Ma passion : tout sur les mines de charbon et les mineurs (3ème partie)

Un Musée à voir !

https://parc-explor.com/

( Petite-Rosselle 57537 - Moselle )

Et quand je vois cette liste de destructions.....je pleure !

https://www.patrimoine-ferroviaire.fr/destructions-2/

Hôla Jean-Yves !

12.160 tu dis ? Moi j'en compte 42.800 avec les 2 autres parties dont la première a commencé le 16 janvier 2016 ! Eh oui, rien que ça !

Or je ne visais pas du tout VSA mais les assos d'anciens mineurs et les sites qui ont du matos, ceux que j'ai contactés et qui ne daignent même pas répondre négativement, ne serait-ce que pour ne pas me faire perdre de temps avec eux.

Quant à VSA, heureusement qu'il est là sinon je n'aurais jamais recherché tout ce que j'ai pu découvrir pour résoudre des énigmes, tant pour mon propre plaisir que pour celui des lecteurs à l'affût de ce genre de choses que je me sentais devoir alimenter par engagement.

Ce n'était rien que ça, plus un covid modéré mais dont les effets duraient trop longtemps, le tout s'ajoutant à de nombreux examens médicaux et enfin leurs résultats. Bref, entre écrire et me soigner, j'ai choisi un peu vite car j'arrive à concilier les deux très simplement. 

Et puis, quelques bonnes nouvelles sont arrivées hier et ça m'a redonné du dynamisme, alors vous allez tous devoir haleter encore plus !

à + / PO

GORDINI 07 a écrit:Et quand je vois cette liste de destructions.....je pleure !  

https://www.patrimoine-ferroviaire.fr/destructions-2/

Passe encore pour le matériel à voie normale dont la SNCF ne sait plus quoi faire car il n'y a pas de repreneur et qu'elle a presque l'exclusivité de cet écartement de 1 m 435.

Mais celui à voie métrique pourrait rejoindre des sites appropriés. Sont-ce les coûts de transport ou de la rénovation qui les découragent, ou l'absence de motivation ?

Pour en revenir au Musée Wendel, il faut voir tout ce qu'il a ferraillé, dont des pièces uniques que certains auraient classées parmi les "historiques". Il ne faut pas confier ce genre d'organisme à un fonctionnaire et surtout pas le laisser aux malins des politiques. Les anciens mineurs devenus bénévoles ont fini par lâcher prise car ils n'y étaient que pour leurs bras mais pas pour leur expérience et leur savoir-faire.

C'est dommage car y ont été engloutis des millions alors que trop des machines, remises à neuf à prix fort il y a 16 ans, croupissent et rouillent à l'extérieur, comme dans l'attente que l'on s'y intéresse de nouveau...

à + / PO

MERCI Pierre pour la mise au point !

a+
JP

Il n'y a pas de quoi, Jean-Pierre, je te suis trop redevable pour t'inquiéter.    

PO

Toujours à la recherche des autorails Berry des mines de fer d'Algrange (Angevillers et Rochonvillers) en Lorraine.

En attendant leur hypothétique découverte, un article sur les mines de fer de Bazailles qui avaient la particularité d'être en voie métrique, à l'instar des mines de fer de Mairy, aussi en Lorraine et voisines des précédentes, et des mines de Carmaux (Tarn) qui exploitaient le charbon.

http://www.railetindustrie.com/RI29abstract.pdf

De découvrir tout le matériel électrique roulant de ce secteur de l'Est m'a permis de comprendre à quel point cette région était stratégique au plan de l'économie grâce à l'emploi de ce minerai dans les usines sidérurgiques également à proximité.
Je suis même étonné de voir que le matériel thermique roulant sur rail y était presque inexistant dans ces mines de fer.

à + / PO

Bonjour,

Du jus il en fallait! La production électrique venait d'à coté?
JJR24

Le charbon ne manquant pas en Lorraine, il y a d'abord eu les centrales thermiques, vites complétées par celles fonctionnant au gaz des nombreux hauts-fourneaux qui peuplaient cette région.

Quant aux centrales nucléaires, la première d'entre elles - Cattenom - ne démarra qu'en 1979, alors que le fermeture de beaucoup de mines de fer était déjà commencée, réduisant ainsi les besoins en électricité.

à + / PO

Au hasard de l'Histoire...


Site de l'ancienne mine Penarroya de La Plagne en Savoie (plomb et argent) à 1800 m d'altitude.


Galerie principale.


Comme pour le Port-Salut, c'est écrit dessus.

C'est sur la voie de 500 dont on aperçoit un rail qu'a circulé le loco Berry 4548 F3 à moteur Deutz F3L de 45 ch livré au début des années 60.

La fermeture de cette mine en 1973 n'a pas été décidée par épuisement du filon de plomb argentifère mais parce que l'altitude de ce terrain suscitait énormément d'intérêt pour les investisseurs en station de ski, immobilier et équipements alpins. On licencie les uns, on enrichit les autres, et tout marche sur des roulettes... sauf pour les licenciés !

à + / PO

Pour en revenir aux fameux autorails APB des mines de fer de Lorraine, c'est peut-être au Luxembourg que j'arriverai à trouver des réponses car les Lorrains restent muets à mes demandes.
Comme quoi il est bon d'avoir des contacts "tous azimuts" (zut ! je n'en ai pas en Russie mais c'est pas très grave car il ne faut pas confondre 6 Berry et Sibérie). 

