Quelques années chez FORD

Bonjour,
NIDAL me dit quelque chose, mais ma mémoire a quelques défaillances?
Pour répondre à JJR24, il faut que je recherche dans mes documents et cela dès je pourrai aller dans le grenier.

Salutations
Gilles

Bonjour,
ok, c'était avec les cabines que nous avions des relations.

Pour revenir sur FORD, une anecdote me revient.
En 1986, FORD lance les TW15- 25-35. Et la Cote d'Ivoire passe une commande très importante de TW  et TW 35 par l'intermédiaire de l'importateur.
Jusque là, les tracteurs étaient dès 8000 et 9000 arceaux,
ils allaient passer à une nouvelle mécanique et ils n'avaient aucune personne de formée.
FORD prévoit l'envoi de 3 formateurs anglais, mais cela est refusé par l'importateur, il faut que les personnes parlent FRANCAIS.
Je suis donc désigné avec un Ecossais (un écossais n'est pas un anglais) et un allemand qui parle également français.
Nous partons immédiatement car les tracteurs sont arrivés au port d'ABIDJAN.
A l'arrivée nous sommes accueillis par l'importateur qui nous loge dans l'hôtel IVOIRE pour le WE et nous conseille d'en profiter.
Le Lundi nous allons rejoindre nos postes, car c'est trois destinations différentes, pour moi ce sera à près de 300km de la capitale sur une exploitation de banane, ananas, café et cacaotier.
Cette exploitation appartient à l'état et là, il faut commencer par former à la conduite de ces tracteurs les chauffeurs.
C'est peu dire, car ils sont bruts de décoffrage. De plus, les nouveaux tracteurs sont avec cabine et lorsque l'on voit l'état des tracteurs présents dans les hangars ( plus de capot, il reste le minimum) je me pose la question avec l'hydraulique qu'ils vont utiliser , car jusque là, ils utilisent des outils traînés, et les turbos sur les moteurs sans oublier le système inter-cooler du TW35: comment cela va finir?.
Après des journées de formation depuis le basique d'entretien à l'utilisation pour les chauffeurs, il faut passer à la formation des mécaniciens, et c'est autre chose car à part savoir bricoler et réparer les 8000 par l'habitude, c'est tout.
Ce sera une formation intense, mais ils sont réceptifs et volontaires.
Pendant tout ce temps de formation, je suis logé dans le village voisin, l'hôtel, c'est une case avec tout le confort africain de l'époque, c'est à dire sans eau, sans électricité, sans toilette en gros sans rien car une natte à même le sol sert de matelas.
Heureusement au dépôt de l'exploitation, il y a le nécessaire pour se laver.
Mais le chef du village ou je suis logé m'a proposé une de ses femmes ( il en avait une dizaine) au choix pour me tenir compagnie ( ce que j'ai décliné poliment, car l'hygiène!!!!!). Après trois mois , nous décidons de rentrer, ils nous faudra faire des rapports précis de nos interventions.
Et un an après, nous sommes réexpédiés sur place pour voir et surprise, nous retrouvons nos tracteurs dans un état proche du neuf!!
Le responsable nous explique qu'il a passé comme consigne que lorsque qu'un tracteur serait en panne, le chauffeur se verrait attribué un ancien tracteur et que le sien serait remis à un autre.
Hé oui, même un chauffeur IVOIRIEN préfère une cabine confortable et climatisée a un tracteur avec juste un arceau!!!!!

Mon plus grand regret de toutes ces années chez FORD, c'est de ne pas avoir eu les outils actuels ( camescope, go pro ...) pour avoir des souvenirs animés.
Salutations
Gilles

hume a écrit:Bonjour,
Mon plus grand regret de toutes ces années chez FORD, c'est de ne pas avoir eu les outils actuels ( camescope, go pro ...) pour avoir des souvenirs animés.
Salutations
Gilles

On en est tous là mon bon monsieur , il ne nous reste que la mémoire .
Slt

Bonsoir,

OK! merci Gilles!  

