DHOTEL - MONTARLOT Moissonneuse batteuse

Bonjour,
quelqu'un connait-il la marque de cette moissonneuse:



Dans l'attente des commentaires de spécialiste !!

JO

Bonsoir
Machine à sacs inconnue pour moi !

a=
JP

Bonjour ??????? pas d'idee On dirait que la photo a ete prise en région lyonnaise car publiée par le progres .Le galbe de certaines toles n'est pas inconnu (Heywang je crois) Bizzare la roue arrière , elle a une presse comme beaucoup à l'époque

Bonjour, oui la machine tournait dans le Nord-Est de la Dombes, explication:
Alors qu'on battait tranquillement de l'avoine avec une ancienne IH, un Mr s'est arrêté pour voir et tout en discutant est retourné à sa voiture chercher cette photo de son père en plein battage de l'époque.
Mon souci est que je ne connais pas la personne, j'espère que sa passion le conduira au labour à Vandeins dimanche pour le questionner un peu plus. Il nous a dit que c'était une DAUTEL ?? je l'écris comme je le pense mais je n'ai rien trouvé sur le net ni avec cette écriture ni avec une autre. (sauf si on a mal compris!!)

Alors question: Qui connait la marque "DAUTEL" ?

A suivre...

JO

bonsoir
c'est une moissonneuse DHOTEL fabriquée à Chatillon/seine

Le Glaude a écrit:bonsoir
c'est une moissonneuse DHOTEL fabriquée à Chatillon/seine

Bonsoir, ok je n'avais pas pensé à l'écrire ainsi DHO... donc forcément je n'ai rien trouvé.

Il n'y a plus qu'à mettre la marque dans le titre, à toi JP

Merci à tous

JO

re bonsoir
sur  la revue charge utile n°38 ,il y a eu un article sur cette marque:DHOTEL - MONTARLOT

 Bonjour. Salut le Glaude  et merci pour l'information  Cette marque avait été distribuait  par Labourier je crois

Salut .

Cette Dhotel c'est quasiment la même chose que la JF de mon père :

Bonsoir les spécialiste DHOTEL

J'avoues ne pas trop connaitre cette Marque qui a aussi fabriqué des tracteurs qui avaient des moteurs BERLIET..
Si quelqu'un a plus d'infos MERCI d'avance !
https://vieilles-soupapes.1fr1.net/t37467-dhotel#326994
a+
JP

http://fergusonsystem.skyrock.com/photo.html?id_article=2946700789&id_article_media=3664979

Bonjour,

Moissonneuse-batteuse Dhotel.....la moisson terminée avec "DHOTEL" vous avez un tracteur diesel de 40 cv pour toute l'année.
Concurrent français de Claas Huckepack





Amicalement
Fred

Bonjour à tous.
J'ai très bien connu la DHOTEL DT60 présentée sur la revue Charge Utile n°38 (Fordson DT61)
Mon père en a fait l'acquisition avant la moisson 1960 pour son entreprises de battage et travaux agricoles. Elle avait été construite par les Ets Garnier à Redon.
La notre était motorisée par un Soméca SOM 40B neuf également.
Très gros travail d'incorporation qui demandait 2 jours par 2 personnes dont au moins une avec une formation spécifique.Et autant pour la manoeuvre inverse.
En effet, le couple cônique du pont était inversé (et a régler avec les cales fines) ainsi que les trompettes afin d'en inverser le sens de marche.Plus de trace des attelages, du relevage etc...
Tout était débarqué. Seule la pompe hydraulique du tracteur restait en place.
La prise de mouvement se faisait avec la poulie de battage, mais nouvelle elle aussi multigorges.
( Lors de la première adaptation, (ou j'ai été formé à cette opération) il avait été nécessaire de meuler les nervures de renfort dans le carter de
pont pour permettre le passage de la grande couronne de différentiel et d'y placer sur le tracteur des pièces d'ancrage par ci par là, qui restaient ensuite à demeure.)
Pour qui voudrait quelques renseignements, j'ai aussi quelques photos (de qualité moyenne)
Machine bien construite, solide, entièrement sur roulements même les secoueurs, (rare à l'époque) fournie avec tous les accessoires tels que les vérins de calage et remisage incorporés à la machine et outils divers,  
coupe de 3 mètres, mais de par la transformation, n'était pas à la porté de l'utilisateur moyen.
Merci à tous de m'avoir fait entrer dans les souvenirs de mes 20 ans.
jct  (hscs)

Bonjour
BRAVO et MERCI JC pour ces souvenirs !
tu nous dis avec beaucoup de précision les modifications à apporter au SOM (et pour cause puisque tu avais reçu une formation dans ce sens)
Il fallait meuler les renforts de la fonte du pont......
Quand tu dis qu'il fallait inverser le couple conique et les trompettes....c'était quand même beaucoup de mécanique !
j'imagine que les propriétaires l'ont fait quelques années puis cet engin n'a plus été démonté !
trop de boulot sans parler des vidanges pont/trompettes....

