté), à 1934, (date de décès d'Auguste), et de 1939 à 1982.

Mais qu'est ce qu'un Brevet ?

Définition de l'INPI :
Le brevet protège une innovation technique, c’est-à-dire un produit ou un procédé qui apporte une nouvelle solution technique à un problème technique donné.

Il s'agit donc d'inventions, innovations techniques, d'éléments nouveaux qui n'existaient pas.Un Brevet se présente de la manière suivante: on peut lire sur la première page toutes les références attribuées pour ce nouveau procédé présenté; ex; le n° d'enregistrement, la date , l'heure de dépôt, le lieu, l'entité de la personne ou sté, etc...
Puis, vient le descriptif littéraire, précis et soigné, un résumé et la présentation de planches de schémas.

L'édition d'un Brevet n'est pas une notice, mais un plan, un schéma, un descriptif, une particularité nouvelle, un élément nouveau. Ce qui n'empêche pas d'apprécier la variété des brevets présentés ou découverts.

Cela va des écrémeuses, aux chenillards, à la marine, carbu., moteurs,....bref ! chacun trouvera des éléments nouveaux et surprenants pour le bonheur de tous.








Mais je vous dois de faire un explicatif pour utiliser au mieux ces tableaux..

Vous sélectionnez un numéro de brevet; Exemple (cerclé de rouge), je saisis le n° suivant FR881257D
Ce numéro, je le reporte dans le moteur de recherche préparé à cet effet de l'INPI, cliquez Recherchez

http://bases-brevets.inpi.fr/fr/accueil.html

Je découvre le brevet voulu en format PDF après avoir cliqué sur l'onglet " Documents"

Par exemple, je demande le document relatif au :
Perfectionnements apportés aux véhicules automobiles, notamment aux tracteurs agricoles à chenilles

et j'obtiens le descriptif, les plans, ...

Je remercie encore Monsieur A. R qui a apporté toutes les références de Brevets que l'on peut désormais consulter à loisir. Je n'oublie pas également nos amis sympathiques et toujours disponibles pour aider :GORDINI07 et Stéphane qui a pris le temps de présenter ces deux listings dans la bibliothèque pour le plaisir de tous !

Bonne recherche !

OB44

OB44

Bonjour à tous,

Un jour, sur LBC, j'aperçois une annonce d'un T71 à vendre. C'est en fait, un JAPY diesel similaire à un W71. Jusque là, rien d'original.

Mais en agrandissant la photo suivante de la plaque émaillée de l'embrayage, il est marquée un numéro de brevet : 1 110 406

Aussitôt, je me suis mis en rapport avec le vendeur, afin de tenter d'avoir les références de la plaque du moteur pour le dater. Gentiment, celui-ci m'a répondu. Il s'agit du : T71 N° B 503247, sa date de fabrication est de 1960.



Puis, j'ai rentré le N° de brevet 1 110 406 que j'ai présenté antérieurement:
http://bases-brevets.inpi.fr/fr/accueil.html

Et j'ai obtenu le document recherché, le brevet de l'inventeur.



On peut lire sur la première page, toutes les références :
Le N° du brevet 1 110 406, les indications le concernant, et le nom de l'inventeur : Mr Marc CARROUéE, déposant son brevet auprès de l'INPI, le
27 Aout 1954, à 16H26 !

OB44

Bonjour
Tout d'abord je voudrais féliciter et encourager notre ami dans sa quête d'infos sur la Marque BERNARD Moteurs .

Ensuite je voudrais préciser pour ceux qui auraient la flemme de chercher par eux-mêmes sur le site indiqué ci-dessus qu'Olivier ne vous montre que 2 pages sur la dizaine que comporte un dépôt de Brevet.
Alors, soyez curieux!    allez sur le site et ouvrez le document, vous y trouverez des infos , des croquis et de la lecture !  


a+
JP

Bonjour,

Tout à fait! JP!  
JJR24

Bonjour à tous,
Merci Jean Jacques et JP.

