La traction animale ne serait rien sans...les animaux !

Merci Le Cauchois pour ces photos!!!

JJR24, je travaille principalement en Gironde (grâce aux vignes), mais il m'arrive de dépasser les limites du département pour des chantiers plus spécifiques (chantiers environnementaux, rivière...).

Et pour le plaisir,et parce que tu en parles, voici une trait Belge que je n'ai pas encore présenté; Sara. Ici en train de griffer un champ de courges au printemps chez un maraîcher voisin. Où plutôt en train d'attendre que je prenne une photo avant de repartir...

la pause s'impose !
la pose s'impose !

a+
JP

quelques photos sur la journée du patrimoine dans une ferme vendéenne

Bonjour

merci pour ces photos animées !

a+
JP

Bonjour,

Superbe!  mhf85000 Merci!
Percheron et Breton, les bœufs
JJR24

aucune idée j jacques !

Que de souvenirs
J’ai connus les chevaux mais pas les bœufs 😉

bonsoir
à l'époque des boeufs la charrue n'était pas en fer mais en bois

A+ GL

les bœufs on travaillé chez le voisin de mes parents jusque dans les années 70 !
chez mes parents, le gros motoculteur ENERGIC a remplacé les vaches dans les années 60
Mais dans les deux cas, les animaux tiraient des charrues en fer dites BRABANT!

comme ici :



a+
JP

Bonjour a tous

cela me rappel des souvenirs de jeunesse chez mes grand parents toute ces photos et vidéos
merci de les partager

moi je n'ai aucune photos tout dans la tête ,ce qu'il en reste!!!

La trépigneuse, un concept qui a plus d'un siècle
Par Deny Fady le jeudi 4 décembre 2008, 19:11 - General - Lien permanent

La trépigneuse est un manège utilisé en agriculture. Inventée par Émeric Lesix en 1859, elle est destinée à mettre en mouvement des machines agricoles à poste fixe.


Une trépigneuse sur le catalogue Pilter en 1880

Son faible encombrement et sa mobilité justifient le succès qu'elle connut en France entre 1850 et 1910, accompagnant facilement l'entrepreneur de battage qui passait de ferme en ferme au moment des moissons (ou plus tard dans la saison).

Elle consiste en un plan incliné à tablier (tapis roulant) qui se déroule sous les pieds du cheval et transmet la force nécessaire au fonctionnement de la machine.



Ce tapis roulant est supporté par des chaînes en boucle, guidées par des rouleaux et des rails fixes, qui entrainent une roue dentée (comme le ferait une chaîne de vélo), cette roue dentée est reliée à une poulie de diamètre variable, adapté à la vitesse et la puissance de sortie nécessaire.

Un cheval de trait (qui doit être le plus lourd possible) utilise son propre poids pour mettre en mouvement le tapis (parfois recouvert de sisal tressé), en marchant constamment sur place (d'où le nom de trépigneuse qui vient du germanique "trippôn" : "sauter").

Les trépigneuses, appelée aussi "tripotin", "tripoteuse" ou encore "manège à plan incliné", peuvent être conçues pour un ou deux chevaux (ou boeufs), le tapis est alors plus large. On les utilise principalement pour entraîner des batteuses.

On trouvait de nombreuses trépigneuses à 2 chevaux au Canada

Le travail du cheval est assez fatigant : il marche en continu sur une pente à 20° (soit plus de 36%), les "anciens" affirment que les séquences ne devaient pas durer plus de 20 à 30 mn, après quoi on serrait le frein à patin, sur la poulie de sortie, à l'aide d'un grand levier, pour une pause d'au moins 15 mn.

Les trépigneuses seront remplacées à partir de 1910 par des machines à vapeur et disparaîtront complètement du paysage rural après la seconde guerre mondiale.

On voit ici un châssis de trépigneuse sur lequel a été adapté une machine à vapeur.

Mais revenons à notre sujet initial : Le véhicule à moteur animal embarqué...

On comprend aisément, après ces explications, que c'est une "fausse nouvelle bonne idée".
En effet le système mécanique de la naturmobile (voir billets précédents ici et là) est une aberration technique pour entraîner un véhicule sur route.

Tout d'abord, le cheval de 700 kg (par exemple) et sa trépigneuse (300kg) sont portés par le véhicule, ce qui ajoute à celui-ci une charge "morte" de 1 tonne (ce qui double au moins le poids du véhicule à vide !),
toute transmission de mouvement entraînant des pertes de rendement, la complexité du système mécanique proposé (galets, chaîne, engrenages...) nous fait gaspiller sans doute pas mal d'énergie inutilement,
Ensuite toutes les demi-heures, le véhicule doit s'arrêter un quart d'heure (repos du forçat !),
D'autre part à cause de la configuration du système le cheval ne peut pas trotter (ce qui le délasserait sans doute) et doit se trouver dans une situation bien inconfortable pour retenir ses pas dans les fortes descentes,
C'est bien sûr sans compter la discutable et difficile relation du meneur avec son cheval (confiné au rôle d'un moteur à régime continu, dans sa caisse), transmet-on les ordres par haut-parleurs et stimulations électriques ? Il est amusant de voir à ce sujet les pictogrammes anti-maltraitance sur le site du projet,
Et aussi le coût du système mécanique qui ne fait pas mieux, loin de là, qu'un bon harnais dans un brancard...
Bref, j'avoue être très sceptique sur ce projet qui pour moi frise le canular, mais vous pouvez ne pas partager ce sentiment, les commentaires sont là pour ça... (avec modération...).