 Une belle anecdote!
JJR24

Bonjour,
Ce n'était pas spécifique à FORD car c'était obligatoire pour toutes les marques: Les Homologations

Hé oui, après avoir fait les homologations Internationales, il fallait pour la France recommencer tout (il faut bien occupé les fonctionnaires).
Cela commençait à ANTONY ou les test sur la pollution , le bruit, la consommation et la sécurité étaient contrôlés et la puissance.
Bien sur les tracteurs étaient super préparés pour ces test, ce qui faisait qu'aucun de ces tracteurs étaient capable de travailler dans les champs. Pour le carburant, exclusivement du gas oïl routier, car mieux raffiner, donc moins de fumée (surtout pour FORD qui avait des moteurs à course courte, moteur carré) Pour la puissance, comme elle était contrôler par un banc et que la monté se faisait progressivement, les réglages étaient fait en conséquence et bien d'autre détails. Ces réglages étaient si parfait que quelques fois, il était difficile de monter sur le camion de transport!!! mais c'était la règle . Pendant ces tests interdiction de pénétrer dan les locaux
Ensuite c'était l'homologation routière à MONTHLERY, pas avec les mêmes tracteurs mais les mêmes modèles. Contrôles des éclairages, de la vitesse et des freinages .
De grands moments, car les inspecteurs faisaient depuis la mobylette aux camions. Cela commençait par le contrôle de la conformité des feux, hauteur par rapport à la route, écartement entre eux, position par rapport à la largeur ce qui avait pour conséquences certaines aberrations ( des feux de positions et clignotants au bout d'un tube qui dépassait de la cabine sur les cabines des tracteurs série 700 pour FORD) et les utilisateurs râlaient avec la traditionnelle phrase: mais qu'ils sont CO.. ces ingénieurs!!! alors que cela venait tout simplement de l'administration française. La vitesse, pour certains tracteurs, il fallait bloqué une vitesse pour rester dans les normes (on ne fait pas une boîte spéciale pour la France). Les essais de freinage, de grand moment, car à pleine charge, à la vitesse maxi autorisée, il était donné une distance maxi à ne pas dépasser pour stopper en fonction des puissances. Le test se faisait avec une remorque charger de masses en fonte dites des gueuses disposées dans la remorques afin de répartir les poids en fonction des essieux et répartitions sur le tracteur, l'ensemble retenu par des calages en bois. La pesée était faite avant chaque test. Et lors du test du TW 30, le premier tracteur FORD avec un freinage directement issu de l'hydraulique, le brave inspecteur après avoir vue un freinage très court, pense qu'il y a eu un trucage du chauffeur et décide de faire le test lui-même Ce qui était interdit bien sûr. Mais je ne peux m'y opposé, car c'est lui signe les papiers. Ce brave homme monte dans le tracteur et part sur le circuit, cale la vitesse à 27km/h et freine brutalement, le résultat distance est impressionnant, mieux que le chauffeur, mais le calage des gueuses n'a pas résister et elles sont arrivées en force à l'avant de la remorque, arraché le devant et l'une d'elle se trouve juste derrière le siège du chauffeur posée sur le montant de la cabine. Pas de blessé mais c'était tout juste. Il faudra remplir énormément de papier car c'était un fonctionnaire, nous avons eu l'homologation et après plus jamais un inspecteur ne monta dans la cabine pour les essais.
Une petite partie de ma vie chez FORD, de bon moment, de foutu quart d'heure comme pour tous, mais rappelons nous des bons moments.
Salutations
Gilles

Merci pour toutes vos anecdotes, très intéressantes à lire  

hume a écrit:des feux de positions et clignotants au bout d'un tube qui dépassait de la cabine sur les cabines des tracteurs série 700 pour FORD

Mais c'est très bien comme ça, ça fait une poignée supplémentaire pour se tenir quand on monte dans la cabine

Sacrés souvenirs !!!