Dans la liste, j'ai découvert un brevet étonnant, demandé auprès de l'INPI, le 26 octobre 1922 à 11H40 à Paris. Ce brevet avait déjà été présenté en Belgique en 1921. La Belgique étant le pays d'origine de la famille BERNARD.

Le titre du brevet: Perfectionnement apportés aux moyens pour l'autopropulsion, par hélices aquatiques, des bateaux non établis en vue d'une telle propulsion, et, parmi ces bateaux, notamment, des péniches.



Je ne vous montre que la première page du descriptif littéraire du brevet, qui est suivi de différents croquis de l'invention.





Cette invention pour les péniches, notamment, date de 1921-22.
Hors, j'ai découvert encore un autre brevet , plus tardif mais qui montre l'intérêt de BERNARD MOTEURS pour la marine.

Il est à noter que, même si les projets restaient dans les "cartons", la section "Marine" de BM ne fût créer en 1951, avec la version marine du W110.
Mais revenons en aux découvertes.



OB44

PS: peut être que parmi vous quelqu'un connait un N° de brevet, dans ce cas, il serait intéressant de le découvrir ensemble.Merci !

Bonjour à tous,

Vraiment, je trouve ce moteur de recherche de l'INPI, très efficace.
http://bases-brevets.inpi.fr/fr/accueil.html
Je rentre le N° de brevet en rajoutant FR devant le chiffre, FR1110406

et j'obtiens :
Perfectionnements apportés aux dispositifs d'embrayage à friction
Je l'avais déjà présenté mais ce type d'exemple agrémenté de croquis et de détails techniques sont précis et méticuleusement exposés.

Enfin, on remarquera que le brevet n'est pas au nom de BERNARD MOTEURS, mais j'ai découvert sur un compte rendu d'assemlée que Mr Marc CARROUÉE faisait parti des membres de la Direction.

OB44

Bonsoir à tous,

Ci-joint, le brevet de refroidissement d'un D1 :

OB44

Bonjour
Voici la version US du Brevet pour les tracteurs BERNARD Moteurs





4, 1949- cs. PASSELEGUE 2.483.473

7 TRANSMISSION PAR TRACTEUR SANS FIN DE TRANSFERT ET D'ENTRAÎNEMENT À CET EFFET Déposée le 22 février 1945 4 Feuilles - Feuille 1 Le 4 octobre 1949. a. PASSELEGUE 2.483.473

TRANSMISSION PAR TRACTEUR SANS FIN DE TRANSFERT ET DE TRANSMISSION POUR CELUI-CI FILMÉ 22 FÉVRIER 1945 4 FICHES-FICHE 2 4 oct. L949.- e. TRESSOR DE BANDE PASSANTEE SANS FIN ET TRANSMISSION D'ENTRAÎNEMENT À CET EFFET Archivé 22 février 1945 4 Sheet-Sheet 3 S ls I 1%.

4 octobre 1949. G, PASSELEGUE 2 483 473

TRANSMISSION DE TRANSMISSION DE TRANSMISSION DE TRACTEUR ET DE CONDUITE SANS FIN Dépouillé le 22 février 1945. 4 Feuilles-Feuille 4 s IIA ll yiilvro breveté le 4 octobre 1949 BUREAU DES BREVETS DES ÉTATS-UNIS ASSEMBLÉE ET TRANSMISSION CONDUITE À CET EFFET Gilbert Passelegue, Secrétaire, France, mandaté à Bernard-Moteurs, Rueil-Malmaison, Seine-et-Oise, France, société française. Application le 22 février 1945, numéro de série 579,182 en France le 22 décembre 1941, section 1, loi publique 690, 8 août 1946 Expiration du brevet 22 décembre 1961 Mon invention concerne les véhicules tracteurs et plus particulièrement les tracteurs agricoles.

3 revendications. (01. ISO-9.1)

Son objectif principal est de fournir une piste sans fin conçue conformément à mon invention, les parties essentielles n'étant qu'illustrées.



La figure 2 est la vue en plan correspondante.



La figure 3 est une vue latérale avec certaines parties en coupe montrant un certain nombre d'agencements associés non illustrés sur la figure 1.