J'ai photographier ce Brabant et surtout son chariot pour le transporter pour aller au champs.


Personnellement je n'en avait jamais vu.
Si non, je me rappelle lorsque j'étais gamin (années 60-65) avoir vu un paysan travailler avec les vaches (dont une gentille "Gaby" sur laquelle nous nous promenions, ma sœur et moi sur son dos).
Si non, le dernier que j'ai vu travailler c'était dans les années 70-75 (le paysan avait bouffé trois "propriétés" au tiercé et tenait aiguillon pour guider les vaches pendant que le valet  de ferme tenait les manches du braban... Autre temps autres moeurs

Bonsoir
Chez nous en Ardèche, avoir une paire de boeufs aurait coûté trop cher...C'était donc bien une paire de vaches qui étaient dressées pour tirer la remorque de foin ou de fumier ou de bois, ou la charrue...
Quant à la trépigneuse, c'est clair que les bêtes préféraient travailler avec le manège....Tourner en rond n'était pas marrant mais c'était de toute façon mieux que monter une pente sans fin....

A+
JP

Bonsoir,

Mon arrière Grand-Père paternel dans un coin des Ardennes !

bonsoir , l'anecdote véridique , mon père avait enlisé , planter le Latil mais quelque chose de bien !!!! c'était début 1950 ou 1951 , pas de tracteur dans l'entourage !!! ben !!!!!!!!!!!!!! 2 paires de bœufs et 2 chevaux  devant mais la question comment faire tirer ce petit monde au même moment,  les gars ont commandés leurs attelage au mème moment mon père met en route le tracteur et essayes d'avancer ,  les bètes ont pris peur du bruit !!! et  le tracteur est sorti !!!!

Bonsoir,

Merci Serge pour cette mémoire!
JJR24

Bonsoir
Merci Serge Ces images sont prenantes mon père avait le même attelage 3 juments devant la lieuse, je regarderai avec mes frères si je peux avoir des photos?
Alain

Bonjour ,quelles belles images et vidéos !!! hé oui tout le monde travaillait ! même la petite fille avec ses couches mets la main à la pâte ! je reste persuadé qu'à cette époque ,l'exemple servait d'éducation ,valeur du travail accompli ,fierté d'avoir aidé à faire plus et mieux !!! là l'argent n'était pas le seul but !!!

Bonjour 

Belle vidéo, la 1 ere lieuse sur la vidéo avec coupe a gauche...très rare 

Crdt Gaby

Bonjour
Je n'avais pas fait attention à la coupe à gauche bien vu Gaby, et Bricoulou je pense comme toi pour le travail accompli, mais tu sais il y a bien encore des gens qui sont dans ce registre quand tu vois sur le forum les gars qui te retapent de vieux engins et qui te les mettent comme à l'origine je suppose qu'ils sont fiers de leur boulot et qu'ils ne pensent pas fric, heureusement tout n'est pas a jeter dans ce monde de vitesse.
Alain

papy 26 a écrit:bonsoir , l'anecdote véridique , mon père avait enlisé , planter le Latil mais quelque chose de bien !!!! c'était début 1950 ou 1951 , pas de tracteur dans l'entourage !!! ben !!!!!!!!!!!!!! 2 paires de bœufs et 2 chevaux  devant mais la question comment faire tirer ce petit monde au même moment,  les gars ont commandés leurs attelage au mème moment mon père met en route le tracteur et essayes d'avancer ,  les bètes ont pris peur du bruit  !!! et  le tracteur est sorti !!!!

Edité par La SOCIETE DU CHEVAL DE TRAIT de la Seine Inférieure (collection du COMPA)

Précisions concernant l'auteur de la photo:
Christian Malon (né à Condat, Cantal) le 7 octobre 1944) est un auteur photographe français.
Diplômé de l'Institut de promotion supérieure agricole de Dijon.
Professeur d'éducation culturelle au lycée agricole de Vire de 1973 à 2001 et au lycée agricole de Coutances de 2001 à 2004.
Vit à Vire (Calvados). Il est maire adjoint de la Ville de Vire, responsable des Affaires culturelles de 1983 à 1989, puis conseiller municipal.
Il est officier des Arts et des Lettres. Une œuvre photographique sur le monde paysan en France et à l'étranger commencée en 1967.
Cette œuvre photographique est conservée au Compa (Conservatoire de l'agriculture de Chartres).
Plusieurs photographies ont été acquises par des musées nationaux, artothèques, collections publiques et privées.