j'aime bien le coup de l'inspecteur qui n'a pas eu peur d'appuyer sur la pédale!
faut bien reconnaître que sur certains tracteurs de cette époque-là, les freins c'était "le bât qui blesse" ...le truc qui a bien du mal à fonctionner correctement.
Ton histoire m'en rappelle une identique mais plus ancienne quand la Citroën DS est sortie....une mini-pédale qui a bien fait rire les contrôleurs quand ils l'ont découverte...et pleurer quand au 1er freinage bien appuyé, ils se sont trouvés la tête dans le parebrise !!!!

a+
JP

Jodu68 a écrit:Merci pour toutes vos anecdotes, très intéressantes à lire  

hume a écrit:des feux de positions et clignotants au bout d'un tube qui dépassait de la cabine sur les cabines des tracteurs série 700 pour FORD

Mais c'est très bien comme ça, ça fait une poignée supplémentaire pour se tenir quand on monte dans la cabine

Bonjour,
Ce n'était pas l'avis de nombreux utilisateurs, car les plaintes remplissaient des classeurs!!!!!
Surtout le problème était lors du contrôle du niveau d'huile, à chaque fois c'était soit dans le dos ou dans la tête, cela était fonction de la hauteur du chauffeur!!!! Por mi, c'était le dos!!!
Salutations
Gilles

Bonjour Gilles,

Le temps passe irrévocablement vite qu'il vaut mieux "fixer" ton Histoire. Et tu as raison...Bravo !
Chacun a son Aventure, son expérience, ses mésaventures aussi, mais bref ! c'est ce qui fait la vie de chacun, c'est unique !
C'est avec un grand régal que je lis ton texte, continue !
B44

Bonjour,
En cherchant, deux photos qui ont une histoire:

C'était dans les Landes ou il fallait tracter une machine qui devait travailler le sol après un abatage des arbres pour faire une replantation en un seul passage. Cettte machine était construite localement et aucun tracteur à pneu présent sur le marché français n'avait pu la tractée. Il y avait des disques type afrique à l'avant avec deux  lames de sous-solage derrière puis des dents d'affinage du sol ensuite une dents de fouille d'un mètre de profondeur, deux disque qui ouvrent une rigole, un distributeur qui dépose le plant et deux disques qui referment avec un ajout d'eau pour le plant. Ouf c'est tout.
Je suis envoyé depuis le siège pour voir si avec ce tracteur qui est arrivé du CANADA on peut faire quelque chose. Après avoir attelé l'outil, j'essai d'avancer, pas de souci au ralenti, c'est bon, mais après quelques mètre un bruit énorme, je stoppe et là on constate qu'il ne reste plus que la poutre d'attelage sur le tracteur, la machine est complètement disloquée. La photo, c'est juste avant l'essai de traction et je parade sur le marche pied du tracteur!!!



Pour cette photo, c'est lors de test avec différents attelages pour voir les consommations  et les rendements. Il y avait énormément de curieux. Pour moi je testais le comportement avec un attelage avant et arrière, adhérence, consommation horaire et de nombreux paramètres sur les températures des huiles. Les trois tracteurs avaient les mêmes vitesses à respecter.
C'était de bons moments à vivre, à la campagne avec des exploitants très sympas. Malheureusement après, il y avait les rapports à faire!!!
Salutations
Gilles

bonsoir
De bien belles photos!
et le coup de la machine multifonction explosée au 1er essai !!!!!

a+
JP

Bonjour,
Je viens de retrouver mes rapports sur les réglages de base pour la liaison tracteurs outils surtout pour les charrues. Ces recherches ont été faites vers 1980, il fallait réduire au maxi les consommations à l'hectare et avec les constructeurs de charrues ( HUARD, KVERNELAND et d'autres) nous avons fait beaucoup de recherche et il en est ressorti qu'avec un réglage fait par un utilisateur lambda et nos réglages, il y avait quelques litres de différences.
Si parmi vous, cela vous intéresse je peux vous faire parvenir un résumé de ces recherches.