La figure 4 est une coupe horizontale fragmentaire de l'essieu moteur et des pièces associées.



En se référant aux Figs. 1 à 3, le tracteur comprend un châssis I portant à l'arrière des poulies libres 2 pour la chenille sans fin 3 et en son milieu les galets de support habituels 4.
Le châssis I porte également à sa partie avant un carter ou boîtier 5 qui porte les pignons d'entraînement 6 pour la voie sans fin 3.
Le moteur I est fixé sur le châssis I juste derrière le carter 5 et il porte vers l’arrière l’embrayage principal 8 et la boîte de vitesses 9.

Le moteur .1 est de préférence du type monocylindre vertical.
Dans le carter 5, on a logé un arbre d’entrée 1 en saillie vers l’arrière par rapport à celui-ci par rapport au tracteur.
La boîte de vitesses 9 comprend un arbre d'entrée s'étendant vers l'arrière en l2 pour permettre de tirer l'énergie du moteur du tracteur, et un arbre de sortie I3 s'étendant vers l'avant et relié à l'arbre décrit ci-dessus || l au moyen d'un arbre intermédiaire l4.
Les arbres l0 et 13 sont de préférence disposés sensiblement horizontalement et dans l'alignement l'un de l'autre.
Comme le montre la figure 1, l'agencement est tel que l'arbre | 4 passe au-dessous du moteur I et de préférence aussi bas que possible, mais de telle manière que le point le plus bas de l'engrenage doit se trouver à une distance minimale au-dessus du sol par la matière de sécurité, cette distance étant par exemple égale à environ 25 cm.


La transmission d'essieu moteur comprend de préférence un engrenage à vis sans fin et roue à vis sans fin I5, l6 dans laquelle la vis sans fin | 5, '
porté par l’arbre I0, est disposé en dessous de la roue à vis sans fin 16.

Moteur 1 avec le volant associé I! est fixé sur le châssis au-dessus de l'arbre l4, comme indiqué ci-dessus, et l'arbre moteur s'étend au-dessus du carter d'essieu moteur afin de recevoir la poignée de démarrage 18 qui se trouve ainsi à l'avant du tracteur.

En raison des positions relatives de l'arbre l4 et de l'arbre moteur, les arbres l3 et II de la boîte de vitesses, étant respectivement alignés avec les arbres susmentionnés, sont matériellement éloignés les uns des autres et afin d'éviter des engrenages de grand diamètre qui nécessiteraient une boîte de vitesse encombrante, il est prévu un arbre intermédiaire I9 comme indiqué. La construction interne de la boîte à engrenages sera décrite ultérieurement.

Le mécanisme d'entraînement comprend l'engrenage à vis sans fin décrit ci-dessus | 5, | 6.
La roue 16 (Fig. 2) entraîne deux arbres latéraux coaxiaux 20 à travers deux embrayages correspondants 2 |.
Et chaque arbre 20 entraîne un pignon 6 (figures 3 et 4) à travers des engrenages réducteurs 22 (figures 2 et 4), les pignons 6 étant portés de manière lâche par un arbre fixe 23 (figures 3 et 4) supportés par le carter d'essieu moteur 5 vers l'arrière de chaque côté du tracteur, chaque levier 28 désengageant l'embrayage 2 | et ensuite actionner le frein 26 correspondant pendant que l’embrayage 2 | est maintenu à la position désengagée.
A cette fin, le levier 28 est relié par une bielle 29 à un levier intermédiaire 30.
Ce dernier porte à son extrémité libre un pivot 3 | sur lequel est articulée une tige 32 adaptée à commander l'embrayage 2 | comme expliqué ci-dessous.

Q conducteur et un réservoir de carburant 38 disposés de préférence sous le siège 31.
Il peut également transporter un producteur de gaz qui est alors disposé de préférence au-dessus du carter 5 devant le moteur 1.
En raison de la disposition décrite, le tracteur ainsi établi a son centre de gravité. positionné dans sa partie avant. Il

Il est préférable que le centre de gravité soit situé entre les premier et deuxième rouleaux de support 4, ce qui est un avantage pour éviter la remontée de l'avant du tracteur sous l'action de forces de traction élevées.