Si tu as des photos on est preneurs en effet !
a+
JP

Comme vous le voyez sur la photo 1/, le tracteur est d'abord attelé par sa chape d'attelage avant au châssis de la batteuse.
L'essieu peut donc être déposé, une roue est prélevée pour équiper l'outil de ripage.
Cet outil est broché dans l'attelage arrière et sera retiré, une fois le tracteur en place.
Photo 2/,      le tracteur est déshabillé. Plus de relevage, plus de plate forme, la machine était totalement équipée en hydraulique, seule la pompe du tracteur restait active.
Photo 3/.    Voyez le couple cônique qui passera de l'autre coté du petit pignon d'attaque (et recalé avec précision avec des cales fines) afin d'inverser le sens de marche.
(  Lors de la première mises en place par les techniciens d'usine, les bossages et nervures de renfort dans le carter avaient été quelque peu meulés pour faire de la place à la couronne.)       Les demi ponts sont également inversés.
Photo 4/    Remarquer les plaques boulonnées sur les réducteurs. Montées à demeure, elle sont les points clés de l'ancrage du tracteur.
Toujours photo 4/, la grosse poulie multi-gorges sur le coté de la batteuse, une poulie sensiblement identique remplacera la poulie de battage du tracteur, située à gauche de l'attelage.    4 grosses courroies trapézoïdale
effectuaient la transmission. Un arbre transversal transmettait le mouvement de l'autre coté de la machine.
Idem pour la transmission à la roue coté droit.
            Je n'en ai pas de photos, mais la plateforme de conduite coiffait le tout. Toutes les commandes y étaient regroupées.
A l'état inactif, la machine reposait sur de solides vérins à vis, disposés à demeure sous le châssis. Ils permettaient aussi d'effectuer les ajustements nécessaires lors de la manoeuvre d'incorporation du tracteur.
           Voilà en résumé l'incorporation du tracteur qui demandait 2 jours à 2 personnes, dont une ayant impérativement était formée par l'usine.
Nous utilisions cette machine en entreprise et le SOM 40B  passait ensuite aux betteraves.
merci de m'avoir lu. (petit exercice de mémoire)
jc

 Bonjour  Et bien ce n'etait pas simple le montage de cette batteuse!!!! Quel intéret d'avoir une telle machine ? Une JF  est bien plus simple  Peut etre le SOM 40 etait ensuite incorporé dans une arracheuse de betterave pour en faire une automotrice ??  Ce sujet est tres interressant  Bravo
A+ GG

Concernant la destiné du Som40 après son démontage, il aura servi, dans notre cas à la saison de betteraves ou autre...
A savoir que dans ces années là, il n'y avait pas  toute cette la cavalerie d'aujourd'hui, cette Dhotel, remisée pour onze mois, comme les autres batteuse, mettait à notre disposition un bon tracteur jusqu'a les moisson suivante, pas négligeable, non !

Très beau reportage merci à hscs.
Sur le principe, même s'il fallait 5 jours pour le montage-démontage, le concept est très intéressant et économe.
Avec les notions de gestion et comptabilité que j'ai acquise sur le tas dans ma vie, je ne comprends pas comment une exploitation (mettons 100 ha de céréales) peut arriver à rentabiliser et amortir un engin de X dizaine de millier d'euro qui va travailler 20 ou 30 jours par ans...
Mystère ou subvention ?
Bonne journée,
Christian

bonjour
l'article cité plus haut datant de Février 2006

Bonjour, l'idée était pas bête , mais à l'époque un seul tracteur devait pouvoir TOUT faire toute l'année , aujourd'hui les agriculteurs ont un tracteur par outil (on a plus le temps d'atteler ou de dételer !!!) 1 pour faucher ,1 pour andainner ,1 pour la presse , voire 1 pour le charroi !!!

Bonjour.
Il faut remettre les choses dans le contexte de l'époque. Epoque d'une révolution agricole comme jamais.
Les petites exploitations accédaient au tracteur que depuis 4 ou 5 ans. ( Massey , Farmall, Renault etc...) Cette machine ne s'adressait pas à ces exploitants.
Les exploitations plus importantes (notre cas en Picardie)en était déjà au deuxième, voir troisième tracteur , aux Lanz, SFV ..des années 50 s'ajoutaient les Someca, les gros Massey, les gros Mc Cormick, Bolinder, Deutz etc..de l'époque.
Celle-ci étaient équipées de MB tractées et n'étaient pas encore en mesure d'investir dans l'automotrice.
Cette Dhotel ciblait ces entreprises intermédiaires.
Les agriculteurs de cette époque étaient des gens qui calculaient juste, pragmatique. Il n'y avait pas de prime par l'Europe et les besoins de matériel étaient immenses.
Une MB n'était pas financièrement rentable sur une exploitation moyenne de l'époque des années 60. Elle immobilisait un capital trop conséquent au détriment d'autres investissements nécessaires (toute l'année).
La Dhotel était une alternative qui permettait de rentabiliser par la récupération 10 mois pas ans un très bon tracteur.
Dhotel avait une expérience assez ancienne dans ce domaine mais l'idée d'y incorporer un tracteur de grande marque fut déterminante... mais un peu tard. 5 ans avant la mayonnaise aurait pu prendre.
Très bien construite, elle était solide et jamais le fait d'un matériel adapté ne se ressentait .
Le seul inconvénient était l'absence de variateur à l'avancement.
Voilà. j'espère avoir répondu à vos interrogations.
Cordialement

Bonjour
Merci pour toutes ces explications!
le contexte est toujours très important pour comprendre les buts recherchés par les Constructeurs.

A+
JP

Whoua!! superbe article et quel machine intéressante 
Peut être à faire un jour si je trouve des documents me Le permettant

https://www.bienpublic.com/haute-cote-d-or/2013/10/27/chatillon-sur-seine-essor-des-machines-agricoles