Salutations
Gilles

Bonsoir,

Merci Gilles Peux-tu nous en dire plus sur ce Ford 946? moteur/boite/puissance?
JJR24

Bonjour,
Ce FORD 946 est à l'origine un VERSATILE fabriquer au CANADA à WINNIPEG dans le MANITOBA. Très belle usine.
Les articulés de forte puissance étaient des STEIGER jusqu'au rachat de l'usine par CASE. Puis à partir du rachat de VERSATILE par FORD les tracteurs ont été distribuer sous les deux marques en fonction des pays.
Pour le 946, seul modèle que j'ai conduit , il y avait un moteur CUMMINS 6 cyl turbo inter-cooler de 14l moteur NTA 8555 A 325 je crois qui développait suivant les réglages 242 kw soit 320 hp dont 280 hp à la prise de force.
La boîte était un 12 avant et 2 arrière en Powershift base Allison
Le relevage arrière était donné pour 4700kg de puissance et était en catégorie
Ce joli bébé pesait 15t en ordre de marche.
Celui de la photo était arrivé en FRANCE pour être exposer au salon de la porte de Versailles en 1989 et devait retourner au USA. Mais devant la demande de certains concessionnaires qui juraient en avoir la vente, il est resté en FRANCE. Pour cela , il faut faire une homologation. Et ce fut ma petite participation à cette aventure;
Ensuite, le service commercial et marketing de FORD décide de faire des test et démonstration auprès d'éventuels acheteurs. Cela commencera dans le Nord de la FRANCE, et il fallait des outils correspondant à l'engin. Ce fut fait en important des outils du CANADA. Mais une fois le matériel dans les champs, les acheteurs éventuels ont découvert que c'était inexploitable pour eux. Donc les démonstrations sont suspendues et le joli Bébé passe du temps en exposition devant le siège de DIJON . Il y aura l'aventure dans les LANDES ou là, il avait son utilité, mais devant les conditions commerciales demandées par la société qui achetait, FORD a décliné la vente et le bébé continuait sa séance de repos sur la pelouse de DIJON.
Et alors que j'effectuais des test de relevage d'un tout nouveau genre dans la région nord de DIJON ( relevage qui n'a jamais été commercialisé) un voisin de l'exploitant qui nous recevait vient me voir et me dit posséder de VERSATILE ce à quoi je lui dit avoir à DIJON un 946. Il me demande à le voir et dès le lendemain, nous sommes devant le bébé, il fait un test de conduite dans la cour et demande quel est le prix? Le PDG qui était présent lui dit 50% du prix de base plus les outils gratuits. Et c'est ainsi que le tracteur est resté en FRANCE mais je crois que c'est le seul.
Salutations
Gilles

Bonsoir,

Quelle histoire! Je suis bien content d'avoir posé la question! Merci à toi Gilles!
VERSATILE, en agri: ça me dit quelque chose
JJR24

Bonjour,
Merci à GORDINI pour le lien.
Un peu d'histoire:
1977, FORD distribue des articulés fabriquer par STEIGER sous le nom de FORD FW
1982, CASE achète STEIGER, conséquence FORD arrête la commercialisation des FW
1986, FORD achète VERSATILE et distribue donc la gamme après quelques modification sous le nom de FORD
1987, FORD achète NEW HOLLAND et fusionne les deux noms FORD NEWHOLLAND
1991, FORD ET FIAT ont un accord commercial qui sera une vente du groupe agricole FORD NEWHOLLAND au groupe FIAT
FIAT fait une société qui regroupe FIAT AGRI ET FORD NEWHOLLAND et après quelques hésitations cela devient NEWHOLLAND.
1999, NEWHOLLAND achète le groupe CASE et forme une société qui est CNH et géré les deux marques NEWHOLLAND et CASE.
Mais la loi anti trust américaine ainsi que la loi anti trust européenne s'interpose, car il y a pour certains produits, dominance sur le marché; ce qui a pour conséquence de quitter une partie de la production tracteur et moissonneuse batteuse en Europe ( donc MAC CORMICK et LAVERDA quittent le groupe) et pour les USA VERSATILE et HESTON . car avec le rachat de CASE, STEIGER reviens dans le groupe et depuis continue la production des articulés.
Il y a eu des explications assez farfelues sur les achats des marques en fonction des origines des personnes venant soit de FORD, de FIAT ou de CASE.
Salutations
Gilles