1. Un tracteur qui comprend, en combinaison, un châssis, au moins deux chenilles sans fin mobiles par rapport audit châssis, deux roues dentées pour entraîner lesdites chenilles sans fin, un axe transversal pour lesdites roues dentées porté par ledit châssis à l'avant de celui-ci, un moteur porté par ledit châssis directement derrière un essieu traîné, un engrenage boîte portée par ledit châssis derrière ledit moteur, un embrayage interposé entre ledit moteur et ladite boîte de vitesses, deux arbres transversaux portés par ledit châssis en avant dudit axe et entre lesdits pignons, des embrayages montés sur lesdits arbres transversaux, des réducteurs de vitesse interposés entre lesdits arbres transversaux des arbres et des pignons, une transmission longitudinale shfaft s’étendant depuis la sortie de ladite boîte de vitesses vers l’avant dans le plan médian longitudinal du tracteur, à un niveau inférieur à celui desdits essieux et des arbres transversaux,et une transmission à engrenages entre ledit arbre longitudinal et lesdits arbres transversaux.

2. Un tracteur qui comprend, en combinaison, un châssis, au moins deux chenilles sans fin déplaçables par rapport audit châssis, deux pignons d'entraînement desdites chenilles sans fin, un essieu transversal pour lesdits pignons portés par ledit châssis à l'avant de celui-ci, un moteur porté par ledit châssis directement derrière ledit essieu, une boîte de vitesses portée par ledit châssis derrière ledit moteur, un embrayage interposé entre ledit moteur et ladite boîte de vitesses, deux arbres transversaux portés par ledit châssis en avant dudit axe et entre lesdits pignons, des embrayages montés sur lesdits arbres transversaux, engrenages réducteurs de vitesse interposés entre lesdits arbres transversaux et ledit arbre de tronçon longitudinal s'étendant depuis la sortie de ladite boîte de vitesses vers l'avant dans le plan médian longitudinal du tracteur, à un niveau inférieur à celui dudit essieu et desdits arbres transversaux, et une transmission à vis sans fin et engrenage à vis sans fin entre ledit arbre longitudinal et lesdits arbres transversaux.

3. Un tracteur qui comprend, en combinaison, un châssis, au moins deux chenilles sans fin mobiles par rapport audit châssis, deux douilles pour entraîner lesdites chenilles sans fin, un axe transversal pour lesdites roues dentées portées par ledit châssis à l'avant de celui-ci, un moteur, ayant un seul cylindre vertical porté par ledit châssis directement derrière ledit essieu, une boîte de vitesses portée par ledit châssis derrière ledit moteur, un embrayage interposé entre ledit moteur et ladite boîte de vitesses, deux arbres transversaux portés par ledit châssis devant ledit essieu et entre ledit des engrenages, des embrayages montés sur lesdits arbres transversaux, des engrenages réducteurs de vitesse interposés entre lesdits arbres transversaux et lesdits engrenages, 9. un arbre de transmission ion-longitudinal s'étendant depuis la sortie de ladite boîte d'engrenages vers l'avant dans le plan médian longitudinal du tracteur,à un niveau inférieur à celui dudit essieu et desdits arbres transversaux, et une transmission par vis sans fin et roue à vis sans fin entre ledit arbre longitudinal et lesdits arbres transversaux.

GILBERT PASSELEGUE.

REFERENCES CITEES Les références suivantes sont enregistrées dans le dossier de ce brevet:

ÉTATS-UNIS BREVETS Numéro Nom 4 Date 1 340 514 Allen 18 mai 1920 1 356 615 Foote 26 octobre 1920 1 443 768 Stahl 30 janvier 1923 1 559 629 Leake 3 nov. 1925 1 869 191 Ferguson et al 26 juillet 1932 1 945,185 Eberhard 30 janvier 1934 2 328,804 Hollmann et al. 7 septembre 1943 2 349 064 Weaver 16 mai 1944 BREVETS ÉTRANGERS Numéro Pays Date 765 860 France 31 mars 1934

Bonjour à tous,

Et merci beaucoup JP qui nous fait découvrir un élément nouveau sur la connaissance de l’étendue des Brevets déposés pour le compte de BERNARD Moteurs.