Pour le moment, l'idée d'une double alimentation électrique et thermique est tout à fait crédible car une partie du matériel était vouée à circuler aussi dans des galeries non électrifiées. 

Quant à savoir comment cette dualité pouvait fonctionner, c'est ce que sur quoi va se pencher le passionné à qui s'est adressé mon ami de là-bas. S'il peut comprendre cela à partir de la seule machine encore existante (la fameuse draisine APB 28 jaune raccourcie de moitié en hauteur), tout s'éclairera pour les 8 autres autorails APB 38 des mines de Rochonvillers.

Côté santé, j'en suis presque à la moitié du traitement mais ne sais toujours pas si c'est lui qui me fatigue ou si ce sont les transports journaliers. Quoi qu'il en soit, c'est plus que supportable et j'espère pouvoir reprendre la route pour accomplir quelques rêves délaissés.

à + / PO

Une des entrées de la mine de fer d'Angevillers (carreau d'Algrange).

C'est par là que pénétraient les autorails APB 810 (taximines) qui amenaient le personnel sur le front de taille et les en ramenaient.


Quand on voit ce qu'il y avait au-dessus, on se doute qu'il fallait sécuriser la tenue des galeries, sous peine de "Tout le monde descend !".

bonjour Pierre.
Dès 1900 des véhicules "hybrides" existaient .

Soit avec un moteur thermique accouplé à une génératrice qui alimentait en courant un (des) moteur(s) électrique(s)

c'est le cas de ce camion de pompiers AUSTRO DAIMLER




Soit comme sur ce camion "AMERICAN and BRITISH ELECTRIC FRONT DRIVE" .
Ici , le moteur thermique et le moteur électrique entraînaient tous deux les roues avant motrices.







Les véhicules hybrides actuels rappellent furieusement cette technologie vieille de plus de 100 ans !

Bonsoir,

Le rendement mécanique d'un moteur électrique est largement supérieur à un moteur thermique, mais ça ne m'explique pas  le pourquoi du comment?
Sympa ces photos du hasard de l'histoire! Grosses plus-value pour arrêter une mine!!!
Porte-toi bien Pierre!
JJR24

Merci. Pierre pour toutes ç est belle découverte
En espérant que tu ailles très bien
Amicalement

Bonsoir,

Intérêt économique, dans le sens où l'électricité était déjà disponible? L'approvisionnement en carburant, plus difficile, plus couteux?
JJR24

Bonjour
Souvent à côté des mines de charbon il y avait une centrale de production électrique ce qui expliquerai çela
Amicalement

Non, c'est que certaines galeries étaient parfois inondées ou n'étaient pas électrifiées, et c'était là que le diesel iétait nécessaire.

Quand je dis inondée, je parle de montée des eaux, sinon il aurait fallu employer des sous-marins plutôt que des autorails.

D'ailleurs, les mineurs n'avaient pas besoin de savoir nager ni de se mouvoir avec un scaphandre sur le dos...  

PO

Bonsoir
Berry ne fabriqué pas de sous marin tiens ça manque à leur catalogue
Amicalement

Non, pas de sous-marins, quoique...

L'ingénieur belge, en charge des tables de triage par air pulsé, étudiait aussi la résistance de l'eau sur les coques de bateau et imaginait d'adapter le coussin d'air d'un hydro-glisseur à l'étrave et d'un navire...  

Sa raison était simple : Puisque c'est l'eau qui empêche le bateau d'aller plus vite, l'entourer d'air devait lui faciliter la tache !

Je lui ai répondu (j'avais 17 ou 18 ans) : Puisque l'air gêne la vitesse de l'avion, pourquoi ne pas le faire voler dans une bulle d'eau ?

Voilà pourquoi ton idée n'est pas idiote car rien ne ressemble plus à un sous-marin qu'un avion dans l'eau sans ses ailes.  

  Ben quoi ???

Des élections arrivent, et celles-là pèseront bien plus sur la vie d'une agglomération que les récentes présidentielles. 

Un exemple qui en dit long sur le soudain réveil des politiques à l'approche d'un scrutin qui pourrait ranimer certains souvenirs gênants :



Mais ceci n'est jamais que la pointe visible de l'iceberg...  

à + / PO

Bonjour,

Ayant appris qu'un loco diesel avait été exposé dans un centre scolaire au nord de Metz, j'ai mis google en route pour balayer les principales communes du secteur. 
Bien m'en a pris car c'est à Forbach que je suis tombé sur une longue marque jaune dans l'immense cour du centre scolaire Jean Moulin.
Ayant tapé ce nom, j'ai fini par trouver l'unique rescapé des Berry 3789 K4 de 90 ch utilisés par les Houillères du Bassin de Lorraine.

Ici entre le bosquet et le bâtiment de droite. La photo datant de cette année, on peut supposer qu'il y soit encore.


Ici en photo latérale à ce même emplacement.


Le voici sur voie de 684 au fond du Puits Simon du groupe de Petite-Rosselle des Houillères du Bassin de Lorraine.

PO

Bonjour

Ca c'est de l'enquête !!!

autant chercher une aiguille dans une botte de foin !
en tout cas, chapeau bas !

GORDINI 07 a écrit:Bonjour

Ca c'est de l'enquête !!!

autant chercher une aiguille dans une botte de foin !
en tout cas, chapeau bas !

Bonsoir,

L'oreille et le flair en plus!
Attendons la suite!
JJR24