Bonjour,
Pour répondre à une question posée en MP et en faire profiter le maximum;

SOMECA a été racheter par le groupe FIAT pour faire FIATAGRI, puis le groupe FIAT a acheter le groupe FORD NEWHOLLAND appartenant à FORD pour le grouper avec FIATAGRI pour faire NEW HOLLAND.
Ensuite le groupe NEW HOLLAND a acheter le groupe CASE pour faire CNH.
Salutations
Gilles

merci pour les renseignements

Bonsoir et merci Gilles de nous faire partager tes connaissances.
J'ai adoré les Selec'O Speed! pourtant je suis un Someca/Fiat/Allis Chalmers de formation puis New holland ...
Les Steiger et Vandel je les ai connu en Lybie au Sarir Sud...
Que de bons souvenir me viennent en lisant tes écrits, dommage que je n'ai ta mémoire ni tes qualités d'écrivain, j'aurais pu en dire...
A+ Pierre

Bonjour,
Que de souvenirs, bien sur, j'étais présent sur le stand en 79, car je participais au lancement de cette gamme de petit tracteur à la demande des,US. Cette gamme était commercialisée aux US et avait un grand succès, il fallait donc faire de même en FRANCE. Seul difficulté et pas la moindre, le réseau n'était pas préparé à faire ce genre de matériel et n'était pas motivé ce qui eu pour conséquence que quelques unités ont été commercialisées.

Bonjour Hume,

Que dire à propos des modèles COUNTY ? Il sont cités précédemment mais ont eu l'air d'être importés en France au compte-gouttes. Mauvais réseau de distribution ? Tracteur pas adaptés ? fabriqués à peu d'exemplaires ?
J'ai brièvement fait la rencontre d'un monsieur ayant eu à l'époque un petit garage à Vic-Fezensac où il vendait et réparait du IH avant de passer à FORD. Le pauvre homme est décédé il y a peu, c'était une véritable encyclopédie sur les modèles FORD, aujourd'hui je regrette de ne pas pris le temps de retourner dans le Gers pour qu'il me raconte un bout de l'histoire agricole Française.

Bonjour, Les COUNTY sont des tracteurs construit sur des bases FORD. Mais cette usines utilisait également des composants d'autres marques pour faire des tracteurs.
Pour les COUNTY , c'était des bases de tracteurs deux roues motrices qui étaient modifier en prenant une prise de mouvement sur chaque arbre de roues arrières pour transmettre au roues avant.
La roues arrière droite entraînait la roue avant droite et idem pour l'autre coté. Même dimensions des 4 roues motrices. Avantage une motricité maximum, inconvénient, un rayon de braquage important ( le braquage des roues avant était pour guider  uniquement, pour tourner court il fallait utiliser le freins de roue arrière qui bloquait le coté et agissait comme pour un chenillard.
L'importation pour la France a été limité par le prix mais fabriquer en nombre pour certains pays. Quelques régions ont  eu plus de succès que d'autres, le sud de la France pour nettoyer les plages, les régions forestières pour sortir les grumes, et quelques régions céréalières.
Les derniers livrés par FORD FRANCE ont été mis en service dans la Seine et Marne, c'était de mémoire un 1474 et un 1884.
Et FORD fabriquait des 4 roues motrices, donc priorité aux produits directes de la marque.
Contrairement à la rumeur public, les coûts de maintenance n'étaient pas plus élevés que la moyenne, mais l'usure était plus conséquente par la motricité qui n'avait pas d'équivalence même face à un articulé à puissance égale.

bonsoir
Merci Gilles pour les suites !

a+
JP