En effet, en décortiquant ces premiers éléments, voici l’historique sur le brevet déposé concernant le chenillard:

- 22 Décembre 1941 : Publication en France auprès de l’INPI du Brevet FR881257D
pour le compte de BERNARD Moteurs par Mr René PLASSERAUD, CPI, (Conseil en Propriétés Industrielles)

- 22 Février 1945 : Demande déposée par BERNARD Moteurs

- 04 Octobre 1949 : Demande accueillie et publication aux États Unis US2483473A

- 04 Octobre 1966 : Expiration (du Brevet) prévue

Les applications Mondiales du Brevet :
- France (FR)
- Belgique (BE)
- Pays Bas (NL)
- Suisse (CH)
- États Unis (US)

Le rôle de Mr René PLASSERAUD ,spécialiste de la mise en forme des Brevets:
http://www.plass.com/fr/articles/le-cabinet-plasseraud-1er-cabinet-de-cpi-francais-devient-plasseraud-ip

1945 René Plasseraud, resté seul associé, demande à Pierre Devant et Rodolphe Gutmann, puis à Henri Jacquelin de devenir ses associés. Le Cabinet prend alors le nom de "R. PLASSERAUD P. DEVANT R. GUTMANN H. JACQUELIN".
1973 le Cabinet prend le nom de "CABINET PLASSERAUD" en hommage à René Plasseraud

Et l’inventeur de ce Brevet est Mr Gilbert PASSELEGUE , Ingénieur chez BERNARD Moteurs, et Membre du Conseil d’Administration.
NB: on lira son nom en bas de plusieurs Brevets



Mr Gilbert PASSELEGUE a écris en 1926 un livre sur les Moteurs Agricoles.

Bonjour
De retour de deux jours en Ardèche, je découvre que mon livre est différent du tien !!!!



en même temps, c'est normal ! tout le monde sait ici que tu est surtout fan des "après guerre"
donc ton livre a été étudié pour toi, pour bien aller avec tes moteurs!

le mien est noté "quatrième édition" !

Bonsoir à tous,

Merci de ta remarque, Mister JiPé, mais même si c'était une édition "d'après-guerre", (il est noté "édition 1926").

Ce W10 en couverture n'est pas là par hasard, car ce serait bien la preuve que Mr Gilbert LASSELEGUE, ingénieur chez BERNARD Moteurs, soit l'inventeur du W10 !!

l'Edition du mien date de Septembre 1942 !

Bonjour à tous,

Grâce à ce fantastique brevet sur les chenillards déposé en France, puis aux US, on peut se poser simplement la question :"Mais pourquoi aller chez les Américains qui avaient "inventé" le tracteur à chenille 50 ans plus tôt ou presque!? "

Effectivement, mais voici mon opinion. Le premier brevet fût déposé en France le 22/12/1941, en pleine guerre.
Puis, déposé à la fin de la période de guerre en 1945. Mais les tracteurs US sont déjà là ! avec toutes leurs technologies et leurs nombres. En 1949, Je pense que BERNARD Moteurs, représenté par son inventeur, Mr Gilbert LASSEGUE voulait présenter aux Etats Unis, peut être, un chenillard qui fonctionnait et qui était équipé d'un moteur fixe ! Est ce une nouvelle tentative d'expansion ? Il faut dire que faire concurrence aux Américains est un peu scabreux, à l'époque.

Tentative qui n'a pas dû fonctionner car la production de BT s'arrête en 1951.

Bonjour à tous,

Mr Gilbert LASSELEGUE, ingénieur chez BERNARD Moteurs, a écris plusieurs ouvrages, notamment en 1926.
Sa petite fille, a eu la gentillesse de m'envoyer toutes les photos de ses livres.

merci pour cette mine d'information